Avec le terme « customisation », nous utilisons, une fois de plus, un anglicisme récurrent. Il inonde en effet la quasi-totalité des milieux dans lesquels les objets, qu'ils soient consacrés au loisir ou au monde professionnel, peuvent être améliorés, personnalisés, modifiés… Étymologiquement, le mot « custom » est la contraction de « customer » , « client » dans la langue de Shakespeare. Le procédé consiste ainsi, en prenant comme base un objet « d'usine » (une arme, ici, en l'occurrence), à arriver à un produit fini conforme aux envies et aux besoins de l'utilisateur. Le tout, en tenant bien évidemment compte d'une multitude de paramètres, notamment les contraintes techniques inhérentes à la transformation. De façon assez simple, il est possible de distinguer deux types de customisation : le perfectionnement technique ou l'arrangement esthétique. Dans le premier cas, on améliore ou on adapte à un usage spécifique une arme aux caractéristiques polyvalentes. C'est ce que l'on observe le plus fréquemment sur les armes à canon rayé, pour lesquelles la politique d'adaptation d'éléments mécaniques est relativement aisée (pour un armurier compétent, cela va de
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