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Hors-Séries - Le numéro 173 du 13 août 2025

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La Une de Hors-Séries n°173 du 13/08/2025

Au sommaire de ce numéro

Hors-Séries 173 LES RECORDS DE LA PHYSIQUE

LES RECORDS DE LA PHYSIQUE

299 792 458 m/s C'est la plus grande vitesse de l'Univers. Pour être précis, il s'agit de la vitesse de la lumière dans le vide, ou célérité (abrégée c). C'est une constante de la physique (sa valeur est toujours la même) et, surtout, elle est indépassable ! Rien ne peut aller plus vite que la lumière dans le vide. Pour te donner une idée dans une unité que tu connais mieux, elle se déplace à 1,08 milliard km/h. C'est plus de 3 millions de fois plus rapide qu'une formule 1 ! Vide : absence de matière (particules, atomes…). 1972 C'est la date à laquelle on a mesuré précisément la vitesse de la lumière. Pour ce faire, l'Institut national des normes et de la technologie (États-Unis) a utilisé un laser (à base d'hélium-néon, un mélange de gaz). Ce type de lumière est constituée d'une seule longueur d'onde, symbolisée par (voir p. 60). Cela permet de mesurer plus finement sa vitesse, ainsi que sa fréquence (f). Or ces deux grandeurs sont liées par

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Hors-Séries 173 PHYSIOUE PHÉNOMENALE

PHYSIOUE PHÉNOMENALE

Ce courant génère un champ magnétique ultrapuissant qui compresse les tubes et produit un plasma très chaud, à l'origine de l'émission de rayons X. Il est si fort que des arcs électriques lumineux se forment à la surface du bassin d'eau dans lequel se trouve

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Hors-Séries 173 PLONGÉE AU CŒUR DE LA MATIÈRE MOLLE

PLONGÉE AU CŒUR DE LA MATIÈRE MOLLE

Au « Laboratoire de la matière ni solide ni liquide », c'est un grand jour pour le professeur M. Assisté par son équipe, il va réaliser une expérience unique grâce à un petit gadget technologique : un drone sous-marin pilotable à distance, doté d'une caméra microscopique. Grâce à cet engin, les scientifiques vont plonger au cœur de la matière. Se déplacer au plus près des molécules et atomes qui la composent. Et, petit plus, les images seront retransmises en direct sur un écran du laboratoire. Le professeur M. a mis au point cette expérience pour étudier une matière très étrange : la matière molle. Tu n'as peut-être jamais entendu ce mot. Pourtant de la matière molle, tu t'en sers et tu en manges tous les jours. Mayonnaise, ketchup, dentifrice, gel coiffant, vinaigrette, peinture… Tous relèvent de cette matière qui n'est ni solide ni liquide et aux propriétés parfois surprenantes. Pour assister à son expérience, le professeur M. a convié trois spécialistes du sujet : la physicienne Véronique Schmitt, directrice de recherche au Centre de recherche Paul Pascal à l'université de Bordeaux ; Frédéric Bossard, directeur du Laboratoire rhéologie et procédés à l'université Grenoble Alpes ; et Sébastien Manneville, professeur de physique à l'École normale supérieure de Lyon. Tous les trois vont

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Hors-Séries 173 LA QUÊTE DES SUPRA CONDUCTEURS

LA QUÊTE DES SUPRA CONDUCTEURS

Dans son laboratoire aux allures de tanière d'alchimiste, Heike Kamerlingh Onnes lisse son épaisse moustache. Nous sommes le 8 avril 1911 à l'université de Leyde (Pays-Bas), et le physicien manipule prudemment un étrange appareillage : bardé de tubes, de pompes et de réservoirs, il permet de refroidir la matière à des températures infimes. Si glaciales, en fait, qu'elles frisent carrément le zéro absolu, la plus basse température imaginable : 0 kelvin (0 K), soit - 273,15 °C ! L'objectif du scientifique ? Observer le comportement de la matière dans ces conditions extrêmes. Et aujourd'hui, il veut mesurer l'influence du froid sur le passage d'un courant électrique dans du mercure, ce métal liquide qu'on trouve notamment dans les thermomètres. « Eh bien ? » lance Onnes à son étudiant Gilles Holst. « Diable ! s'écrie le jeune homme qui n'en croit pas ses yeux. Le courant électrique a traversé le mercure sans la moindre résistance ! C'est arrivé brusquement, quand la température a atteint - 269 °C, soit 4 °C au-dessus du zéro absolu… » L'équipe s'active, vérifie plusieurs fois l'expérience, mais Onnes finit par se rendre à l'évidence. Comme il le griffonnera dans un carnet : « Le mercure est passé dans un nouvel état qui, du fait de ses propriétés électriques extraordinaires, pourrait être appelé état supraconducteur. » Ainsi commence l'histoire de la supraconductivité, un phénomène qui, en

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Hors-Séries 173 UN LABO QUI FILME L'INVISIBLE !

UN LABO QUI FILME L'INVISIBLE !

La scène est bucolique : le soleil se lève doucement et annonce une journée radieuse, des vaches paissent alentour, quelques golfeurs matinaux tirent leurs chariots. de Paris, au cœur du plus grand pôle de recherche en France : le plateau de Saclay. Au milieu de ce décor, une grande grille ouvre sur une succession de longs bâtiments en briques rouges. Rendez-vous est pris devant le numéro 701. Il abrite le Laboratoire interactions, dynamiques et lasers (Lidyl) du CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives) Paris-Saclay, qu'on me présente comme « le laboratoire des prix Nobel ». Dès l'entrée, le ton est donné. À peine les portes du laboratoire franchies, mon regard est inévitablement attiré par un petit cube transparent au sein duquel trône fièrement « le spectromètre d'Anne L'Huillier ». C'est avec cet instrument que la chercheuse franco-suédoise a découvert, en 1987, comment générer des impulsions lumineuses extrêmement brèves. Un tel flash, dit attoseconde, dure environ 10-18 seconde, soit 1 milliardième de milliardième de seconde. Dur de savoir à quoi correspond ce chiffre, mais cette comparaison peut t'aider : il y a autant d'attosecondes dans une seconde qu'il y a de secondes qui se sont écoulées depuis la naissance de l'Univers, il y a

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Hors-Séries 173 LE TÉLESCOPE EN MODE XXL

LE TÉLESCOPE EN MODE XXL

Planètes extrêmes, étoiles déchaînées, formation des premières galaxies… Les découvertes réalisées par le télescope spatial James-Webb (JWST) s'enchaînent depuis sa mise en service il y a trois ans, nous permettant de voir l'Univers comme on ne l'avait jamais vu ! Pour scruter le cosmos, les scientifiques disposent de toute une flotte d'instruments (comme les télescopes Hubble, XMM-Newton, Gaia ou Euclid), chacun dédié à un domaine particulier de recherche spatiale. Mais le James-Webb est sans conteste le télescope spatial le plus grand, le plus puissant et… le plus cher jamais construit. C'est aussi l'aboutissement d'un long projet : imaginé dans les années 1990, les plans sont réalisés dans les années 2000 et sa construction occupera encore les deux décennies suivantes (de 2009 à 2021). Finalement, quarante ans (et 10 milliards de dollars !) plus tard, le James-Webb est lancé dans l'espace le jour de Noël 2021, replié dans la fusée européenne Ariane 5. Il lui faudra encore six mois pour se déployer, atteindre sa position finale dans l'espace, mettre en route tous ses instruments et commencer, en 2022, sa récolte de données scientifiques. Mais pourquoi ce télescope est-il si spécial ? Tout d'abord, il est gigantesque. Une fois déplié dans l'espace, il recouvre à peu près la même surface qu'un terrain de tennis. Même son miroir explose tous les records :

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