L'Ami des Jardins - Le numéro 1105 du 29 juillet 2019

Dans les années 20, sur la Côte d'Azur, là où la France frôle l'Italie, Ferdinand Bac présentait le jardin des Colombières comme le merveilleux « bouquet de mes souvenirs méditerranéens ».Près de cent ans plus tard, on continue à s'en émouvoir avec lui. Écrivain, peintre et caricaturiste, c'est tardivement et sur la Riviera qu'il se

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Un grand rectangle de pelouse s'étirait à l'arrière de la maison et les allées étaient déjà tracées ; restait à couper les grands sapins qui mangeaient la lumière et l'espace. Le jardin est demeuré ainsi, calme et plat, jusqu'au premier coup de bêche (et bien d'autres) dès lors que Christine se décida : elle voulait un jardin de roses, enfin, des arbustes et des rosiers, des anglais joufflus qui fleuriraient tout l'été, des anciens aux parfums ravageurs, des plus sauvageons qui s'emmêleraient aux autres arbustes… Seulement,

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Vous avez sûrement remarqué que, si elles sont de couleurs différentes, ce n'est pas uniquement pour séduire votre œil. Roses, rouges, noires, vertes et jaunes, chacune aune saveur et des propriétés singulières. En effet, la nature des pigments qui déterminent la couleur de leur peau et de leur chair est en rapport, entre autres, avec la présence ou l'absence de lycopènes rouges et de bêtacarotène orange qui définissent leur goût.En revanche, ces colorations n'ont aucune influence sur leur rapidité à mûrir, et il existe, pour chaque type, des sélections précoces (55 à 70 jours), demi-sa i-son (70 à 85 jours) et enfin des tardives, ayant besoin de plus de 80 jours après plantation pour être récoltées.Pour une production soutenue et continue du début de l'été jusqu'au début de l'automne, il doit y avoir dans votre potager des représentantes de ces trois catégories, même si cultiver des sélections tardives présente toujours un risque au nord de la Loire. Dans ces régions, l'astuce consiste alors à ne pas lésiner sur le nombre de plants de tomates cerises, certes toujours plus longues à mûrir que les variétés à gros fruits, mais dont la récolte est quasi assurée.En ce qui concerne les soins, il est bon de tailler régulièrement, de biner pour

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Pour reconnaître une Malvacée, il n'est pas nécessaire d'être grand botaniste. Mauves, hibiscus, lavatères, roses trémières, abutilons ont en commun une corolle largement ouverte, aux pétales souples et soyeux, un pistil proéminent autour duquel sont agglutinées les étamines. Si le coton (Gossypium) est l'espèce la plus cultivée, de nombreuses autres intéressent le jardin d'ornement car elles fleurissent facilement et longtemps. Toutefois, elles ne poussent pas toutes de la même façon, ni ne possèdent la même durabilité : annuelle, bisannuelle, vivace ou arbustive, rustique ou non, il est important de bien faire le point pour savoir comment les cultiver ou les conserver.ANNUELLES OU VIVACES ?Parmi les premières annuelles et bisannuelles que l'on plante dans le jardin, il y a souvent des mauves.Seuls les lavatères (Lavatera trimestris) et la mal ope sont de pures annuelles, même s'il arrive aux plantules de survivre à un hiver doux. Un semis en place entre fin avril et mimai donne des plantes en fleurs dès la fin juin. Les grands pétales pourprés des mal opes sont très élégants,

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ADJ : Comment l'aventure de Semailles, votre entreprise, a-t-elle démarré ? Catherine : Au départ, j'ai travaillé pour Nature et Progrès, puis en 1999, après avoir constaté que 90 % du patrimoine légumier wallon avait disparu, et que le métier de semencier s'éteignait, j'ai créé Semailles. L'objectif était triple : retrouver les variétés belges envoie de disparition, aider les maraîchers à avoir accès à ce patrimoine légumier et redonner ses lettres de noblesse à ce beau métier de semencier. En 2003, mon mari Olivier a rejoint Semailles, ce

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