La Revue Nationale de La Chasse - Le numéro 867 du 19 novembre 2019

La pleine lune a véhiculé bien des superstitions à travers les âges. Pics de natalités, perturbations du sommeil, pulsions agressives chez l'homme et l'animal (ne parle-t-on pas d'individus aux tempéraments "lunatiques" ?), poussées végétales et des cheveux, boutées migratoires... Une chose est sûre : l'astre lunaire exerçant une forte influence sur le cycle des marées et plus généralement sur les milieux liquides, il n'est pas sans effet sur les mouvements des oiseaux en bord de mer. Des évènements liés à la pleine lune Certains pêcheurs y croient dur comme fer, et utilisent des "tables so-lunaires" qui leur indiquent l'heure à laquelle le poisson sera mordeur, selon que la lune est pleine, montante ou descendante. Chez les chasseurs, la tradition orale veut que les nuits de pleine lune soient plus propices aux migrations, la luminosité facilitant l'orientation des oiseaux. Par contre, le débat sur l'influence de la lune à la chasse reste ouvert, aucune étude scientifique digne de ce nom n'ayant jamais été publiée sur ce sujet. La nuit, tout un petit monde se trouve sous l'influence de la lune et de ses quartiers. Le clair de lune étant plus propice aux attaques de renards et de mustélidés, les petits rongeurs préfèrent la lune noire pour s'activer, s'assurant ainsi une sécurité toute relative car ils demeurent la proie des chouettes et des hiboux. 80 % des amphibiens vivent la nuit, avec des pics d'activité en phases de lune montante, et s'accouplent durant les nuits de pleine lune qui facilitent la reconnaissance des sexes. Au Mexique, lors de la pleine lune, des bancs d'espadons, des cétacés et autres prédateurs se réunissent chaque année au même endroit pour chasser les sardines, selon un cycle immémorial. La pleine lune de novembre induit d'autres phénomènes tels que la reproduction du corail en Australie, ou la migration spectaculaire vers lamer de crabes terrestres à Christmas Island, dans l'Océan Indien. Des milliers de crustacés envahissent alors les bois et traversent

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter La Revue Nationale de La Chasse n°867 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

Inutile de revenir sur les causes de la raréfaction du lapin de garenne dans nos campagnes. Tout le monde les connaît et dans le dédale de raisons qui ont précipité l'espèce vers sa perte, chacun retient celle qui lui semble la plus probante. Pour autant, certains irréductibles amateurs de ce gibier, aussi emblématique de la France que la baguette et le saucisson, maintiennent ici ou là des populations de lapins qui suffisent à leur plaisir de le chasser, le plus souvent avec des meutes de petits courants. Ont-ils un secret, une potion magique ? Non, mais une détermination sans faille et une volonté affichée et assumée d'entretenir l'espèce sur leurs territoires. Car si nous avions parlé à nos aïeux de "gérer" le lapin, ils nous auraient certainement ri au nez, il n'existe plus à présent le moindre animal sauvage qui ne nécessite pas un pilotage d'experts pour espérer subsister dans cet environnement, que certains veulent s'approprier par sanctuarisation. Et la gestion des espèces de gibier, aujourd'hui adaptative, est un exemple supplémentaire de la place importante que nous tenons, nous chasseurs, dans l'environnement, la nature dite ordinaire et les écosystèmes. Intérêts au pluriel ! À vrai dire, l'intérêt d'avoir des

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter La Revue Nationale de La Chasse n°867 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

La gélinotte est sans doute le plus discret et le plus facétieux de nos petits gibiers à plume européens. Elle se fait bien discrète en France(1) , mais elle est encore très présente dans les pays scandinaves où elle fait l'objet de chasses spécifiques. Si quelques Italiens sont complètement "mordus" de celle qu'ils nomment francolino, au point de traverser toute l'Europe pour elle, le chasseur français, considère souvent qu'elle est un gibier aléatoire, et donc annexe, vu parfois à l'occasion d'une chasse au grand tétras ou au tétras-lyre, voire pendant une traque à l'élan. C'est d'ailleurs dans ce contexte que nous avons eu la chance de la rencontrer, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle ne nous a pas laissés indifférents. Rencontre furtive, mais émue Tout d'abord, on peut affirmer qu'un tête à tête avec la gélinotte des bois se mérite. C'est

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter La Revue Nationale de La Chasse n°867 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

Dans le vaste marais de Mazerolles, un lieu particulièrement apprécié par la gente ailée, les options pour chasser sont nombreuses. Ils sont devenus rares, les marais suffisamment grands et calmes pour que l'on puisse y rencontrer des canards en activité tout au long de la journée. En Loire Atlantique, au nord-est de Nantes, celui de Mazerolles, qui préserve la capitale régionale des débordements de l'Erdre en fait partie, avec ses quelques 700 hectares de zones humides, ses canaux et ses grands étangs. Gérée et valorisée par Pierre Hoflack et Jean-Gilles Rialland, cette zone humide a reçu plusieurs reconnaissances internationale, dont les honneurs Laurent Perrier. Elle accueille tout au long de l'année une avifaune aquatique riche et variée, qui y jouit, la grande majorité du temps d'une quiétude appréciée par

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter La Revue Nationale de La Chasse n°867 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

“Attention, là, à vous ! ” La traque n'a pas encore réellement commencé, mais déjà Laurent Thireau a déniché ses premiers faisans. Alors qu'il faisait le tour d'un petit bosquet avant d'entrer dans l'enceinte traquée, le maître des lieux est tombé sur la première volée du jour. Une boule dorée surgit entre les arbres et s'engouffre dans l'espace laissé en arrière par la ligne de rabatteurs qui s'apprêtait à s'élancer. Comme d'autres, je salue l'oiseau d'un coup de fusil sans conséquence. La journée est lancée. Au loin, les postés savent que le bal a commencé. Et ceux qui doutaient encore de la difficulté du tir du faisan vénéré sont rassurés. « Il va falloir faire mieux que ça, glisse Laurent Thireau avec un sourire en entrant sous les pins. Il faut vraiment les prendre loin devant ! » Mieux vaut ne pas oublier ce conseil, car au Domaine du bois de Reusse, à chaque chasse

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter La Revue Nationale de La Chasse n°867 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

Mais où s'arrêteront-ils chez Solognac ? C'est la question que l'on se pose en marchant avec ces Crosshunt 500 Renfort aux pieds. Certes, elles ont l'air qualitatif avec leurs pare-pierres avant et arrière (1,5 mm d'épaisseur) dont l'avant est désormais doté d'une double piqûre en fil waterproof, au même titre que la tige (notre modèle de présérie n'en était pas pourvu), sans parler de la croûte de cuir bien épaisse et de la semelle tri-densité qui inspire confiance. Mais à ce prix il doit y avoir un lièvre ! Un confort absolu, sur tous les terrains C'est d'ailleurs en plaine que nous les avons étrennées, et où leur maintien est tout aussi appréciable que leur étanchéité assurée par une membrane imper-respirante. La tige est suffisamment haute pour

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter La Revue Nationale de La Chasse n°867 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.