Le Stade de France, les terrasses parisiennes, le Bataclan… Ces attaques hantent encore nos esprits, et ce sont elles que nous nous apprêtons à commémorer. Du latin com, « ensemble », et du verbe memo-rare, « se souvenir », la remémoration met à l'honneur un événement, une personne ou plusieurs, une période du passé. Le 13 novembre est - comme les dates anniversaires de la fin des deux Guerres mondiales, de l'abolition de l'esclavage ou de la Révolution française -l'occasion de renouveler un hommage. Et les Français y tiennent : selon un sondage Ifop, 81 % d'entre eux jugent « tout à fait ou plutôt important » l'acte de commémorer. Pour nos experts, celui-ci a une fonction sur les plans individuel et collectif.RENDRE HOMMAGE, MANIFESTER SON SOUTIENPour les rescapés et les familles endeuillées, ces cérémonies sont primordiales (voir encadré p. 66). «
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