Le dernier trajet de Jacques Mesrine n'aura pas été bien long. Le 2 novembre 1979 - le Jour des Morts -, un peu après 15 h, il quitte son domicile du 35-37 rue Belliard, tout près de la porte de Clignancourt. Le criminel monte à bord de sa berline, une BMW 528i métallisée, jantes Motorsport, couleur marron glacé, climatisation en option. Une voiture qui se négocie alors au-delà de 100 000 francs - il faut croire que le crime paie, et que l'ennemi public numéro 1 ne se refuse rien. Mesrine n'est pas seul : sa compagne Sylvia Jeanjacquot, la “Belle Italienne”, s'installe à la place du passager avec son chien, un caniche baptisé… Fripouille. La journée est déjà bien avancée et le couple a de la route pour rejoindre sa destination finale, la Normandie. Trois cents mètres plus loin, au feu, Mesrine cède la priorité à un camion Saviem qui s'engage juste devant lui, porte de Clignancourt. Dans la cabine du
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