Science & Vie Photo - Le numéro 3 du 12 septembre 2019

Pendant 30 ans, Alain Shroeder a travaillé pour une agence photo. Pas n'importe laquelle, puisque c'était celle qu'il avait créée en 1989 à Bruxelles, Reporters. Pourtant, il y a 8 ans, il vend ses parts et décide de devenir indépendant. Il se débarrasse de tous ses biens, de sa maison, de ses meubles, pour ne garder qu'une valise. Sans point d'attache permanent, il parcourt le monde avec sa femme, selon l'envie. “Je fais des sujets qui m'intéressent, et j'essaie de les vendre à des magazines. C'est lors d'un voyage en avion, dans la revue de la compagnie, que j'ai découvert un petit article sur ces courses d'enfants jockeys, une tradition de l'île de Sumbawa en Indonésie. J'avais déjà réalisé d'autres sujets en Indonésie, mais cela a attisé ma curiosité et j'ai décidé d'aller voir ça de plus près. En arrivant sur place, j'ai vite déchanté. Il n'y avait qu'un champ de course au milieu de nulle part, avec une tribune de 10

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En photo de danse, le placement est déterminant, et pas toujours simple. Quand il travaille pour une grande compagnie, comme ici le ballet de Zurich, Gregory Batardon n'a souvent droit qu'à une seule représentation pour faire les images. En principe, c'est la répétition générale. Il découvre alors le spectacle et doit improviser. Et comme il y a du public, il n'est pas libre de ses mouvements. “Je me place en général dans les gradins à une dizaine de mètres de la scène, de façon centrale, un peu en hauteur afin de bien traduire l'intention du chorégraphe, qui est assez frontale en danse classique et néo-classique. Je n'ai pas le droit à l'erreur car je dois livrer une certaine quantité d'images. Cela s'apparente un peu je trouve à de la photo animalière, on est

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Non, il ne s'agit pas d'un entraînement géant de hockey sur glace, mais bien

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Si le sujet se déplace le long de l'axe optique (en se rapprochant ou s'éloignant en ligne droite), a priori, il suffit de solliciter les collimateurs à très haute fréquence (afin de vérifier en continu la position du sujet sous le capteur), traiter les informations le plus vite possible et déplacer les lentilles avec des moteurs ultra-rapides. Cela fonctionne très bien ! Même le cas du sprinter qui s'approche de l'appareil, photographié en mode rafale, n'est plus une difficulté. Classiquement, même à des cadences supérieures

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C'est un appareil à la croisée des chemins que nous propose ici Fujifilm. L'Instax mini Liplay, dernier né de la gamme d'instantanés du constructeur japonais, est à la fois un appareil photo et une imprimante nomade. Un gain de fonctionnalités sans compromis puisqu'elles s'intègrent dans le plus petit boîtier Instax à ce jour : 8,25 × 12,3 cm. Ça tient dans la poche, pour peu qu'elle soit large,

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Pour déplacer les lentilles d'un objectif afin d'effectuer la mise au point, la plupart des systèmes utilisaient à l'origine un moteur unique, intégré au boîtier. Cela permettait de réduire le coût (un moteur intégré dans chaque objectif - solution adoptée dès le début de la gamme EOS par Canon - augmentant significativement le prix de optique). Le premier inconvénient de cette solution était le bruit : plus la tringlerie nécessaire à transmettre mécaniquement le couple du moteur est longue, plus les jeux sont importants et plus cela génère du bruit... Le second est qu'un

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