Hors-Série - Le numéro 51 du 13 novembre 2019

Hier Gautier Capuçon avec Martha Argerich et Bernard Haitink (Erato, cf. no 676), aujourd'hui Sol Gabetta avec Bertrand Chamayou et Giovanni Antonini : deux Diapason d'or que tout oppose, à une chose près. Le concerto pour violoncelle -partition au lyrisme peu flatteur, délicat, fuyant -est le point faible de deux albums par ailleurs exaltants. S'il péchait par l'orchestre trop étale, effleuré plus qu'animé par Haitink, il souffre cette fois, sur instruments anciens, de l'esprit de dissection d'Antonini, qui coupe les phrasés en quatre et laisse s'éparpiller les couleurs, les dynamiques, les gestes impulsifs d'une réelle puissance, mais parfois inutilement

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Résolument audiophile, ce petit lecteur recourt au fameux DAC Texas Instruments 24 bits/192 kHz et à des composants maison. La mécanique lectrice est découplée par une contre-platine métallique pour une plus grande précision. Transformateur d'alimentation très largement dimensionné. L'écoute Excellent lecteur d'entrée de gamme, le CD 11

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Cette intégrale de l'œuvre pour violon de Stravinsky, la plus complète jamais publiée, s'avère aussi l'une des plus imaginatives et des plus abouties. Présentée, en deux volumes, par des notices fort bien documentées sur la relation entre le compositeur et le violoniste Samuel Dushkin, elle démontre la sincère passion des interprètes à livrer les saveurs savamment épicées de ce répertoire. Stravinsky, après avoir longtemps répété son aversion pour le mariage du violon et du piano, aux sonorités « incompatibles », allait revoir sa position au

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Cette marque polonaise propose des câbles à l'excellent rapport qualité-prix. La géométrie est constituée de deux conducteurs torsadés, recouverts d'une tresse en cuivre. Blindage avec une densité de couverture supérieure

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Un conseil : commencez par la plage 7 (présentée sur notre CD des Diapason d'or). Le premier tutti du Concerto en sol majeur est un pur bonheur, mélodies bien dessinées, tutti soyeux et inventifs, de quoi conduire la soliste vers des sommets. Amandine Beyer prend la main avec autorité mais aussi des phrasés idéalement déliés. A partir de 3'20', savourez cette panoplie d'affects marqués par un éventail dynamique d'une grande subtilité, nuancé sans le moindre signe d'effort. Attaques percutantes et chant rêveur : la grâce même, tout au long

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« C'est Slava qui m'a suggéré de composer les Préludes. Puis il est devenu trop occupé et nous a oubliés, moi et ma musique », explique Weinberg à Josef Feigelson, qui les créera à Tallinn en 1995 avant de les enregistrer pour Olympia (disque reparu chez Naxos). Le manuscrit de 1968 échoit finalement à Marina Tarasova, qui en a livré son âpre conception (Northern Flowers cf. no 681). Mais le véritable coup de génie vient de Gidon

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