La Revue Nationale de La Chasse - Le numéro 935 du 16 juillet 2025

Item sans titre Le ciel s'éclaircit à peine lorsque nous quittons un chemin de champ pour entrer sur une vaste parcelle de blé récolté quelques jours auparavant, selon les propos de Diego, notre guide. Un prénom qui n'évoque pas franchement les sagas nordiques ; d'ailleurs, l'accent du personnage trahit d'emblée des origines transalpines. Ses ancêtres les Romains n'étaient jamais parvenus aussi loin, mais Diego l'a fait et le fait depuis seize ans chaque année, accompagné de ses fidèles drahthaars. Guide de chasse à temps plein, il rejoint au mois d'août le territoire suédois de Trolle-Ljungby où il s'installe pour y accueillir ses clients du monde entier. En effet, implanté sur les rives de la mer Baltique, le territoire de Trolle-Ljungby qui couvre quelque 12 000 hectares partagés à

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Item sans titre En 2011, lorsque Jean-Baptiste Burel fabrique quelques t-shirts pour ses frères et ses copains, il était loin de s'imaginer où cela le mènerait… Quatorze ans plus tard, la marque a submergé les marais. Dans toutes les installations ou presque, des tonnes landaises aux huttes intérieures, en passant par les gabions du Nord, les chasseurs de gibier d'eau arborent fièrement pulls, vestes et autres t-shirts ornés de l'emblématique tête de canard. Item sans titre Mais aujourd'hui, au-delà de l'insigne identitaire, de la mode et de l'esthétique, la marque trace la voie d'un projet bien plus ambitieux. Une ambition qui fait la fierté de son créateur, Jean-Baptiste Burel, et qui a été annoncée officiellement le 6 juillet dernier lors du Salon des migrateurs de Cayeux-sur-Mer : aujourd'hui, Gabion Unlimited n'est plus seulement une marque, elle possède désormais sa fondation « capable de défendre les oiseaux migrateurs, leur milieu, mais aussi

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Item sans titre Situé au cœur d'une nature généreuse, le Domaine de Sandricourt possède une histoire prestigieuse, enracinée depuis le Moyen Âge. Initialement propriété de la famille d'Hédouville, ce domaine est notamment célèbre pour avoir accueilli, en 1493, le remarquable Pas d'armes de Sandricourt. Dans un contexte politique délicat, ce tournoi exceptionnel réunit plus de 4 000 personnes, dont les chevaliers et seigneurs les plus influents du royaume de France. Au fil des siècles, la propriété change plusieurs fois de mains : elle passe de la famille de Saint-Simon à celle de de Banne, puis devient une baronnie. L'ancienne forteresse médiévale disparaît progressivement au siècle, laissant comme unique témoin du passé une chapelle historique. Item sans titre Durant la majeure partie du siècle, le domaine appartient à la famille de Beauvoir, qui en fait un lieu de chasse

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Les membres du CNCFS, où siège la Fédération nationale des chasseurs (FNC), ont approuvé à une majorité de 75 % une ouverture anticipée du cerf au 1er juin, réclamée par plusieurs fédérations départementales de chasseurs situées notamment en zone de montagne et par l'Association nationale des chasseurs de montagne (ANCM), qui en avait formulé la demande voici plusieurs années alors qu'elle était présidée par Jean-Luc Fernandez, actuel président de la fédération des chasseurs de l'Ariège. Un projet mal compris Ce projet, qui semblait faire l'unanimité, a été logiquement rejeté en consultation publique par les associations de protection de la nature, mais aussi par de nombreux chasseurs. Ces derniers n'ont pas forcément compris qu'il ne s'agissait que d'un outil, en aucun cas obligatoire et strictement encadré, comme ce fut le cas pour la chevrotine, dont les modalités d'application, votées en conseil d'administration, étaient laissées à la convenance de chaque fédération départementale. Il répondait aux problématiques de dégâts agricoles et forestiers commis par les cervidés dans un contexte de forte augmentation de leurs effectifs, notamment dans les zones de montagne peu accessibles et soumises à des enneigements prolongés

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Pour consommer la venaison, il faut être conscient qu'existent des dangers à chaque étape, du tir à la cuisson. Voyons quels sont les risques que comportent le traitement et la préparation de la viande de gibier avant d'aborder les bonnes pratiques pour éviter la contamination. Des pathologies souvent invisibles Les ruminants ne représentent pas un grand risque de pathologie. On ne recense chez eux que peu de cas parasitaires sur la carcasse, et qui ne sont pas dangereux pour l'homme. Mais il faut se méfier en règle générale des maladies transmissibles à l'homme (zoonoses) : certaines bactéries ont la faculté de traverser la peau saine, comme c'est le cas de la tularémie, rencontrée chez le lièvre. Le gibier porteur des pathologies les plus embêtantes pour l'homme est, sans grande surprise, celui qui prolifère dans nos forêts : le sanglier. Il est le premier danger en matière de consommation de venaison. La trichine représente le risque majeur chez le suidé, pouvant occasionner, selon le nombre de larves par gramme, des chocs

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Le fameux alliage ferreux (densité 7,8 g/cm3) reçoit sans aucun doute les faveurs de la majorité des utilisateurs, et pour cause : il est de très loin le moins onéreux de tous les substituts au plomb, dispose d'une densité honorable et, par voie de conséquence, d'une létalité parfaitement correcte, si toutefois le chasseur s'astreint à s'imposer certaines limites en matière de distance de tir. Cela étant, son usage est très souvent réservé aux anatidés, exigeant de fait l'utilisation de billes de fort diamètre. La législation se dirigeant inexorablement vers une interdiction globale du plomb, les chasseurs de petits gibiers, non coutumiers, vont devoir adapter les tirs de ce type de munitions à leurs activités cynégétiques régulières, notamment aux tirs effectués à courte et moyenne distance de petits gibiers terrestres : bécasse, lapin, grive… Les impondérables de l'usage de

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