Le monde sauvage et celui modifié par l'homme étant cruels, les différents gibiers de nos contrées ont bien des raisons de mourir autrement que fauchées par le plomb ou la balle du chasseur. Mais de l'avis de tous les spécialistes des différentes espèces sur lesquelles nous nous sommes penchés, il est délicat de définir précisément l'importance de tel facteur par rapport à un autre, et de les hiérarchiser. L'étude est en effet complexe, puisque tous les animaux qui meurent sont loin d'être analysés dans leur ensemble. Ainsi, par exemple, chez les oiseaux bagués la très grande majorité des bagues retrouvées le sont par des chasseurs qui viennent de prélever l'oiseau lors d'une chasse. Cela ne veut pas dire pour autant que la plus grande proportion des oiseaux trépassent sous le plomb des chasseurs. Tous ceux morts pendant le périple migratoire, au nid dans une zone humide inaccessible, ou encore mangés par leurs prédateurs, et qui ne sont ainsi jamais découverts, échappent à toute comptabilité en la rendant de facto imprécise. Ensuite, les facteurs de mortalité
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