Sport Stratégies - Le numéro 847 du 13 octobre 2025

Une maîtrise remarquable des coûts face aux habitudes historiques ? La réponse est « oui ». Paris 2024 s'est révélé être une exception dans le paysage des Jeux Olympiques. Si l'organisation de tels événements génère traditionnellement des dépassements budgétaires spectaculaires et souvent décriés, la capitale française a réussi à exercer un contrôle financier rigoureux, fruit d'une préparation détaillée et d'un pilotage strict des acteurs impliqués. La Cour des comptes dresse un tableau précis : les dépenses publiques globales liées au projet se situent autour de 6,65 milliards d'euros, une somme colossale certes, mais contenue quand on la compare aux standards habituels des mégaprojets olympiques. Cette enveloppe se divise principalement en deux postes : 3,02 milliards dédiés à l'organisation opérationnelle des Jeux, comprenant le fonctionnement administratif du Comité d'organisation, la sécurité renforcée, les dispositifs de transport et la mobilisation des personnels et bénévoles ; et 3,63 milliards affectés aux infrastructures, pilotés majoritairement par la Solideo, qui a livré dans les temps les équipements sportifs, les villages pour les athlètes ainsi que les aménagements spécifiques nécessaires. Cette double dépense traduit une implication sans précédent des pouvoirs

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Après votre sélection officielle pour les Mondiaux d'apnée en Grèce, quels étaient vos objectifs sportifs et personnels pour ce rendez-vous international ? Mes objectifs principaux étaient d'apprendre, de bien gérer la pression, de me dépasser et de continuer ma percée sur le circuit international. C'était aussi l'occasion de mesurer ma progression face aux meilleurs mondiaux et de renforcer ma résilience mentale dans un contexte de compétition intense. La préparation physique et mentale est cruciale en apnée : pouvez-vous nous décrire les grandes étapes et les spécificités de votre entraînement en Méditerranée à Kalamata ? Ce qui a été le plus difficile, c'était de trouver le bon moment pour atteindre le pic de performance. Je m'entraîne en profondeur depuis

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L'IA appliquée au sport est encore récente : quels bénéfices concrets vos adhérents perçoivent-ils déjà grâce à vos équipements connectés et vos programmes intelligents ? Nos adhérents bénéficient avant tout d'un meilleur suivi et d'une pratique encore plus personnalisée et sécurisée. Les machines connectées s'adaptent automatiquement au profil de chacun, ce qui permet de progresser plus vite tout en minimisant les risques de blessure. La personnalisation est au cœur de votre positionnement. Comment vos algorithmes s'adaptent-ils réellement aux profils très variés des adhérents, du sportif occasionnel au pratiquant

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Un an après les Jeux de Paris, la Fédération Française de Triathlon surfe sur une vague d'enthousiasme. Licences en hausse, nouveaux publics, clubs en expansion, filiale commerciale, communication repensée… Son président, Cédric Gosse, détaille la stratégie d'une fédération en pleine ascension, entre ambition de haut niveau et ouverture au plus grand nombre. Depuis les Jeux de Paris 2024, le triathlon semble avoir changé de dimension. Comment percevez-vous cette dynamique ? C'est clair : il y a un vrai effet post-Jeux. On a senti une impulsion immédiate dans les clubs. Les prises de licences ont bondi de 25 % par rapport à l'an dernier, avec un taux de renouvellement supérieur à 75 %. C'est énorme. Ce qui est intéressant, c'est la double tendance : nos licenciés restent fidèles et, dans le même temps, de nouveaux pratiquants arrivent, notamment beaucoup de femmes. Aujourd'hui, le triathlon en France rassemble 250 000 pratiquants, dont 71 000 licenciés et près de

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À l'origine de GameChanger Sport, il y a un constat fort : la précarité financière d'une grande partie des sportifs de haut niveau. Qu'est-ce qui vous a personnellement poussé à transformer cette indignation en projet entrepreneurial ? J'avais eu cette idée il y a quelques années, et j'avais commencé à réfléchir à un système pour faciliter les relations entre athlètes et entreprises. Mais le vrai déclencheur a été l'après-JO quand j'ai entendu le témoignage de plusieurs sportifs. Même des médaillés olympiques expliquaient à quel point il était difficile de trouver et sécuriser des sponsors. Je viens du monde de l'entreprise, où il y a une règle incontournable : « tout ce qui n'est pas financé s'arrête. » Donc quand on entend le témoignage de ces athlètes, ça pousse forcément à réfléchir. Pour un athlète de haut niveau, l'investissement n'est pas seulement en temps et en énergie, il est aussi

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L'un des enseignements majeurs de cette étude est que les fans de football ne forment plus un bloc homogène : l'audience est aujourd'hui plus jeune, plus féminine, plus diverse culturellement. Le football devient un vecteur majeur d'identité, notamment dans les diasporas, où la passion se transmet de génération en génération et tisse un lien social puissant. La notion d'« héritage » est omniprésente dans les discours des fans. En Europe, des foyers comme l'Île-de-France ou l'agglomération lyonnaise concentrent

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