Lorsqu'apparaît la nouvelle série 200/300 début 1985, la star de la gamme s'appelle 190, type W201 pour les intimes. Ce modèle permet l'élargissement de la gamme vers le bas et donne à Mercedes l'occasion de séduire un plus large public. Quitte à mordre sur les plates-bandes de la traditionnelle « classe du milieu », nom donné au segment des routières chez l'Étoile... Pour éviter cet écueil, la nouvelle venue a donc droit aux innovations dont profite sa petite sœur : une conception par ordinateur, un train arrière multibras et un dessin signé Bruno Sacco qui répond à la nouvelle obsession de la marque, la quête d'un meilleur aérodynamisme. La berline (W124) n'oublie pas les fondamentaux puisqu'elle propose très vite une large palette de moteurs, aussi bien en essence qu'en diesel. Elle est aussi rapidement déclinée en break (Type S124) puis en coupé (C124) avant d'être tardivement décapsulée pour devenir un cabriolet (A124). Après treize ans de carrière et près de 2 600 000 exemplaires produits, la série des W124 laisse définitivement la place à la W210 dont les quatre phares ronds rompent définitivement avec l'allure volontiers classique des anciens modèles. Aujourd'hui, la forte diffusion du modèle et son incroyable endurance laissent un vaste choix en annonces, de la berline diesel, approchant le million de kilomètres, en mal d'amour, au break 6 cylindres n'ayant jamais rien chargé d'autre que des
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