L'heure est au départ en vacances et, pour un certain nombre d’entre nous, au voyage. À l’heure du calcul de notre empreinte carbone, nous continuons, majoritairement, d’embouteiller les autoroutes, de saturer les campings ou les aéroports pour nous précipiter ailleurs. Mais que poursuivons-nous dans notre course vers des terres inconnues qui ne le sont plus tant que ça ? Depuis les déplacements de nos ancêtres préhistoriques, l’humanité a longtemps sillonné le monde par utilité : les marchands phéniciens et les arpenteurs de la route de la soie n’étaient pas des voyageurs d’agrément. Ni ceux qui prenaient la mer, tels Colomb ou Magellan, pour ouvrir des voies nouvelles aux commerçants. Ni ceux qui fuyaient dans l’exil. Ni ceux qui payaient leur dette spirituelle dans des pèlerinages meurtriers. Encore moins ceux qui, légions romaines ou soldats de Napoléon, accomplissaient des milliers de kilomètres pour livrer bataille. Le voyage était tellement dangereux, tellement long qu’il
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