Janvier 1969, six mois avant l'exploit. En conférence de presse, un journaliste pose une question, simple en apparence : qui, du commandant Neil Armstrong ou du copilote Buzz Aldrin, sera le premier à sortir du module et à marcher sur la Lune ? Les deux astronautes ne savent pas quoi répondre. Et pour cause, ce n'est pas encore décidé, car la Nasa hésite. Pourtant, tout semble désigner Buzz Aldrin puisque, lors des précédentes missions, c'était les copilotes qui s'étaient chargés des sorties dans l'espace. Sauf que les responsables de la Nasa savent que le premier homme qui marchera sur la Lune deviendra une légende. En plus d'être LE héros américain, il sera un héros pour l'humanité. C'est ainsi qu'ils en arrivent à la conclusion qu'il faut que ce soit Armstrong, un homme tranquille, incroyablement sûr de lui… à l'opposé de l'incontrôlable Aldrin, plus émotif et avide de reconnaissance. Finalement, trois mois avant le décollage de la mission Apollo 11, l'annonce est faite : ce sera Armstrong. La raison officielle : dans la cabine, celui-ci sera assis plus près de la porte, justifie la Nasa. On sait aujourd'hui que c'était une fausse excuse.
La descente finale jusqu'à la Lune était ce qui préoccupait le plus Neil Armstrong : cela n'avait jamais été fait auparavant, et pouvait donc mal se passer. Et c'est exactement ce qui a failli se produire. Au cours de la descente du module lunaire, Armstrong constate en effet que l'ordinateur de bord les entraîne vers la pente d'un grand cratère entouré d'un champ de roches, de la taille d'une grosse voiture ! Le terrain est trop escarpé pour atterrir en toute sécurité. À 150 m de la surface de la Lune, Armstrong décide alors de
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