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Nous Deux - Le numéro 4091 du 24 novembre 2025

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La Une de Nous Deux n°4091 du 24/11/2025

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Nous Deux 4091 Le paradis sur Terre

Le paradis sur Terre



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Nous Deux 4091 Emmène-moi !

Emmène-moi !



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Nous Deux 4091 L'amoureux secret

L'amoureux secret

La fête était finie, tous les invités étaient partis. Louane coupa la musique et alla rejoindre sa mère qui avait déjà commencé à débarrasser la table. - Je sais que tu ne m'avais pas invitée, ma chérie, mais ton père était parti voir un match de foot avec le voisin et… - Nous avons fêté mon anniversaire avant-hier tous les trois et je t'avais dit que ce soir, c'était avec mes amis. Mais ça a été plus fort que toi. Florence soupira, vexée. - Est-ce que ta mère te dérange à ce point ? Je ne t'ai fait aucune réflexion, tu as remarqué ? - Non, je n'ai pas remarqué, maman. Tu ne t'en rends pas compte, mais tu trouves toujours quelque chose à redire. Le choix des assiettes, le baba dans lequel il y avait trop de rhum, le vin… Tu veux que je continue ? - Ton père non plus ne sait pas choisir le vin. Le principal, c'est que tes invités aient apprécié leur soirée. Le petit copain de Caroline me semble très bien. Tu crois qu'ils vont se marier ? Ce fut au tour de Louane de soupirer. - Pourquoi ils se marieraient ? C'est fini ce temps-là, Dieu merci. Ils sont bien ensemble, c'est tout ce qui compte. - Et toi, « sainte Catherine » ? Quand donc arrivera-t-il, ton prince charmant ? Qu'est-ce que j'ai pu rire quand Émilien t'a appelée comme ça ! Et sa femme qui t'a proposé de t'aider à fabriquer ton chapeau ! - Eh bien moi, ça ne m'a pas fait rire. - Toi, de toute façon, tu ris quand tu te brûles, tu es comme ton père ! - Laisse papa tranquille ! Je suis crevée, maman, j'ai envie d'aller me coucher. - Je suis restée pour t'aider, je vais le faire, et puis ton acariâtre de mère s'en ira. Tu as lu les messages sur ton livre d'or ? C'était une bonne idée, ce livre d'or, je n'y aurais pas pensé. - Pour une fois ! J'ai pas le courage ce soir, je les lirai demain, au petit déjeuner. Florence hocha la tête et emporta une pile d'assiettes dans la cuisine. Louane l'entendit ensuite ouvrir la porte de la salle de bains

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Nous Deux 4091 Sur l'île de Bornholm

Sur l'île de Bornholm

Hier, on ne parlait que d'Olag Fersen, où qu'il soit, où qu'il se produise avec sa troupe. Et soudain, le silence. Le danseur étoile avait disparu, il ne donnait plus de spectacle. On raconta mille choses à son sujet. L'hypothèse la plus plausible : il s'était retiré au Danemark, sur l'île de son enfance, Bornholm. Mais aucun journaliste ne l'avait encore découvert sur le lieu de sa retraite. Le patron de Natacha l'avait chargée de le retrouver et de lui arracher une interview. Pourquoi elle ? Parce qu'elle parlait le danois grâce à sa grand-mère. Olag Fersen avait mené sa carrière à une vitesse fulgurante. Cet artiste incomparable, s'envolant sans cesse aux quatre coins du monde, emportait les rêves fous de bien des femmes. Natacha l'avait vu danser une seule fois, en accompagnant sa grand-mère et sa mère qui l'adoraient. Elle pensait que tous les Scandinaves avaient les cheveux blonds, mais elle avait découvert une exception à la règle : Olag Fersen arborait une superbe chevelure rousse, dont les mèches semblaient des flammes autour de son beau visage maquillé. - Bonne chance, Natacha ! avait dit simplement son patron. Je compte sur vous. Rien d'autre. La jeune femme avait cru sentir une menace, derrière ces quelques mots : elle entendait : « Débrouillez-vous pour rapporter quelque chose d'intéressant. Ce reportage, c'est la chance de votre vie. Et la chance, on ne la laisse pas passer. » C'était l'occasion ou jamais de s'imposer. Elle faisait partie depuis peu des membres du journal. Par une belle journée d'automne, Natacha avait quitté la France. Jeune femme d'une grande timidité, son entourage ne cessait de lui répéter qu'elle avait choisi une profession qui ne lui convenait pas parce qu'il fallait faire preuve d'audace. Seules sa mère et sa grand-mère croyaient en elle. Natacha ne voulait pas les décevoir. Elle avait atterri à Copenhague, qui avait déjà des allures hivernales. Le trajet jusqu'à l'île avait ensuite été long, mais une jolie chambre

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Nous Deux 4091 Le cas Viktor Zad

Le cas Viktor Zad

L'arrestation, qui avait eu lieu trois semaines plus tôt, s'était révélée plus facile qu'on ne l'avait craint. Le lieutenant Éric Sylvestre et son équipe avaient encerclé l'homme dès sa sortie du Grand Rex, peu avant minuit, dans le vacarme et les lumières tapageuses des festivités de Halloween. Dans un premier temps il avait tenté de se rebiffer avec une rage farouche (les douze policiers se souviennent encore de ce cri invraisemblable qu'il avait poussé sur le trottoir, ce rugissement rauque et inhumain qui avait résonné dans tout le quartier et sidéré la foule). Puis, une fois vigoureusement plaqué au sol, il s'était laissé menotter sans plus de résistance. L'enquête, auparavant, avait été longue et chaotique, émaillée de fausses pistes et de témoignages à la fiabilité très relative. D'une ville à l'autre (Paris, Strasbourg, Gérardmer, San Sebastián), quelques noctambules plus ou moins alcoolisés l'avaient vu s'enfuir avant l'aube dans des couloirs d'hôtels ou des halls de boîtes de nuit. Ces témoins le décrivaient hagard, aux abois, le col de chemise ou de manteau taché de sang. Plutôt jeune et bel homme, grand, mince, les pommettes saillantes, les cheveux noir corbeau coiffés en catogan. Vêtu de couleurs sombres et portant des lunettes noires en permanence. Le teint blême. Laborieusement, au fil des mois, on était parvenu à établir un portrait-robot exploitable et largement diffusé dans les médias, ce qui s'avéra utile. En trois décennies d'une carrière bien remplie, le lieutenant Sylvestre n'avait jamais vu un truc pareil. Six crimes en moins de deux ans, portant ostensiblement la même signature et les mêmes traces ADN, témoignant tous d'une atrocité peu commune. Les corps des six victimes, quatre femmes et deux hommes, avaient été retrouvés égorgés, bestialement mordus au cou et partiellement vidés de leur sang. Au point qu'on avait d'abord cru à l'agression d'un fauve ou d'un

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Nous Deux 4091 La vérité

La vérité

Assis derrière mon bureau de la réception, je regarde avec tristesse s'éloigner la jolie secrétaire. Je contemple ses fesses qui ondulent sous sa jupe serrée au rythme de ses pas, ses cheveux blonds soyeux qui tombent sur ses épaules, sa taille fine et ses longues jambes bien galbées. Je réponds par automatisme aux quelques rares employés qui me saluent et me souhaitent une bonne soirée, mais mon esprit comme mon regard ne quittent pas Mlle Clémence. Elle est la seule à m'accorder une réelle attention. Elle est la seule aussi qui retient la mienne, d'attention ! Comme chaque vendredi soir, tandis que les autres employés se réjouissent de retrouver leur famille, leurs amis, je suis triste parce que mon seul rendez-vous est avec ma solitude. Ils vont se rendre au spectacle, au restaurant, partir à la campagne. Ils vont s'amuser et rire. Ils vont s'aimer. Tandis que moi… Oh, je ne suis pas à plaindre. Cette situation de célibataire - de vieux garçon comme on dit -, je l'ai voulue, je l'ai recherchée, je l'ai conservée au fil des ans. Quarante-trois années seul. D'abord en fils unique auprès d'une mère divorcée qui a trop vite vieilli, puis en ado sans copains qui s'intéressait davantage aux BD et aux jeux vidéo qu'aux filles, passait plus d'heures devant les petits écrans qu'à draguer dans les boîtes. Adulte, je me suis renfermé davantage encore. Quand ma mère est morte, j'ai gardé son vieil appartement trop grand pour moi. J'ai multiplié les petits boulots par manque d'ambition, des travaux peu rémunérateurs, mais que je voulais pas trop fatigants, sans responsabilités surtout. J'ai laissé le temps s'écouler sans prendre vraiment conscience des années qui passaient. Je n'ai jamais eu d'amis, pas même de copains, juste quelques relations de travail. Quant aux femmes, je préfère ne pas y penser. Puisque je ne voulais personne auprès de moi la nuit comme le jour, il n'était pas question d'emménager avec l'une d'elles. Celles que j'ai

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