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Les Cahiers de Science et Vie - Le numéro 225 du 15 octobre 2025

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La Une de Les Cahiers de Science et Vie n°225 du 15/10/2025

Au sommaire de ce numéro

Les Cahiers de Science et Vie 225 VERS L'INFINI

VERS L'INFINI

La Terre est le berceau de l'humanité, mais on ne passe pas sa vie entière dans un berceau. » La phrase de Constantin Tsiolkovski (1857-1935), pionnier de l'astronautique, résume bien cette ambition millénaire : faire de l'espace un prolongement de notre territoire. C'est un fait, bien avant les premiers pas sur la Lune, le cosmos a été pensé comme une destination possible par les scientifiques les plus audacieux. C'est dans cet esprit que le physicien russe autodidacte Constantin Tsiolkovski publie dès 1903 un traité fondateur, L'Exploration de l'espace cosmique au moyen d'engins à réaction. Il y décrit le principe de la propulsion spatiale : « Tout vaisseau spatial est condamné à être un géant fragile, où 90 % de la masse doit se consumer en flammes pour que 10 % atteigne les étoiles » , prophétise-t-il. Il imagine aussi des ascenseurs orbitaux, des habitats artificiels, des fusées multiétages… « Tsiolkovski reste d'une modernité confondante, applaudit Francis Rocard, astrophysicien au CNES. Ses concepts n'ont toujours pas été pleinement réalisés. » Visionnaire, certes, mais résolument dans l'air du temps : un nombre croissant de ses contemporains partagent bientôt ses rêves d'espace. Dans les

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Les Cahiers de Science et Vie 225 Explorer est aussi vital, pour nous les humains, que respirer. »

Explorer est aussi vital, pour nous les humains, que respirer. »

Cahiers de Science & Vie : Vous dites que l'être humain explore comme il respire. Que révèle ce besoin d'ailleurs - qu'il s'agisse des pôles, des abysses ou de l'espace ? Jacques Arnould : Respirer, c'est à la fois inspirer, incorporer de l'extérieur, de l'étranger en soi et expirer, sortir de soi. Explorer, c'est réaliser ce même double mouvement, d'incorporation et de sortie de soi. À mes yeux, c'est aussi vital pour nous les humains que respirer. Aujourd'hui, certains estiment qu'il faudrait cesser d'explorer, notamment l'espace, pour se recentrer sur l'avenir de notre planète. Leurs arguments sont sensés. Mais je reste persuadé que les missions spatiales nous sont indispensables. Sans doute cette conviction découle-t-elle d'une vision du monde très occidentale, d'une cosmologie encore très dualiste qui sépare notre monde d'un extérieur qui nous échappe et que nous tenons à découvrir. Ce n'est pas le cas pour d'autres cultures. Aux yeux des Amérindiens Navajo, par exemple, la Lune n'est pas un ailleurs, elle appartient à leur monde et héberge les ancêtres. C'est pourquoi ils ont vivement protesté l'an dernier, quand une mission spatiale américaine devait acheminer les cendres de défunts sur la Lune. Reconnaissons-le : il n'est pas évident de faire cohabiter des

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Les Cahiers de Science et Vie 225 LES MAYAS ET LES CITÉS PERDUES

LES MAYAS ET LES CITÉS PERDUES

UNE CITÉ ENFOUIE DEPUIS 2800 ANS Le 29 mai dernier, le gouvernement guatémaltèque révélait la découverte des vestiges d'une cité maya baptisée « Los Abuelos » (les grands-parents) au nord du pays. Les premières explorations ont dévoilé des pyramides et autres monuments qui dormaient depuis plus de 2800 ans dans la forêt du Petén. Situées à 21 km du site majeur d'Uaxac-tun, les ruines ont été découvertes dans le cadre du projet archéologique régional d'Uaxactun (PARU) dirigé depuis 2009 par le Slovaque Milan Kovác, mené avec des chercheurs guatémaltèques. Les archéologues ont exploré un triangle dessiné par trois sites urbains s'étendant sur 16 km2 - Los Abuelos, Petnal et Cambrayal -, dont l'occupation remonte à la période préclassique, entre 800 et 500 av. J.-C. Ils ont été surpris par « la planifi cation architecturale remarquable » sous-tendant l'aménagement territorial. Le centre cérémoniel de los Abuelos tire son nom de deux sculptures anthropomorphes datant de 500 à 300 ans av. J.-C., qui symboliseraient un couple d'ancêtres fondateurs, et comporte des alignements architecturaux témoignant de connaissances astronomiques. Organisée autour d'une pyramide haute de 33 mètres, la cité de Petnal a sans doute constitué un centre politique, tandis que le site de Cambrayal a révélé un important réseau

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Les Cahiers de Science et Vie 225 L'ÉVEIL DU CLERGÉ

L'ÉVEIL DU CLERGÉ

En 1722, les Afghans s'emparent d'Ispahan après un siège mortifère de près de huit mois, sonnant le glas de l'empire déclinant des Safavides. Des années d'instabilité politique s'ensuivent, émaillées de guerres intestines, durant lesquelles d'éphémères dynasties se succèdent. Mais à la fin des années 1770, Agha Mohammad Khan, l'un des chefs de clan de la tribu turcomane Qadjar, se lance dans la reconquête et la réunification des territoires autrefois contrôlés par les Safavides. Parvenu à ses fins, il se fait proclamer Shah à Téhéran en 1796, inaugurant ainsi une nouvelle dynastie. Hystérique et cruel, il est cependant assassiné dès l'année suivante. Son neveu, Fath Ali, qui lui succède, entame des réformes administratives pour affermir son pouvoir. « Mais du fait de sa position géographique, la Perse devient rapidement le théâtre de la rivalité entre un Empire russe désireux de s'étendre en Asie centrale, et l'Empire britannique qui veut protéger ses possessions en Inde de ces velléités expansionnistes. Elle sera l'une des scènes importantes du “Grand Jeu” qui les opposera tout au long du XIXe siècle », souligne Thierry Kellner, spécialiste du MoyenOrient (Université libre de Bruxelles). Et dans ce jeu, la Perse va perdre beaucoup. À l'issue d'une première guerre contre la Russie, entre 1804 et 1813, le Shah est, de fait, contraint en vertu du traité de Golestan d'abandonner les provinces du Caucase et sa souveraineté sur la mer Caspienne. Treize ans plus tard, les fréquentes incursions russes sur le territoire iranien poussent

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Les Cahiers de Science et Vie 225 Il n'existe pas de partis politiques en Iran proposant une alternative.

Il n'existe pas de partis politiques en Iran proposant une alternative.

Cahiers de Science & Vie : En 1979, la révolution islamique était plurielle. Comment les clercs chiites ont-ils su s'imposer durablement ? Clément Therme : Il convient d'abord de rappeler que ni les Iraniens ni les Occidentaux ne saisissaient réellement ce que recouvrait l'idée d'une « révolution islamique ». La perspective d'une dictature religieuse leur paraissait inconcevable. Par ailleurs, les partisans de l'ayatollah Khomeiny n'étaient pas nécessairement la force armée la plus puissante de l'opposition, mais ils bénéficiaient de l'autorité d'un chef charismatique. En outre, tout comme les observateurs occidentaux, la gauche iranienne, souvent urbaine et sécularisée, a mal évalué la composition sociale du pays, en sous-estimant notamment le rôle central de la « paysannerie dépaysannée », selon l'expression du sociologue Farhad Khosrokhavar. Enfin, bien que minoritaires au sein du clergé, les khomeynistes étaient structurés, organisés, et avaient un réseau qui couvrait l'ensemble du pays. Le double discours tenu par Khomeiny entre Paris et Téhéran a permis à ses partisans de s'emparer du pouvoir sans que les autres forces révolutionnaires réalisent ce qui se jouait. La gauche a d'abord pris part à la révolution, avant d'être progressivement éliminée. Et l'invasion de l'Iran par Saddam Hussein et la guerre Iran-Irak ont ensuite contribué à consolider la République islamique, nourrissant la crainte d'un coup d'État et entraînant la création de deux forces armées

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Les Cahiers de Science et Vie 225 SOUS LE TURBAN, LE SCEPTRE

SOUS LE TURBAN, LE SCEPTRE

Imaginez un rectangle parfait bordé d'édifices émaillés de la tête aux pieds, si vaste qu'une caravane de chameaux pourrait s'y perdre. Sur le flanc sud, la mosquée de l'Imam - mosquée du Shah jusqu'en 1979 -et son portail lapis et turquoise bien aligné sur l'axe de la place, fantaisie architecturale d'ogives démesurées et de minarets fuselés comme des missiles entre lesquels tourbillonnent des escadrilles de pigeons. Ajoutez sur le côté est la mosquée du Cheikh Lotfallah, chef-d'œuvre de l'art islamique et juste en face, côté ouest, les arabesques du palais Ali Qapu, et enfin au nord, la débauche d'arcades du bazar. Et partout dans les lointains, les dômes et les coupoles bleutés se mêlent aux cimes des platanes cernés par l'éclatante dentelure de neige des monts Zagros. Si l'urbanisation galopante du siècle dernier a un peu fait perdre de sa superbe à Ispahan, sa place centrale - la Naghsh-e Jahan ou « Image du monde » - a toujours de quoi surprendre le visiteur. Avec ses 500 m de long

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