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Guerres & Histoire - Le numéro 88 du 18 décembre 2025

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La Une de Guerres & Histoire n°88 du 18/12/2025

Au sommaire de ce numéro

Guerres & Histoire 88 AU COMMENCEMENT ÉTAIT LE STURMGEWEHR

AU COMMENCEMENT ÉTAIT LE STURMGEWEHR

La guerre de 1870-1871 ayant démontré l'efficacité du feu de l'infanterie, le fusil à répétition manuelle se généralise dans les années 1880. En 1914, il a atteint un degré de perfection qui reste inégalé. Fiable et sûr, portant à plus de quatre kilomètres et assez précis pour que rien de visible ne se sente en sécurité, le fusil est, au début du XXe siècle, une merveille de balistique appliquée. Si certaines armes sont perfectionnées au-delà du raisonnable, à l'image des multiples systèmes de visée empilés sur le Springfield 1903 américain, chaque armée revendique pour la sienne des performances exceptionnelles. Le Canada proclame que son Ross (cf. « G&H » nº 80) est le plus précis du monde. L'Allemagne jure que son Mauser est le plus fiable et le frappe d'une mention « Mauser original » afin que le soldat étranger, jusqu'au fond du Pérou, sache qu'il ne confie pas sa vie à une contrefaçon. Avec une longueur atteignant souvent 1,30 mètre, les fusils de 1914 ont aussi vocation à être de robustes « manches à baïonnettes » pour les charges foudroyantes et décisives qui doivent conclure le combat entamé à des kilomètres par des feux de salve . Champion présumé de l'armement mondial, le fusil d'infanterie est pourtant rejeté sur le banc de touche dès 1914. Il est éclipsé par la mitrailleuse et le canon à tir rapide pour le feu, et pour le corps-à-corps par le pistolet et surtout la grenade. Humiliation suprême, une simple pelle se révèle plus

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Guerres & Histoire 88 KALACHNIKOV, UNE ICÔNE SOVIÉTIQUE

KALACHNIKOV, UNE ICÔNE SOVIÉTIQUE

Il existe de nombreuses versions de la geste héroïque de Kalachnikov et de la conception de son arme. L'histoire canonique de l'époque soviétique, reprise plus ou moins fidèlement par le héros lui-même après la chute de l'URSS, enchaîne une série de tableaux édifiants, qui démarre juste après la Grande Guerre. Né en 1919, le jeune paysan Mikhaïl Timofeïevitch Kalachnikov est mobilisé dans une unité de chars. Zélé et ingénieux, il y invente un dispositif novateur : on évoque en général un compteur d'heures-moteur bien utile à la maintenance des chars - une façon, aussi, de rappeler au lecteur de la revue des soldats, Krasnoarmeets , la nécessité de bien entretenir le matériel. Son mérite n'échappe évidemment pas au regard d'un chef prestigieux : Joukov lui-même lui aurait offert une montre… Un détour par la case prison Modèle de soldat soviétique, Kalachnikov démontre qu'il est aussi brave que malin : devenu sergent, il est grièvement blessé au bras quand un coup direct traverse le blindage de son char à la bataille de Briansk, en 1941. Échappant à l'encerclement pour parvenir à l'hôpital, le héros décide alors de s'y consacrer à la conception d'une arme pouvant surclasser les redoutables Schmeisser allemands (voir encadré) . Il profite pour cela de la bibliothèque de l'établissement, opportunément garnie en ouvrages sur les technologies armurières, et du contact de son voisin de dortoir, un officier féru de technique (ou, dans la version soviétique, un employé de magasin devenu fantassin dans une

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Guerres & Histoire 88 L'AK-47, UN REJETON DE L'ARMÉE ROUGE

L'AK-47, UN REJETON DE L'ARMÉE ROUGE

En 1941, l'Armée rouge est équipée de façon conforme aux standards internationaux de l'époque : un fusil-mitrailleur alimenté par chargeur, le DP-28, un fusil d'infanterie à répétition - une version simplifiée et raccourcie d'un modèle de la fin du XIXe siècle, le Mosin-Nagant M91/30 (pour modèle 1891, modifié 1930) - et, à dose homéopathique, les PPD (acronyme du russe Pistolet Poulemiot Degtyareva , « pistolets-mitrailleurs Degtiarev ») modèle 34, 38 et 40. Les efforts de modernisation ont également débouché, dans le domaine de l'armement portatif, sur l'adoption d'un fusil semi-automatique, le SVT-40 (pour Samozaryadnaya Vintovka Tokareva , une arme conçue par Fiodor Tokarev). Il est plus coûteux et complexe d'entretien que le fusil d'infanterie à répétition, et sa distribution reste donc limitée à des troupes choisies. La petite mère du fusil d'assaut Entre autres tares, la guerre d'Hiver de 1939-1940 contre la Finlande révèle un manque chronique de pistolets-mitrailleurs (PM). À l'instar des Britanniques avec le Sten, les Soviétiques adoptent alors un nouveau PM adapté à une production de masse, le PPSh-41 (pour Pistolet Poulemiot Shpagina , conçu par Chpa-guine), bientôt populaire sous le surnom affectueux de « Pépécha ». Item sans titre Si le PPSh-41 reste classique d'un point de vue technique, sa production en masse permet aux Soviétiques de l'employer de façon innovante à partir de 1942 avec la création, dans certains régiments d'infanterie, d'une compagnie entièrement armée de PM. Utilisées lors des assauts, parfois montées

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Guerres & Histoire 88 LE BORGNE INVAINCU DE LA RÉVOLUTION HUSSITE

LE BORGNE INVAINCU DE LA RÉVOLUTION HUSSITE

On ne sait pas grand-chose des premières années de la vie de Jan Zizka. Il serait né aux alentours de 1360 près du bourg de Trocnov, en Bohême-du-Sud. Dans cette région de forte implantation germanique, il a sans doute été très tôt sensibilisé à la défense de l'identité tchèque. D'abord appelé Jan de Trocnov, il devient Jan Zizka (le Borgne, en tchèque) après la perte accidentel d'un œil. Issu d'une famille de petite noblesse pauvre, il doit vendre son domaine. Déclassé, il survit en se plaçant comme veneur au service du roi de Bohême Venceslas IV. La légitimité de ce dernier est contestée par son demi-frère, Sigismond, roi de Hongrie, et la querelle dégénère en guerre de clans féodaux. Zizka s'y loue comme mercenaire. Des rapines au repentir Durant quinze ans, il mène de petites bandes de chevaliers errants dans une guérilla difficile à discerner du brigandage qui dévaste la Bohême. Il y apprend le métier des armes, l'art d'utiliser le terrain, la mobilité, la recherche de la surprise. En 1409, un de ses frères est capturé et décapité. Redoutant de le rejoindre sur le billot, Zizka accepte le pardon offert par Venceslas. C'est peut-être le roi qui lui conseille de se faire oublier en allant prêter main-forte aux Polonais en lutte contre les chevaliers Teutoniques. Zizka participe à la bataille de Tannenberg sans que l'on connaisse son rôle précis. Toujours est-il que, nanti d'une réputation toute fraîche de héros d'une guerre juste menée au nom des Slaves, il rentre à Prague en 1411 pour tenir un

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Guerres & Histoire 88 AK-47 L'ARME DU SIÈCLE

AK-47 L'ARME DU SIÈCLE



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Guerres & Histoire 88 UNE EXCLUSIVITÉ LONGTEMPS SOVIÉTIQUE

UNE EXCLUSIVITÉ LONGTEMPS SOVIÉTIQUE

Bien qu'ils aient pu l'observer en action, le capturer et l'étudier, les Alliés occidentaux s'intéressent étrangement peu au Sturmgewehr (StG), pour plusieurs raisons pas toujours mauvaises. La première est que le StG a été moins déployé à l'Ouest qu'à l'Est, de sorte que les quelques exemplaires dispersés dans les unités n'ont pas eu d'impact notoire sur les combats. Les Anglo-Américains ne l'affrontent en quantité notable que lors de la bataille des Ardennes, à la toute fin 1944, deux ans après la capture du premier MKb 42 par les Soviétiques. Enfin, les Occidentaux sont si impressionnés par la mitrailleuse allemande MG42 qu'elle accapare leur attention. Ils vont, dans les années suivantes, s'ingénier à développer des avatars de cette arme économique, fiable, polyvalente, mobile et d'une grande puissance de feu - sans toujours y parvenir. La France a récupéré et installé à l'atelier de Mulhouse une bonne partie du bureau d'études de la firme allemande Mauser. Pendant

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