La population bécassière hivernante se porte bien, avec une tendance à la stabilité, voire à une légère hausse. C'est en tout cas ce que nous enseignent les différentes études conduites par le réseau Bécasse en lien avec les associations spécialisées : le Club national des bécassiers (CNB) et les Bécassiers de France (BDF). « La survie de la chasse, en particulier celle des oiseaux migrateurs, passe par le recueil de données concernant à la fois le statut et l'évolution des populations, mais aussi les prélèvements dont elles font l'objet. Les chasseurs qui pensent pouvoir se dispenser de ce travail se trompent lourdement », constate très justement Bruno Meunier, président du Club national des bécassiers. Face à la pression des opposants à la chasse et de l'Europe, il est certain que nous ne parviendrons à défendre la chasse qu'à ce prix. Les bécassiers, dont ceux du CNB, l'ont compris depuis longtemps, eux qui, en concertation avec l'Office français de la biodiversité (OFB) et la Fédération nationale des chasseurs (FNC), sont à l'origine de l'instauration d'un PMA (prélèvement maximum autorisé) sur la bécasse en 2011 et de méthodes de suivi originales, telles que l'indice cynégétique d'abondance (ICA). DES SUIVIS SCIENTIFIQUES Pionnier en matière de suivis scientifiques et de gestion d'une espèce gibier, le Club national des bécassiers a effectué ses premières études voici une trentaine d'années, nous dit Bruno Meunier. Cela à l'initiative de Jean-Paul
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