Dans la bouche de tous ceux qui approchèrent Jim Clark au cours de sa carrière, ceux qui le côtoyèrent, qui le regardèrent évoluer au centre des paddocks, qui, du bord des pistes, le virent piloter, une seule évidence, un seul mot revient sans cesse pour le définir : l'élégance. Comment peut-on être si élégant et piloter de façon aussi fluide une machine telle qu'une F1, déjà peu commode à l'époque ? Comment peut-on se montrer aussi courtois, correct et avenant dans la vie de tous les jours ? Autrement dit, à la ville comme à la campagne. Car la campagne fut son premier horizon. L'un des premiers cadeaux d'enfance que lui fit son père fut une baguette de berger et un chien pour garder les moutons de la grosse ferme familiale, où l'on jouait au ping-pong l'été et au Monopoly l'hiver. Les Clark étaient des gens sérieux, éduqués et attachés à la terre.
Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Auto Plus n°1941 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.
Voir plus