En ce matin d'octobre, il pleut sur La Motte-en-Champ-saur (Hautes-Alpes). À l'heure du départ, les sommets ont la tête dans les brumes qui tardent à disparaître. À l'approche de la Toussaint, la montagne est encore vêtue de son manteau d'automne. Sa tête, pourtant, est déjà parée de la blanche couronne qu'elle retrouvera l'hiver venu. Deux jours plus tôt, un chaud soleil régnait, laissant flotter dans l'air un parfum d'été indien. Un démarrage sportif Alors qu'il équipe Maho, Lord et Gangsta, trois setters anglais, de leurs colliers GPS, Johan songe à cette nouvelle donne météorologique. “Le changement de temps peut avoir du bon, les coqs vont être redescendus sous la neige, et c'est là qu'on va aller les chercher”. Mais avant de charger le fusil et de démarrer la quête, il faut déjà grimper : l'oiseau se mérite. Notre terrain de jeu du jour n'est “que” 400 m plus
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