Face à la pression de nos opposants et de l'Europe, nous ne pourrons continuer à chasser la bécasse qu'en fournissant des données précises, qui concernent à la fois l'état des populations et les prélèvements dont elles font l'objet », assure Bruno Meunier, président du Club national des bécassiers (CNB), qui insiste tout particulièrement sur le second volet, à savoir les niveaux de prélèvements, sur lesquels on nous attaquera tôt ou tard à coup sûr. DES EFFECTIFS HIVERNANTS QUI SE PORTENT BIEN Les bécassiers ont été jusqu'alors relativement épargnés par les attaques des anti-chasse, justement parce qu'ils œuvrent, par le biais de leurs associations spécialisées et du réseau Bécasse (OFB/FNC/FDC/CNB), à une meilleure connaissance de l'espèce. Leurs suivis, dont certains sont menés depuis trente ans par le CNB, ont permis d'évaluer précisément et avec tout le recul nécessaire l'évolution et le statut actuel de la population bécassière hivernante. Et il s'avère qu'elle se porte bien, avec une tendance à la stabilité, voire à la légère hausse. Très bien
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