Auto Plus - Le numéro 1939 du 31 octobre 2025

Comme tous les produits manufacturés, les voitures sont frappées de plein fouet par l'inflation : il y dix ans, une Peugeot 208 premier prix s'affichait à 12 600 € quand, aujourd'hui, il faut au minimum 19 140 € pour repartir au volant d'une petite Lionne neuve. Dans le secteur automobile cependant, la hausse du coût de la vie est aggravée par des normes (dépollution, sécurité…) toujours plus contraignantes et coûteuses, qui ont d'ailleurs amené les constructeurs à déserter le segment des minicitadines, trop difficiles à rentabiliser désormais. La transition à marche forcée vers le tout électrique a aussi sa part de responsabilité dans la hausse des prix, en ce qu'elle entraîne un renchérissement des gammes concernées (coût des batteries), et ce malgré les dispositifs successifs d'incitation à l'achat. Chargés d'assurer la transition, les modèles hybrides répercutent quant à eux les frais supplémentaires dus à l'électrification de leurs moteurs thermiques (électromoteur, batterie…). Bref, pas facile aujourd'hui de payer une voiture neuve moins de 20 000 €. Nous avons réuni ici tous les modèles qui parviennent encore à maintenir leurs tarifs (au moins en entrée de gamme) sous cette barre fatidique. Que valent-ils ? S'agit-il de véhicules au rabais ou bien en a-t-on malgré tout pour son argent ? Mesures de notre labo à l'appui, nos essayeurs vous livrent ici leur jugement détaillé sur les dix-sept voitures concernées. Item sans titre Une voiture électrique à 19 000 €* ? C'est possible avec la Dolphin Surf d'entrée de gamme ! Pour afficher un tarif aussi bas (et sans bonus, cette chinoise n'y ayant pas droit), de menus sacrifices ont été consentis : la batterie passe de 40 à 27 kWh, la puissance chute à 88 ch et l'équipement est (un peu) allégé. On perd ainsi les jantes en alliage, les sièges avant électriques (!) ou le capteur de pluie. Mais la dotation reste riche avec, notamment, la caméra de recul, le GPS, le régulateur adaptatif ou la sellerie en cuir vegan. Pour ne rien gâcher, l'habitabilité apparaît généreuse (même si quelques centimètres de plus en largeur à l'arrière ne feraient pas de mal), le coffre, spacieux et la finition, très correcte. Plus surprenant : cette Dolphin Surf affiche de belles qualités routières, avec un châssis plutôt efficace, un amortissement bien calibré et des performances très suffisantes au quotidien. On peut même ajuster la récupération d'énergie sur deux niveaux ! Un réglage qui ne s'effectue cependant que via un écran tactile (qui pivote, ça amusera les enfants !) aux menus confus. L'autonomie est un peu juste et il manque un essuie-glace arrière. Mais à part ça… * Vrai prix d'achat intégrant la remise potentielle et le bonus/malus écolo. De série - AFIL - Airbags (6) - Banquette fractionnable - Caméra de recul - Clé mains libres - Clim' manuelle - Feux

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Notre méthode Ça roule pour les vétérans ! Du rififi sur le podium Une Citroën aussi bien placée qu'une Audi ! Dans les coulisses de l'enquête TROIS POSTES EXAMINÉS Nous avons étudié chaque modèle pour identifier les points forts et traquer les moindres imperfections, avec l'appui d'outils de mesure précis pour certains postes. L'ensemble est noté en fonction de barèmes. Carrosserie/châssis Soubassements. Chaque voiture est placée sur un pont élévateur. Nous évaluons les protections sous le châssis et le traitement contre les projections de la route. Nous examinons la qualité des connexions sur les sondes. Carrosserie. Nous contrôlons l'alignement des éléments fixes (ailes, pavillon, boucliers… ) et des ouvrants (capot moteur, couvercle de coffre, portières). Articulations des ouvrants. Nous jaugeons la solidité des charnières de portes ainsi que des vérins ou de la béquille de maintien pour le capot moteur. Finition extérieure Peinture.

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Face à ses rivales allemandes (Audi A3, BMW Série 1 et Mercedes Classe A), l’actuelle DS 4 peinait à se distinguer. Pour se relancer, l’unique compacte premium tricolore connaît quelques changements. Style, motorisation, gamme et équipements évoluent. Le constructeur profite de cette occasion pour adapter le nom de sa berline à celui adopté par les nouveaux modèles, comme la DS N°8. La DS 4 devient donc N°4, tandis que “DS Automobiles” apparaît désormais en toutes lettres sur le hayon. A l'avant, une ligne lumineuse traverse la calandre horizontalement. Elle intègre le logo, lui aussi rétroéclairé. Un effet de style à la mode, y compris sur les allemandes, mais que ceux qui préfèrent la discrétion regretteront peut-être. Sous le capot, DS chamboule

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Après les soucis de courroie de distribution du moteur 1.2 PureTech, c'est au tour de la boîte e-DCS à triple embrayage, récemment adoptée par Stellantis pour ses modèles hybrides, de semer la pagaille dans les bureaux d'études du groupe. Destinée à équiper les nouvelles versions hybrides rechargeables de 195 ch, son inédite extrapolation à sept rapports (au cœur de laquelle loge un électromoteur de 125 ch) a rencontré des problèmes de mise au point si complexes que les premiers modèles censés en bénéficier à l'automne 2024 n'ont finalement été livrés qu'en septembre 2025 ! Parmi eux figure le Peugeot 3008 1.6 Plug-in, rival de taille pour le Renault Austral E-Tech de 200 ch, récemment restylé mais toujours fidèle à l'hybridation

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Audi Q2 e-tron \\ Début 2027 Alpine A390 \\ Décembre 2025 DS N°7 \\ Eté 2026 BMW iX3 \\ Mars 2026 Mercedes GLA \\ Eté 2026 Peugeot 2008 \\ Début 2028 Nissan Juke \\ Début 2027 Toyota C-HR+ \\ Eté 2026 Volkswagen ID. Cross \\ Automne 2026 Renault Captur \\ Fin 2027 S'appellera-t-il A2 e-tron ou Q2 e-tron ? La question reste ouverte pour ce futur SUV électrique d'environ 4,40 m, destiné à devenir le nouveau modèle d'entrée de gamme chez Audi en remplacement des A1 et Q2, en fin de carrière. Une chose est sûre : il s'inspirera de certains codes stylistiques de l'A2, le petit monospace des années 2000, comme en témoigne la forme si particulière

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Vu une Expression de 2024 avec 8 600 km à 17 000 € Vu une Expression de 2022 avec 50 700 km à 13 600 € Outre son look séduisant de petit SUV, la Sandero Stepway dispose d’un atout rare dans sa catégorie. Sa motorisation Eco-G fonctionne indifféremment au sans-plomb ou au GPL, l’un des carburants les moins chers du marché (1 €/l en moyenne). Haute sur pattes, cette Dacia bénéficie de suspensions au débattement important, idéales pour absorber les déformations du bitume. En ville, sa direction légère et ses protections de carrosserie s’avèrent fort appréciables. Sur route, le trois cylindres ne manque pas d’énergie, grâce à son turbo. Comme souvent chez le constructeur roumain, les astuces pullulent, à l’instar des barres de toit modulables, livrées de série sur toutes les versions. 1. 6,5 l/100 km en SP95. Vu une Design de 2024 avec 6 400 km à 24

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