Science & Vie - Le numéro 1295 du 23 juillet 2025

On nous l’a répété, rabâché, l’expérience nous l’a même prouvé maintes et maintes fois : il ne faut pas juger un livre à sa couverture. Et pourtant, impossible d’y échapper, à chaque nouvelle rencontre, notre cerveau se met inévitablement en branle pour nous en construire une première impression, quand bien même celle-ci serait fausse. Comment apprivoiser ce réflexe à double tranchant ? D’abord, en comprenant son origine et son fonctionnement. Or nos premières impressions ont tout l'air d'être le fruit de l'évolution : elles semblent agir comme une alerte face au danger que peut représenter un inconnu et, au sein de nos sociétés modernes, nous aident à naviguer dans l'environnement social. C'est en tout cas l'hypothèse

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A priori, nul ne miserait sur les couches jetables pour permettre aux biologistes de visualiser l'intérieur des cellules à l'échelle du nanomètre (nm) - 1 milliardième de mètre (10-9 m) ! Et pourtant, c'est bien leur capacité à absorber les assauts liquides de nos rejetons qui ont ouvert la voie à un exploit, en 2024. Une petite révolution de l'imagerie optique, inspirée par Edward Boyden en 2007. Ce chercheur du MIT a consacré sa carrière aux mécanismes qui se jouent aux échelles les plus intimes de notre cerveau. Mais il se heurtait aux limites des microscopes conventionnels qui, en raison d'une barrière physique de diffraction de la lumière, ne zooment pas en dessous de 200 nm… interdisant ainsi l'accès au monde

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Affrontements avec les forces de l'ordre, vitrines cassées, boutiques pillées, voitures brûlées, etc. : les festivités du sacre du Paris Saint-Germain en Ligue des champions ont été marquées par de nombreuses violences. Or, contrairement à ce que l'on pourrait croire, de tels incidents ne sont pas propres à ces quelques dernières années : il y en a eu aussi lors de la célébration de la victoire de la France à la Coupe du monde de 1998… Ils ne sont pas non plus réservés aux seules célébrations sportives : les manifestations politiques, sociales, ainsi que les festivités (Saint-Sylvestre, Fête nationale, ferias…) n'en sont pas exemptes… C'est que lorsqu'il fait foule, l'humain ne peut retenir ses bas instincts. Un paradoxe : “Une des spécificités de notre espèce dans ses comportements vis-à-vis des autres est son recours à l'altruisme et la coopération davantage qu'à la violence”, assure Évelyne Heyer, professeure d'anthropologie génétique au Muséum national d'histoire naturelle, à Paris. PERTE DE RATIONALITÉ Et “comme l'ont montré plusieurs travaux qui ont analysé les comportements adoptés après des attentats, quand un drame survient au sein d'un

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Que c'est gratifiant de se dire : “J'avais raison ! On ne peut pas lui faire confiance. ” Notre première impression était bonne, la sensation flatte notre ego. Parfois un peu trop : elle nous pousse à surestimer la fiabilité de notre jugement. “Or, rappelons-le, ce n'est parce que vous avez une première impression sur quelqu'un qu'elle est forcément juste”, modère Alexander Todorov, de la Chicago Booth School of Business. La pente est glissante : se fier à de premières impressions erronées peut avoir de graves conséquences, notamment quand elles mènent à des discriminations raciales, sexistes et autres. Des dérives que l'on retrouve à l'origine même des recherches sur les premières impressions. Car les premières théories sur le sujet ne sont pas

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Pour réduire l'impact environnemental de ses avions, l'entreprise américaine Otto Aviation a tout bonnement repensé leur fuselage

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Elle a été captée le 27 mai 2025 par le télescope spatial James-Webb (JWST), après plus de 120 heures d'observation. Et c'est la vue

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