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Nous Deux - Le numéro 4071 du 7 juillet 2025

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La Une de Nous Deux n°4071 du 07/07/2025

Au sommaire de ce numéro

Nous Deux 4071 Un cupidon en culottes courtes

Un cupidon en culottes courtes



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Nous Deux 4071 L'amour est un voyage

L'amour est un voyage



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Nous Deux 4071 Nos délicieux clafoutis salés d'été

Nos délicieux clafoutis salés d'été

150 g de chorizo - 2 poivrons rouges - 2 poivrons verts - Quelques tomates cerise - 3 œufs - 30 cl de lait - 60 g de tomme de brebis - 60 g de farine - 1 c. à café de piment d’Espelette ½ c. à café d’ail en poudre - Huile (pour le moule) - Sel et poivre 1. Préchauffez le four à 200 °C. 2. Lavez les poivrons, coupez-les en deux. Retirez le pédoncule et épépinez-les. Placez-les sur une plaque allant au four chemisée de papier cuisson puis faites-les griller au four pendant 20 à 30 minutes (la peau doit être noire et la chair des

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Nous Deux 4071 Une journée particulière

Une journée particulière

Juliette soupira : elle allait être obligée de faire deux voyages. Elle avait rempli son caddie d'objets inutiles qui encombraient ses deux pièces et espérait s'en débarrasser. Elle avait réservé un emplacement pour le vide-greniers se déroulant ce dimanche à Caen, où elle résidait. Elle avait accumulé des tas de choses : des bibelots, achetés sur un coup de tête et qui prenaient la poussière sur les étagères, des vêtements qu'elle ne mettait plus et qui saturaient son unique armoire. S'y était ajoutée une cafetière qui ne lui servait plus à rien puisqu'elle utilisait désormais du café soluble ; des ustensiles de cuisine, dont une grosse marmite en fonte, que lui avait offerte une amie alors qu'elle était encore avec Romain. Romain ! C'était pourtant bien parti entre elle et Romain. Pour lui, elle avait quitté avec enthousiasme Paris où elle était née. Chauffeur de bus, las des embouteillages, Romain s'était fait embaucher dans cette ville qui sentait bon la mer. Caen était aussi la ville des ancêtres de Juliette - sa famille était dans l'ostréiculture -, mais elle n'avait pas eu la chance de les connaître. Au bout de trois ans, ils s'étaient lassés de l'un de l'autre. Romain était parti vers d'autres cieux, elle lui avait souhaité bon vent. Elle vivait seule à présent. Elle n'avait plus d'amis, ceux-ci rechignaient à venir lui rendre visite. Ils ne savaient pas ce qu'ils manquaient, songeait-elle parfois. La vie à Caen était tellement plus sereine que dans la capitale. Tirant son caddie, elle se rendit sur la place où se déroulait le vide-greniers. Elle disposa tout son fatras dans l'espace qui lui avait été assigné. Autour d'elle, d'autres vendeurs du dimanche étaient déjà installés. - Bonjour, monsieur ! dit-elle à son voisin de gauche. - Bonjour, mademoiselle ! Elle se tourna ensuite vers le couple à sa droite : - Bonjour, messieurs dames ! - Bonjour, mademoiselle !

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Nous Deux 4071 Le secret du marigot

Le secret du marigot

Evelyne remarqua un objet qui brillait dans la vase asséchée. Depuis près de cent ans, de mémoire d'anciens, on n'avait pas vu une telle sécheresse à Écoche, petit village de la Loire. Trois semaines plus tôt se prélassait encore ici un bras mort de la Loire. Elle venait souvent se promener là, à quelques mètres de sa maison, avec Ninou, sa petite Jack Russel. Désormais, elle pouvait traverser à pied sec. Le lit du marigot était dur comme de la brique. Elle se pencha pour ramasser l'objet qui scintillait. Elle tira délicatement et une chaînette avec un anneau apparut. Évelyne se redressa, livide et chancelante. Des larmes perlèrent à ses paupières et son esprit fit un bond de cinquante-huit ans en arrière, l'été de l'année 1961, en plein cœur de juillet. Elle avait alors 15 ans. Cet été-là, elle avait perdu Lucien, son père. Ce dernier avait accepté de partir en Espagne construire un chemin de fer dans une région inhospitalière. C'était une aubaine car la famille était pauvre. Le chantier devait durer un an. Évelyne avait pleuré en faisant des signes de la main à son père tandis que le train s'ébranlait sur les rails. Elle ignorait alors que c'était la dernière fois qu'elle le voyait. Six mois plus tard, Simon, un ami de Lucien qui avait été de l'aventure, était rentré seul. L'éboulement de tout un pan de montagne avait fait beaucoup de morts parmi les ouvriers. Simon avait affirmé qu'il avait vu son ami disparaître sous les rochers. Comme pour une dizaine d'autres, on n'avait pas retrouvé son corps. Au début, Évelyne avait refusé d'y croire et pendant plus d'un mois, elle avait perdu la parole. Seule à la maison avec Gisèle, sa mère, la vie était devenue difficile. Il avait fallu attendre pendant des mois que la rente soit versée. En l'absence d'un corps, l'administration avait traîné des pieds. Gisèle s'était mise à travailler sur les marchés et à faire des ménages. À l'époque de la récolte des patates, mère et fille allaient glaner dans les champs. S'il n'y avait eu Simon pour les aider… Il était célibataire, il avait

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Nous Deux 4071 Premier baiser

Premier baiser

On me demande souvent à quel moment j'ai compris que je deviendrais le grand saxophoniste que je suis aujourd'hui. Eh bien, paradoxalement, tout remonte à mes années d'études supérieures, au moment où mes parents, contrariant mon goût pour le jazz et la musique, me poussèrent à suivre les cours d'une prestigieuse école préparatoire scientifique à Paris. Ces années furent pour moi riches d'enseignement : elles me permirent de découvrir certaines faces cachées de la société, la nécessité de me consacrer au jazz, ainsi que l'amour, le secret le plus intime de la vie. C'est durant cette période que je fus invitée à une fête organisée par l'un de mes camarades, et pas n'importe où, s'il vous plaît, puisqu'elle se tenait dans le salon Vendôme, au Ritz. Ce camarade, qu'on appelait Hector, mais qui se prévalait de porter quatre prénoms et un nom pourvu d'une particule, m'avait de prime abord semblé tout à fait ordinaire - malgré son manteau de très grande marque pour le moins suspect. Puis il avait fini par se trahir en laissant échapper des phrases telles que : - Je vous aurais volontiers accompagné à la bibliothèque, mais je ne peux pas, je dois rejoindre mon père à Saint-Tropez où est amarré son yacht. Les membres de sa famille avaient hérité de leur fortune sans jamais lever le petit doigt. Et ils manifestaient à l'égard de leurs symboles de réussite une désinvolture souvent déstabilisante. Ainsi, une soirée dans le salon Vendôme, au Ritz, équivalait à organiser un petit moment entre amis dans un bar. Du reste, la famille d'Hector n'avait que deux réels hobbies en ce bas monde : le polo et les rallyes dansants. Ce soir-là, je fis la connaissance de cette France richissime, ce 1 % de la population qui trouvait normal de louer la plus grande salle du Ritz afin d'inviter deux cents personnes en plein mois de janvier pour danser. Et, bien qu'il s'agît là d'un rallye où tout le monde était en

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