Pleine Vie - Le numéro 470 du 3 juillet 2025

Sam enroula le cordon de sa perceuse autour de la poignée et remisa soigneusement l'outil dans sa mallette. Ses outils étaient toute sa vie, il leur vouait une véritable passion. Il fallait voir son atelier aux murs recouverts de pinces, clés, limes, rabots, d'étagères de boîtes à clous. Tout cela d'une propreté qui tenait de la maniaquerie. À 6 heures du matin, après avoir pris sa douche et son petit-déjeuner, il s'enfermait dans son antre, allumait la radio et vérifiait que rien ne manquait. Mais, aujourd'hui, le vieux Sam n'était pas dans son atelier à ranger ses outils. Depuis qu'il était à la retraite, l'amour du bois et du bricolage ne l'avait pas quitté. Il ne gagnait plus sa vie, mais il avait mis de l'argent de côté pour voir venir. Il vivait seul depuis la mort de son épouse, dans les années 1980, et s'était laissé absorber par la solitude. Et puis, il n'était pas vraiment seul. Yvette ne l'avait pas véritablement quitté, elle n'était jamais très loin, il lui parlait, remplaçait régulièrement les fleurs déposées religieusement devant son portrait dans la chambre à coucher, et prenait soin de la maison de la même façon qu'elle le faisait de son vivant. Comme il avait aimé cette femme ! Il n'y en avait eu aucune autre dans sa vie, ni avant, ni après. Personne n'aurait pu arriver à la cheville d'Yvette. Il se revoyait encore, faisant les cent pas dans le couloir de la maternité, habité par un effroyable sentiment d'impuissance. On lui avait interdit l'accès à la salle d'accouchement. Le choc, terriblement violent, contre la carrosserie d'une voiture, avait provoqué l'accouchement prématuré, le cœur du bébé avait des défaillances, il fallait faire vite. Il avait haussé le ton, bousculé une infirmière, mais il avait dû se résoudre à faire confiance aux médecins. Un petit garçon était né, mais il n'avait jamais respiré, ma lg ré toutes les tentatives de réanimation. Ensuite, Yvette avait fait une hémorragie, elle avait rejoint l'enfant. Il n'avait même pas eu le temps de lui dire adieu. Plus tard, quand il l'avait revue sur une table de

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Même très résistante à la sécheresse, une plante en pot aura toujours besoin d'arrosage. Cependant, entre un pétunia qui, en plein été, nécessite un apport quotidien en eau et certaines plantes qui n'en ont besoin qu'une ou deux fois par semaine, la différence est appréciable. Ces dernières, à défaut d'une floraison continue, offrent d'autres attraits : silhouette découpée, feuillage coloré, senteurs aromatiques… L'été, vous les arroserez moins en suivant quelques conseils : “Notre terrasse est installée à l'ombre de grands arbres, seulement exposée au soleil du matin, explique Amélie Tura, qui dirige avec son mari une pépinière de plantes vivaces à Bergerac, en Dordogne (atelierduvegetal. com). Les plantes y sont au frais, elles demandent ainsi moins d'eau et de temps d'entretien. Dans cette situation, Il y a une fougère assez particulière, Cyrtomium

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Quand la Munichoise Andrea Overbeck découvre le Ma noir de Moncé, niché dans les collines du Périgord, c'est un coup de foudre. Avec son compagnon Wolfgang et un couple d'amis, elle entreprend de redonner vie à cette demeure périgourdine de 500 m2, posée au cœur de

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Mars 2024. Les nouvelles reines du bowling débarquent. Casquette vissée sur la tête, maillot avec leur surnom inscrit dans le dos, Momo et Jojo (pour Monique et Joëlle), 82 et 73 ans, sont prêtes à en découdre. Mais plutôt qu'avec la traditionnelle boule, c'est à coups de manette de Switch (la célèbre console de jeux) qu'elles dégomment les quilles virtuelles. Et qu'elles enchaînent les strikes ! “ Je n'avais jamais joué au bowling, confie Monique. Mais là, c'est autre chose. Imaginez le poids des vraies boules avec mes rhumatismes.” Lors de la finale du Trophée Silver Geek, à Poitiers, elles pulvérisent les records en obtenant le plus grand nombre de points marqués. En octobre 2024, grâce à ce succès dans cette compétition régionale d'e-sport pour les seniors, Momo et Jojo, résidentes de la structure

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Les grues émergent à l'horizon, araignées de fer attrapant dans leurs crochets les Lego géants des super containers ; deux bateaux de croisière éclairent de leur blancheur les quais. La mer du Nord est à 100 km, ce qui n'empêche pas Hambourg, et son port, à la confluence de trois rivières, dont l'Elbe, d'affirmer fièrement ses influences maritimes. Voilà qui explique la légendaire tolérance et l'esprit frondeur de la cité hanséatique et sa devise “Vivre et laisser vivre”. Détruite en partie par les bombardements pendant la Seconde Guerre mondiale, la deuxième plus grande métropole d'Allemagne n'est pas spontanément séduisante, et il faut prendre son temps pour se laisser gagner par son énergie communicative.64 km de canaux quadrillent la métropole surnommée

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Incontournable des traditions culinaires françaises, la viande est depuis quelques années sur la sellette. Risques pour la santé, impact environnemental ou inflation incitent à la bouder. Dans son rapport annuel 2024, FranceAgriMer souligne un repli de sa consommation (- 1,4 % sur un an). Cette baisse concerne surtout la viande de boucherie, à savoir bovine, porcine et ovine (- 3,7 %), et la charcuterie, alors que lapin et volaille sont en hausse. Au global, au pays du bourguignon et de la blanquette, la consommation moyenne de viande par habitant aurait reculé de 5,8 % en vingt ans. Le baromètre 2025 Harris Interactive-Réseau Action Climat corrobore ces statistiques en indiquant que 53 % des Français affirment avoir réduit leur consommation durant les trois dernières années. Leurs motivations : le coût d'abord, la santé ensuite, l'environnement et le bien-être animal enfin. Si, pour toutes ces raisons, vous désirez diminuer bavettes et rôtis, nos experts vous guident. SON IMPACT POUR LA SANTÉ Les risques liés à une surconsommation de viande rouge - Cancers. C'est le risque majeur. “Après avoir synthétisé les études, les instances internationales d'expertise collective, dont le Centre international de

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