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Nous Deux - Le numéro 4069 du 23 juin 2025

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La Une de Nous Deux n°4069 du 23/06/2025

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Nous Deux 4069 Presque par hasard

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Nous Deux 4069 Un amour d'avocat

Un amour d'avocat



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Nous Deux 4069 Saisir sa chance

Saisir sa chance

Louis ouvrit sa boîte aux lettres en espérant y trouver enfin une enveloppe griffée de l'écriture d'Ariane. Ce ne serait pas encore pour aujourd'hui. Cela faisait deux mois qu'il s'obstinait à croire qu'Ariane allait répondre aux courriers qu'il lui envoyait chez ses parents. Jamais il n'aurait imaginé que la femme qu'il aimait le quitterait du jour au lendemain sans explications, juste avec un message glacial envoyé sur son portable : Je te quitte, Louis. Pardonne-moi, j'aime un autre homme. Ne cherche pas à me revoir à ton retour. En lisant, il avait eu l'impression de sombrer dans un abîme. Ariane le congédiait par un SMS. C'était irréel. Il avait essayé de la joindre, encore et encore, et s'était heurté à sa messagerie encore et encore. Le cœur en vrac, il avait sauté dans un TGV et avait retrouvé leur appartement vidé de tout ce qui représentait leurs six années de vie commune. Plus un vêtement, plus un bibelot, plus même un des meubles qu'elle avait apportés lorsqu'ils avaient décidé d'emménager ensemble. Seule trace d'Ariane, une feuille de papier sur laquelle elle avait écrit que son double de clés était dans la boîte aux lettres et qu'elle lui souhaitait de rencontrer une femme qui saurait mieux l'aimer. Louis s'était précipité chez les parents d'Ariane. Ils lui avaient ouvert avec sur le visage l'expression gênée de ceux qui savent, mais ne peuvent rien. Sa mère l'avait pris dans ses bras, désolée ; son père avait ajouté qu'il n'approuvait pas la façon de faire de sa fille. Elle les avait mis, eux aussi, devant le fait accompli. Louis devait tourner la page et l'oublier. Elle ne reviendrait pas. Il était rentré chez lui abattu. Comment avait-elle pu jeter du jour au lendemain leur amour ? Un coup de foudre ? Ils étaient pourtant heureux. Ils envisageaient même d'acheter une maison pour abriter leur bonheur. Six mois s'étaient écoulés depuis le départ d'Ariane. Louis avait fini par accepter qu'elle ne revienne jamais - cruelle leçon

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Nous Deux 4069 Les méandres du passé

Les méandres du passé

Justine éteignit le sèche-cheveux et se précipita pour prendre son téléphone. Il lui semblait bien avoir entendu le son d'une notification. Peut-être que Théo s'était enfin décidé à lui répondre. Lorsque son ami lui avait parlé de son projet d'aller séjourner dans cette petite maison en pleine nature, située dans un hameau de l'Aveyron, pas très loin de Rodez, elle s'était dit que c'était une bonne idée. Là-bas, il se ressourcerait. Il ressentait le besoin de s'isoler afin de se réconcilier avec la foi qu'il avait perdue. Ne t'inquiète pas, Justine, je vais bien. J'ai besoin de tranquillité. Le message était si laconique, si froid, que Justine en resta perplexe. Théo était parti depuis quinze jours déjà et c'était la première fois qu'il répondait à un message. Il aurait pu au moins donner quelques détails, parler de ce qu'il faisait, envoyer des photos. Ces quelques mots étaient une non-réponse. La jeune femme connaissait son ami par cœur : même quand il était au plus mal, il répondait toujours qu'il allait bien, histoire de ne pas l'inquiéter. Elle n'allait pas se contenter de cette réponse lapidaire. Elle avait de quoi s'inquiéter. Deux ans plus tôt, Théo avait fait une tentative de suicide. Il était alors novice dans un monastère lorsqu'il avait tenté de se pendre dans une dépendance. Sans l'arrivée providentielle d'un autre moine venu chercher des outils de jardinage, il ne serait plus en vie. Il avait dû renoncer à prononcer ses vœux définitifs et quitter le monastère. Justine avait maintes fois tenté de lui faire dire pourquoi il en était arrivé à vouloir se donner la mort. En vain. Lorsqu'elle abordait le sujet, Théo se fermait, devenait presque agressif si elle insistait. Dis-m'en plus, Théo. Qu'est-ce que tu fais là-bas ? Raconte-moi un peu à quoi tu occupes tes journées. Tu pourrais m'envoyer des photos de la maison et des alentours. Il est tellement beau ce petit coin ! Lorsqu'elle envoya le message, elle constata que son ami s'était déjà déconnecté. - Tu ne vas pas t'en tirer comme ça, mon petit bonhomme ! dit-elle à

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Nous Deux 4069 La nuit du fantôme

La nuit du fantôme

UNE NOUVELLE DE MOINETTE VOLVENT Pris en rêvait depuis qu'on lui avait prêté cette bande dessinée quand elle était enfant. Une folle poursuite dans les jardins de Victoria, à la pointe de l'île de Vancouver. Elle ne s'était jamais décidée à aller voir de près ce qu'elle n'avait fait qu'imaginer. Victoria était bien trop loin de Toronto, à l'autre bout du Canada, et puis il y avait eu le suicide de sa mère, retrouvée inanimée dans sa salle de bains alors qu'Iris était dans la pièce voisine, ne se doutant de rien, plongée dans la bande dessinée. Cette bande dessinée étant dorénavant liée au suicide de sa mère, elle aurait dû l'avoir en horreur mais c'était plus fort qu'elle : elle n'avait jamais renoncé à aller à Victoria. C'était elle qui avait insisté pour que leur voyage de noces se déroule là-bas, au bord du Pacifique. Dennis avait tout de suite été d'accord. Ils étaient d'ailleurs d'accord sur tout, se comprenaient à demi-mot, aimaient et détestaient les mêmes choses. Dennis, lui, sortait d'une année de malheur : sa femme s'était tuée au volant de leur voiture en roulant trop vite sur la rive du lac Ontario. Après une énième dispute… On avait brièvement soupçonné Dennis d'y être pour quelque chose. L'enquête l'avait rapidement blanchi, mais son moral s'en était ressenti de longs mois malgré le soutien de son employeur ; en effet, Dennis était l'un des meilleurs vendeurs de biens chez Engel & Volkers et c'est du reste en discutant l'achat d'un appartement qu'il avait rencontré Iris Lyons. Le fait qu'elle soit la fille de l'un des directeurs de la banque Lyons ne l'avait pas impressionné, il avait affaire à toutes sortes de clients, farfelus, richissimes, affabulateurs, mais Iris Lyons n'avait rien de prétentieux ni d'arrogant, elle voulait seulement acheter un appartement avec ses premiers gains au cabinet juridique Miller Thomson. Elle avait attendu l'instant où ils avaient pris une bière dans un pub, après la signature de la vente, pour avouer la raison de cet achat. Il

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Nous Deux 4069 L'éducateur

L'éducateur

Comme tous les matins, je m'étais rendu sur la tombe de Vanessa, l'amour de ma vie, partie cinq ans auparavant après avoir lutté contre un cancer. En m'approchant, j'avais aperçu une femme debout devant la concession voisine. C'était la première fois que je la voyais. Elle pleurait en touchant le marbre devant elle. Plus j'avançais et plus je percevais ce qu'elle disait : - Je n'y arrive plus, mon cœur… c'est trop dur sans toi… Kévin cumule les bêtises, même ici… je crois qu'il se sent abandonné. Elle avait mis son visage entre ses mains et j'avais l'impression qu'elle allait faire un malaise, ce qui me fit presser le pas. - Bonjour, madame, ça ne va pas ? Je peux vous aider ? Elle s'était retournée précipitamment et j'eus juste le temps de la rattraper avant qu'elle ne trébuche. - J'ai le vertige, avait-elle bredouillé en éclatant en sanglots. Je l'avais aidée à s'asseoir puis m'étais agenouillé près d'elle. Elle avait du mal à respirer et était d'une pâleur extrême. Je n'étais pas médecin mais ses troubles ressemblaient beaucoup à ceux d'une crise d'angoisse. - Calmez-vous, inspirez, soufflez, voilà… ça va aller. Elle n'avait pas lâché ma main et reprenait peu à peu des couleurs. - Je suis désolée… Je vous retarde sans doute… - Non, non pas du tout, ne vous inquiétez pas. J'avais fouillé dans mon sac à dos et je lui avais tendu une bouteille d'eau. - Tenez, il faut vous hydrater, surtout en cette période caniculaire. - Merci, avait-elle dit après avoir avalé une petite gorgée du précieux breuvage. Je suis navrée de m'être donnée en spectacle, je pensais être seule. Elle s'était levée avec difficulté car elle semblait avoir du mal à prendre appui sur sa jambe droite. -Vous savez, je n'ai pas pu m'empêcher d'écouter ce que vous disiez et j'ai compris que vous aviez des problèmes avec votre fils… Après une brève hésitation, j'avais continué : - Je m'appelle Olivier Lenoir et je suis professeur de sports et éducateur pendant mes vacances. Si vous

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