Sport Stratégies - Le numéro 854 du 1 décembre 2025

Pouvez-vous retracer l'origine de Playgones. Quel a été le déclencheur de la création et comment la mission de l'entreprise a-t-elle évolué jusqu'à aujourd'hui ? Playgones trouve ses racines à Lyon, où l'entreprise a été créée sous le nom Protec Sport en 1975, puis reprise en 2006 pour insuffler une nouvelle dynamique centrée sur le jeu et le sport. Le nom actuel, choisi en 2018, symbolise cet ancrage local et l'idée de rester de « grands enfants » à l'écoute de la société. L'ambition initiale était de rendre la pratique sportive accessible via des équipements innovants pour les collectivités. Au fil du temps, la mission s'est élargie : favoriser le design actif, l'inclusion sociale, et l'intégration du jeu dans l'espace urbain par des solutions participatives et créatives. Aujourd'hui, Playgones se définit comme aménageur ludique et sportif, nous participons à la création

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Tout a commencé loin des bureaux d'études et des incubateurs de start-up. Élodie Monchâtre vient du monde du mouvement et de la scène. Danseuse de formation, elle a toujours baigné dans le milieu artistique pour produire des images, des émissions, avant de se retrouver à orchestrer de grands événements au Club Med. Une vie pour en réussir plusieurs, et partout, la même sensation, celle de faire vibrer le public. « J'ai toujours aimé les moments d'énergie collective. Mais je voyais le public comme un acteur frustré. Je me suis demandé comment lui redonner une place, comment l'inclure dans l'histoire qu'on raconte », explique l'intéressée. L'idée prend forme alors qu'elle travaille sur le concept d'un grand événement caritatif. Elle veut un dispositif simple, universel, sans contrainte. Elle observe ce qui existe : des bracelets lumineux,

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Quel bilan dressez-vous aujourd'hui de la Fédération Française d'Athlétisme, tant sur le plan du développement sportif que de la structuration économique ? L'olympiade 2020/2024 a été une période singulière, entièrement tournée vers les Jeux de Paris. La nouvelle gouvernance ouvre désormais une phase de transformation. Sur le plan sportif, la dynamique est nette : de très bons résultats lors des grands championnats, une pratique en hausse dans les clubs, et un intérêt accru du public pour les formats modernes de l'athlétisme. Ce sont des bases solides pour accélérer encore. Sur le plan économique, la FFA a engagé une modernisation en profondeur. Après avoir traité un déficit conséquent début 2025, nous avons clarifié nos priorités, renforcé notre pilotage et lancé des chantiers structurants sur les recettes : partenariats, diversification, optimisation de nos événements. « Nous avons la chance de pouvoir nous appuyer sur des partenaires engagés et

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Le nouveau plan de développement de la fédération marque une étape importante pour l'athlétisme français. Quels en sont les grands axes structurants et de quelle manière ce projet vise-t-il à renforcer la performance autant que la vitalité du réseau fédéral ? Le plan de développement 2025-2029 de la Fédération Française d'Athlétisme pose une feuille de route stratégique claire pour les prochaines années et les principaux axes serviront à la fois la performance et la vitalité du réseau fédéral : 1. Soutien renforcé aux clubs et animation des territoires Le plan place les clubs au cœur de l'action fédérale, il propose un accompagnement différencié selon la taille, le profil et les ambitions de chaque club (formation, outils, développement) pour qu'ils puissent tirer pleinement parti de la stratégie fédérale. À l'échelle des territoires, les ligues disposent de leur propre déclinaison « Plan

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Quelle est la vision stratégique d'Orange derrière le renouvellement de son partenariat avec la FFF jusqu'en 2030, et en quoi l'engagement paritaire change votre approche du sponsoring sportif ? Nous sommes un acteur engagé dans l'univers du football en France depuis plus de 25 ans, notre stratégie a fortement évolué en 2018 en signant avec la FFF. Nous avons en effet décidé de nous engager auprès des équipes préférées des Français (les bleus et les bleues) et de travailler notre ancrage territorial à travers les clubs

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Deux difficultés majeures expliquent cette situation. D'une part, 67 % des structures assujetties aux subventions ont connu une baisse de leurs aides publiques, subventions pourtant jugées indispensables par 89 % des répondants. Cette diminution a entraîné la mise en pause ou l'abandon de projets (46 %), une réduction des activités (26 %) et même des suppressions d'emplois (10 %). D'autre part, les structures rencontrent des difficultés à mobiliser des financements privés, tels que mécénat ou partenariats, ce qui freine leur développement. Face à ce double challenge, les organismes sportifs multiplient les leviers d'action :

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