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Guerres & Histoire - Le numéro 87 du 16 octobre 2025

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La Une de Guerres & Histoire n°87 du 16/10/2025

Au sommaire de ce numéro

Guerres & Histoire 87 UN ACHILLE FABRIQUÉ À ROME

UN ACHILLE FABRIQUÉ À ROME

Achilles Romæ existimatus est : « Il a été considéré comme l'Achille de Rome. » C'est ainsi que le grammairien Festus désigne Lucius Siccius Dentatus, dans une formule qui le place d'emblée hors du commun des mortels. De Pline l'Ancien à Ammien Marcellin, les auteurs antiques convergent : Denta-tus incarne l'idéal du guerrier romain. Héros de la Res publica , tribun de la plèbe, martyr du pouvoir tyrannique des décemvirs, il rassemble toutes les caractéristiques du citoyen-soldat bravant la mort pour le bien général et mérite ainsi les plus hauts honneurs. Mais cet homme a-t-il vraiment existé ? Ou n'est-il qu'un mirage historiographique ? La figure de Lucius Siccius Dentatus (514-449 av. J.-C.) se situe à la lisière de l'épopée et de la propagande. Les récits minutieux de ses exploits contrastent avec l'extrême rareté des sources contemporaines. Au Ve siècle av. J.-C., Rome n'est encore qu'une cité italienne parmi d'autres, dans laquelle les usages de l'écrit demeurent limités. Les rares documents susceptibles de préserver la mémoire des événements sont lapidaires, au sens propre comme figuré : ce sont les Fastes triomphaux, ces tables inscrites dressant la liste des généraux victorieux depuis la fondation de Rome, ou bien les Annales des pontifes, qui recensent les événements marquants de chaque année. C'est sur ce

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Guerres & Histoire 87 AUX ORIGINES DU CONFLIT LE TESTAMENT DE L'ENSORCELÉ

AUX ORIGINES DU CONFLIT LE TESTAMENT DE L'ENSORCELÉ

Messieurs, voilà le roi d'Espagne… C'était l'ordre du Ciel ; je l'ai accordé avec plaisir. Le 16 novembre 1700, Louis XIV présente en ces termes son petit-fils, Philippe d'Anjou, à une foule de courtisans estomaqués. Le roi d'Espagne Charles II, qui vient de mourir, a désigné comme successeur, contre toute attente, un membre de la famille Bourbon. « Il n'y a plus de Pyrénées ! » s'écrie l'ambassadeur espagnol à Paris. Accepter le testament du roi défunt n'a pas été un choix facile. Louis XIV est conscient que l'union familiale entre les deux plus grands royaumes européens entraînera un bouleversement durable des équilibres géopolitiques. Mais s'il craint la réaction des autres puissances du continent, le Roi-Soleil n'imagine pas l'ampleur de la crise qu'il est en train d'inaugurer, et encore moins que celle-ci va mener son royaume tout entier au bord de la ruine. PENDANT 40 ANS, TOUTE L'EUROPE ATTEND CE QUI ADVIENDRA QUAND CHARLES RENDRA ENFIN L'ÂME. En 1700, l'espace réuni sous la couronne d'Espagne est encore le plus grand du monde. C'est un mastodonte territorial en Europe, possédant les Pays-Bas méridionaux (la Belgique actuelle) et une bonne part de l'Italie - Milan, Naples et la Sicile. L'Espagne dispose en outre d'un empire colonial « où le soleil ne se couche jamais », de l'Amérique latine (Mexique et Pérou) jusqu'aux Philippines. Malheureusement, la splendeur militaire du XVIe siècle s'est ternie au siècle suivant, sous les coups de boutoir des Hollandais, des Anglais et surtout des Français. De prédateur, le royaume d'Espagne est devenu la proie de ses adversaires. Portrait d'un consanguin Jusqu'en 1700, la couronne de

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Guerres & Histoire 87 GUERRE SUR MER L'UTILE SACRIFICE DE LA ROYALE

GUERRE SUR MER L'UTILE SACRIFICE DE LA ROYALE

Qu'il est loin le temps de l'Invincible Armada… Quand la guerre éclate, l'Espagne ne possède plus qu'une poignée de galions. Louis XIV aligne pour sa part 108 vaisseaux en 1700, mais ceux-ci doivent affronter 127 bâtiments britanniques et 83 néerlandais. C'est donc avec un rapport de force défavorable d'un contre deux et un outil usé (voir encadré) que Jérôme de Pontchartrain, secrétaire d'État de la Marine depuis 1699, mène quatre missions parallèles. 1 GARANTIR L'ARGENT DES AMÉRIQUES Si la France de Louis XIV peut financer la guerre en s'appuyant sur une fiscalité (relativement) efficace, il n'en va pas de même pour l'Espagne, dépendante de l'argent du Pérou et du Mexique ainsi que de l'or de Colombie. Incapable de protéger la Flota de Indias, le convoi annuel chargé de rapatrier les métaux précieux, Madrid s'en remet à Paris. Ce qui ne va pas sans mal : l'Espagne métropolitaine est plutôt favorable aux Bourbons, mais les colonies d'Amérique n'ont pas oublié le sac de Carthagène par Pointis et du Casse en 1697 - quatre ans seulement avant le changement d'alliance. Envoyée en avril 1701, une première escadre est éconduite par les gouverneurs locaux. Quand Châteaurenault réussit une nouvelle tentative en septembre, la guerre avec l'Angleterre a éclaté et la Royal Navy est à ses trousses. Le convoi de 56 voiles évite les vaisseaux de l'amiral Benbow. Mais la base de Cadix est bloquée au retour par l'amiral Rooke et les Espagnols, qui redoutent que Versailles mette la main sur l'argent, refusent d'aller en

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Guerres & Histoire 87 HUITIÈME PILIER DE LA SAGESSE BRITANNIQUE

HUITIÈME PILIER DE LA SAGESSE BRITANNIQUE

1 UNE ICÔNE BRITANNIQUE D'ORIGINE AMÉRICAINE Contrairement à beaucoup de puissances du XIXe siècle favorisant un armement de conception nationale, le Royaume-Uni choisit en 1871 le fusil Martini-Henry, évolution suisse d'une arme américaine. Cet engin robuste, emblématique de la colonisation victorienne, est en service quand, en 1886, la France bouscule le monde de l'armurerie. Le fusil Lebel (cf. « G&H » nº 72) tire non seulement une cartouche à « poudre sans fumée » qui évite de noyer le fantassin dans un brouillard blanc (trahissant en outre sa position), mais son magasin de huit cartouches de 8 mm (plus deux dans l'arme), sous le canon, permet aussi un feu

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Guerres & Histoire 87 LA GUERRE DE SUCCESSION D'ESPAGNE

LA GUERRE DE SUCCESSION D'ESPAGNE



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Guerres & Histoire 87 UTRECHT LE NOUVEAU VISAGE DE L'EUROPE

UTRECHT LE NOUVEAU VISAGE DE L'EUROPE

Les traités d'Utrecht sont un ensemble de textes signés en avril 1713 entre la France d'une part et la Grande-Bretagne, la Prusse, la Savoie, le Portugal et la Hollande d'autre part ; puis entre l'Espagne et l'Angleterre puis la Savoie. Ils sont suivis, après une aventure militaire en solitaire de l'empereur, par les traités de Rastatt. L'Espagne ne signe une paix officielle avec Charles VI, l'ex-Charles III évincé de Madrid, qu'en 1720. Ces textes sont l'occasion d'un grand chambardement où territoires et titres passent de main en main. Généreusement récompensés de leur duplicité, les Britanniques reçoivent confirmation de ce qu'ils avaient obtenu dans les Préliminaires de Londres : ils s'arrogent Gibraltar, Minorque, le détroit et la baie d'Hudson, Terre-Neuve et l'île antillaise de Saint-Christophe. Plus important peut-être, leurs marchands obtiennent la destruction de la forteresse de Dunkerque, épouvantable nid de corsaires. Enfin, ils gagnent l'attribution du très lucratif Asiento de negros, le monopole du commerce des esclaves avec l'Amérique espagnole.

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