La Revue Nationale de La Chasse - Le numéro 934 du 18 juin 2025

Positionné sur un éperon rocheux surplombant la station thermale de La Bourboule, et lui-même dominé à la fois par les crêtes du puy de Sancy qui barrent l'horizon et, plus près, par le piton volcanique de la banne d'Ordanche, Murat-le-Quaire est un village typique des monts d'Auvergne, avec ses massives bâtisses aux toits de lauze. Situé à une altitude de 1 010 m et peuplé de 486 habitants, il domine aussi l'une des quatre vallées glaciaires issues des monts du Sancy : celle de la Haute Dordogne, qui y prend sa source. Nous sommes ici dans un sanctuaire de la nature, habité par un bestiaire extrêmement riche et varié comportant des espèces typiquement montagnardes. Au nombre d'une trentaine, les chasseurs sont regroupés au sein d'une société communale de chasse présidée par Fabrice Moneron.“ Le temps dans ces montagnes semble alors s'arrêter. ” Des paysages de montagne diversifiés L'Auvergne, c'est peu de le dire, est un pays de grands espaces. Et les abords de Murat-le-Quaire nous en fournissent une nouvelle preuve avec quelque chose en plus : une étonnante diversité paysagère. Le village est dominé par les pentes abruptes du

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Lorsque les frères Josef et Franz Werndl fondent leur entreprise Josef und Franz Werndl & Comp. , Waffenfabrik und Sägemühle en 1864, ils sont loin d'imaginer le rôle qu'ils vont jouer dans l'histoire de l'Autriche et dans celle des armes en général. En effet, en 1866, après la débâcle de l'Autriche face à la Prusse dont les soldats étaient équipés de fusils à aiguille Dreyse, il fallait trouver une arme capable d'éviter de tels schémas à l'avenir. Inutile de chercher bien longtemps, puisque Josef Werndl, aidé de son chef d'atelier Karl Holub, vient d'inventer le fusil tabernacle. La dénomination de cette arme est inspirée par l'église où, selon la légende, Josef a trouvé l'inspiration alors qu'il priait et a eu une vision. Dans les faits, ce premier fusil autrichien à rechargement par la culasse est appelé le « Werndl-Holub M1867 ». Il est simple, fiable et abordable, trois raisons suffisantes pour convaincre l'archiduc Franz Karl d'en commander plusieurs milliers pour équiper son armée, et propulser les effectifs de l'entreprise qui passent très vite de 500 à 6 000

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La Mauser Waffenfabrik d'Oberndorf, dans son ère moderne, n'en est pas à son coup d'essai en matière de carabine à réarmement linéaire. En 1996, la M96 apparaissait comme un coup de tonnerre dans un monde où les armes de ce type tenaient soit du fusil de guerre, soit de l'élitisme ! Malheureusement, et malgré l'absence du catalyseur de mauvaises nouvelles que sont les réseaux sociaux, la M96 a souffert de quelques problèmes de jeunesse (à l'image de presque toutes les armes), allègrement relayés et amplifiés, qui porteront préjudice à sa carrière, par le fait assez courte… Sa présentation intervenant juste à la suite de celle de la Blaser R93, ceci explique en partie cela !

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Les efforts des fabricants sont évidents et augurent, si ce n'est un retour en force de ce calibre traditionnel, du moins un maintien efficace sur le terrain des armes qui revêtent un aspect patrimonial. Ces quatre munitions, encartouchées dans des douilles mesurant 67 mm de longueur, développent des pressions standards et sont chargées de billes permettant leur usage dans tous les canons, y compris ceux dotés d'un fort rétreint. La douceur globale de ces cartouches engage à les utiliser sans restriction dans les armes fines datant du début du siècle, chambrées pour le fameux

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En ce 14 mai, deuxième jour de notre tentative pour croiser les corneilles qui prospèrent aux abords de la métropole lilloise, nous retrouvons Bernard Cocqueel, notre hôte, en son petit paradis de la ferme de La Jardine Hier, endroit hors du temps où, bien qu'officiellement retraité, il continue avec son épouse, sa fille et son petit-fils à cultiver fruits et légumes. Car Bernard n'est pas du genre à raccrocher… à commencer par le fusil. Et il est vrai que sur la route qui, sur quelques kilomètres sans transition presque, nous fait passer de l'effervescence de la métropole lilloise, son réseau routier congestionné, ses tours de verre et de béton et ses zones d'hyperactivité, à une parenthèse bucolique enchantée, nous ne comptons plus les pies et les corneilles.La bonne stratégieMalgré cette abondance de becs droits, nous n'étions pas parvenus, deux semaines auparavant, à mettre le moindre

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Antony Merle des Isles, landais d'adoption, est né au milieu des chiens, fils d'un éleveur et juge de travail en concours. Ses parents divorcent durant son enfance, et sa mère se prend d'amour pour un nouvel homme : un dresseur de chiens. Il grandit donc dans ces deux univers, l'élevage et le dressage : « J'ai toujours baigné dedans », sourit-il. Adolescent, quand vient l'heure des choix, il ne sait pas vraiment quoi faire, mais ne tergiverse finalement pas très longtemps : il aime les chiens, le dressage, le travail au grand air et la liberté. Ce sera son métier, un métier passion : « Je ne connais pas les trente-cinq heures, ni les dimanches,

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