La Revue Nationale de La Chasse - Le numéro 860 du 16 avril 2019

En France, déclasser une espèce relève du parcours du combattant.Dans notre pays, un statut est sanctuarisé. Inscrit dans le marbre, il est comme les diamants. .. éternel. Pourtant, certaines espèces y compris protégées, voire même strictement protégées (la nuance est de taille si l'on se réfère à la convention de Berne), font l'objet de régulations administratives dont le loup, icône de la cause animale. D'autres, notamment allochtones(1) et/ou invasives, mériteraient que leur statut soit revu, pourquoi pas dans le cadre de la gestion adaptative. Rappelons que ce concept n'a pas pour vocation d'être universel. Appliquée durant un laps de temps déterminé, la gestion adaptative permet aussi de mieux répondre aux situations de crise en régulant des populations qui commettent des nuisances ou créent des déséquilibres : dégâts agricoles, compétition alimentaire, prédation, risques sanitaires ou d'hybridation. Difficile déclassement des espèces Le déclassement requiert des démarches fastidieuses y compris au niveau européen, qui peuvent ne pas forcément servir notre cause. « Pour certaines espèces, utiliser le terme de gibier dans le cadre d'un changement de statut me paraît peu judicieux, note Gérard Bedarida, président de l'ANCGG (Association nationale des chasseurs de grand gibier). S'il peut éventuellement s'appliquer au bouquetin - c'est déjà le cas en Suisse et en Espagne pour les sous-espèces ibériques - j'imagine mal que le loup soit un jour inscrit dans la liste, des espèces chassables. » Notre spécialiste classe les animaux susceptibles de changer de statut en trois familles : - Les espèces indésirables sur le plan du principe, exogènes et jugées envahissantes, qui sont pour certaines déjà chassables : le cerf sika, qui est soumis à plan de chasse ; le raton laveur et le chien viverrin,

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Chaque année hélas, nous déplorons des morts liées à la pratique de la chasse, même si la tendance est à une forte baisse grâce au travail effectué par nos fédérations en matière de sensibilisation à la sécurité, de prévention et de formation. Nous en voulons pour preuve le bilan des accidents de chasse relevés cette dernière saison qui, selon le flash info de la Fédération nationale des chasseurs (FNC) publié le 14 mars 2019, fait état de 7 morts, dont un non-chasseur (un vététiste). Nous attendons une analyse plus détaillée du réseau “Sécurité à la chasse” de l'ONCFS qui sera publiée en juin, mais pouvons d'ores et déjà affirmer que ce triste bilan, historiquement bas, est le plus faible jamais enregistré. Une argumentation outrancière Suite à un malheureux concours de circonstances, nous avons pourtant vécu un mauvais début de saison, notamment un mois d'octobre assombri par la mort de ce vététiste, tué suite à une imprudence inexcusable. Et nous déplorons tous ce malheur,

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Après avoir quitté Madrid sous la neige, nous prenons la direction de Cor-doba, une des principales cités andalouses qui mérite bien le détour (voir encadré). C'est de nuit que nous traversons le village de Villa-visciosa de Cordoba, avant d'emprunter une piste sur plus de 15 km qui nous mène face à un énorme portail, sur lequel un panneau très explicite nous signifie que le périple s'achève ici : Coto privado de caza.Il est déjà tard, mais pour les Espagnols c'est le moment de passer à table, et impossible pour nous de résister aux effluves qui s'échappent de la cuisine où sévit Vanessa, la femme du garde Oscar. Tous les deux sont nés au village et vivent à l'année sur la propriété qu'ils choient comme un bijou de famille. Nous sommes au cœur de la

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Aurélie Vignot et Christophe Perrier ont présenté une avalanche de nouveautés, dont la veste de traque Wildtrack Hybride à manches amovibles, alliant trois matières pour plus de souplesse et de confort, tout en restant très robuste et respirante. Pour l'approche, on retient la veste et le pantalon Actistretch en softshell, assurant protection contre les éléments, confort absolu et un look sportif bien ajusté. Faut-il encore présenter la crème de la crème des cannes de tir (Made in France) ?Oui, et tout particulièrement cette nouvelle version qui s'habille d'un cuir fin arborant un orange superbe pour être bien visible

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Le Luzerner laufhund, que nous appellerons familièrement “le lucernois”, est, sans confusion possible avec le bleu de Gascogne, le chien courant suisse à robe bleu. En effet puisqu'il n'existe depuis 1933 qu'une seule race de courants suisses, dont chacune des quatre variétés porte le nom de son canton d'origine et une robe différente. Autre détail cocasse concernant son identité, la Confédération helvétique possédant plusieurs langues officielles, l'Allemand, l'Italien et le Français, plus le Romanche, c'est l'Anglais qui fait foi pour le standard. En ce qui concerne le lucernois, lors de l'exposition canine en 1939 à Zurich organisée à l'occasion de la grande Exposition nationale suisse, seuls six sujets de cette variété furent inscrits. Une autre présentation organisée à Delémont, dans le Jura, en 1944 réunit aussi quelques bons sujets de la

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Voilà près de cinq mois que nous “vivons” avec la Pantera, une déclinaison de la Sauer 100 dont les lignes s'inspirent des armes de sport pour assurer fonctionnalité et confort… Crosse anatomique On aime ou on n'aime pas, mais il faut reconnaître aux crosses synthétiques des avantages fonctionnels incontestables : insensibilité aux chocs et conditions atmosphériques, facilités pour positionner inserts et accessoires et possibilité de formes complexes et réglables. C'est sur ce dernier critère, dérivé des armes de

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