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Discothèque Diapason 4 : Mozart, Opéras

0-406280

14 CD, livret de 36 pages, plus de 18 h d’écoute ! Edition collector.

La folle moisson d’opéras mozartiens captés sur le vif et en studio dans les années 1940, 1950 et 1960 donne le vertige par sa profusion multicolore. Un âge d’or ? Des âges d’or, où l’art de Fricsay et de Böhm, de Karajan et KripsSchwarzkopf et JurinacStich-Randall et GrümmerSimoneau et WunderlichSiepi et Fischer-Dieskau, s’opposent, et pourtant s’unissent dans l’évidence du geste théâtral. Prima le parole ? Prima la musica ? L’un et l’autre, au zénith.

Des comparaisons patientes se sont imposées pour garder ses esprits dans la valse des distributions, pister Schwarzkopf plus ou moins exaltée d’un soir à l’autre sous le fard de Fiordiligi, mesurer les mérites de tel live face à tel studio par la même équipe ou quasi, soupeser les vertus des légendes du disque (que vous risquez d’avoir déjà en rayon) et de raretés, pour tresser après chaque intégrale des guirlandes de bonus, pièces détachées d’intégrales ou moments de grâce en récital.

Dans la lignée de sa discographie comparée d’Idomeneo (cf. no 600), Jean-Philippe Grosperrin remet à l’honneur l’équipe héroïque de Pritchard et sa chère Jurinac ; Didier Van Moere nous entraîne au Sérail et nous rappelle que Fricsay jouissait en 1949 d’un plateau encore plus épatant qu’en studio pour DG ; Ivan A. Alexandre s’écarte des sentiers battus et réhabilite dans Les Noces de Figaro une apothéose du théâtre ; Emmanuel Dupuy place au sommet les clairs-obscurs que Mitropoulos et un cast inouï rendaient à Don Giovanni. Jean-Philippe Grosperrin s’est également plongé dans les détours sentimentaux de Così, en vue d’une discographie comparée à paraître cet été : la grande surprise du coffret, c’est bien ce live de Böhm en 1960, qui sera, même pour les collectionneurs fanatiques, une révélation. Reste La Flûte, et votre serviteur (parmi les bonus, la Pamina absolue de Grümmer, à Salzbourg en 1956).

Elire une seule version d’Idoménée, des Noces, de Così, et avoir le privilège de la transmettre aux milliers de mélomanes qui accordent leur confiance à cette Discothèque idéale n’est pas affaire de fantaisie. C’est un honneur, une responsabilité. S’adosser doctement aux « références » éprouvées ou fantasmées nous aurait permis d’aller vite en besogne, mais l’ambition de la série est tout autre.

La Discothèque idéale de Diapason, Vol. IV, coffret 14 CD, livret de 36 pages, plus de 18h d’écoute. Six intégrales rares et célèbres. 

Idomeneo :

Sena Jurinac, Léopold Simoneau, Richard Lewis… Choeur et Orchestre du Festival de Glyndebourne, John Pritchard. 1956.

L’Enlèvement au sérail :

Sari Barabas, Anton Dermota, Rita Streich, Josef Greindl… RIAS Symphonie Orchester, Ferenc Fricsay. 1949.

Les Noces de Figaro :

Rita Streich, Teresa Stich-Randall, Rolando Panerai, Heinz Rehfuss, Pilar Lorengar… Orchestre de la Société des concerts du Conservatoire, Hans Rosbaud. 1955.

Don Giovanni :

Cesare Siepi, Elisabeth Grümmer, Lisa Della Casa, Rita Streich… Wiener Philharmoniker, Dimitri Mitropoulos. 1956.

Così fan tutte :

Elisabeth Schwarzkopf, Christa Ludwig, Graziella Sciutti, Waldemar Kmentt, Hermann Prey, Karl Dönch… Wiener Philharmoniker, Karl Böhm. 1960.

La Flûte enchantée :

Maria Stader, Ernst Haefliger, Rita Streich, Dietrich Fischer- Dieskau… RIAS Symphonie-Orchester, Ferenc Fricsay. 1954.

BONUS :

Maria Callas, Joan Sutherland, Anna Moffo, Irmgard Seefried, Hugues Cuenod, Waldemar Kmentt, Eleanor Steber, Sena Jurinac, Teresa Berganza, Joseph Schmidt, Gerhard Hüsch, George London, Ernst Haefliger, Elisabeth Grümmer, Pilar Lorengar, Renato Capecchi, Eberhard Wächter, Fritz Wunderlich, Alexander Kipnis, Dietrich Fischer-Dieskau, Elisabeth Schwarzkopf, Cesare Siepi, Otto Edelmann, Ezio Pinza, Jarmila Novotna, Thomas Beecham, Ferenc Fricsay, Herbert von Karajan, Karl Böhm, Fritz Busch, Bruno Walter, Richard Strauss, Otto Klemperer, Georg Solti…

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34€ 90

Description

14 CD, livret de 36 pages, plus de 18 h d’écoute ! Edition collector.

La folle moisson d’opéras mozartiens captés sur le vif et en studio dans les années 1940, 1950 et 1960 donne le vertige par sa profusion multicolore. Un âge d’or ? Des âges d’or, où l’art de Fricsay et de Böhm, de Karajan et KripsSchwarzkopf et JurinacStich-Randall et GrümmerSimoneau et WunderlichSiepi et Fischer-Dieskau, s’opposent, et pourtant s’unissent dans l’évidence du geste théâtral. Prima le parole ? Prima la musica ? L’un et l’autre, au zénith.

Des comparaisons patientes se sont imposées pour garder ses esprits dans la valse des distributions, pister Schwarzkopf plus ou moins exaltée d’un soir à l’autre sous le fard de Fiordiligi, mesurer les mérites de tel live face à tel studio par la même équipe ou quasi, soupeser les vertus des légendes du disque (que vous risquez d’avoir déjà en rayon) et de raretés, pour tresser après chaque intégrale des guirlandes de bonus, pièces détachées d’intégrales ou moments de grâce en récital.

Dans la lignée de sa discographie comparée d’Idomeneo (cf. no 600), Jean-Philippe Grosperrin remet à l’honneur l’équipe héroïque de Pritchard et sa chère Jurinac ; Didier Van Moere nous entraîne au Sérail et nous rappelle que Fricsay jouissait en 1949 d’un plateau encore plus épatant qu’en studio pour DG ; Ivan A. Alexandre s’écarte des sentiers battus et réhabilite dans Les Noces de Figaro une apothéose du théâtre ; Emmanuel Dupuy place au sommet les clairs-obscurs que Mitropoulos et un cast inouï rendaient à Don Giovanni. Jean-Philippe Grosperrin s’est également plongé dans les détours sentimentaux de Così, en vue d’une discographie comparée à paraître cet été : la grande surprise du coffret, c’est bien ce live de Böhm en 1960, qui sera, même pour les collectionneurs fanatiques, une révélation. Reste La Flûte, et votre serviteur (parmi les bonus, la Pamina absolue de Grümmer, à Salzbourg en 1956).

Elire une seule version d’Idoménée, des Noces, de Così, et avoir le privilège de la transmettre aux milliers de mélomanes qui accordent leur confiance à cette Discothèque idéale n’est pas affaire de fantaisie. C’est un honneur, une responsabilité. S’adosser doctement aux « références » éprouvées ou fantasmées nous aurait permis d’aller vite en besogne, mais l’ambition de la série est tout autre.

La Discothèque idéale de Diapason, Vol. IV, coffret 14 CD, livret de 36 pages, plus de 18h d’écoute. Six intégrales rares et célèbres. 

Idomeneo :

Sena Jurinac, Léopold Simoneau, Richard Lewis… Choeur et Orchestre du Festival de Glyndebourne, John Pritchard. 1956.

L’Enlèvement au sérail :

Sari Barabas, Anton Dermota, Rita Streich, Josef Greindl… RIAS Symphonie Orchester, Ferenc Fricsay. 1949.

Les Noces de Figaro :

Rita Streich, Teresa Stich-Randall, Rolando Panerai, Heinz Rehfuss, Pilar Lorengar… Orchestre de la Société des concerts du Conservatoire, Hans Rosbaud. 1955.

Don Giovanni :

Cesare Siepi, Elisabeth Grümmer, Lisa Della Casa, Rita Streich… Wiener Philharmoniker, Dimitri Mitropoulos. 1956.

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Elisabeth Schwarzkopf, Christa Ludwig, Graziella Sciutti, Waldemar Kmentt, Hermann Prey, Karl Dönch… Wiener Philharmoniker, Karl Böhm. 1960.

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