Diapason - Le numéro 676 du 30 janvier 2019

Initié en studio par les Beaux Arts (Philips), le couplage des trios de Korn-gold (moins de treize ans) et Zemlinsky (vingt-cinq) profite au cadet, dont l'imagination pas encore complètement canalisée possède une originalité qui fait défaut à l' Opus 3 plus sombrement post-brahmsien de l'aîné (éphémère professeur du Wunderkind ,

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Frédéric Bétous avait attiré notre attention avec sa prometteuse confrontation Rore/Willaert/ Markeas (« L'aura mia sacra », 2012) et son fructueux dialogue Gesualdo/ Marcot (« Cantiones sacrae », 2014). En livrant aujourd'hui une anthologie montéverdienne, il s'inscrit dans une terrible concurrence discographique que seuls un fil conducteur original et une

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Si Giovanni Platti est moins connu que Benedetto Marcello et Domenico Scarlatti, tous reçurent à Venise l'enseignement d'un maître fameux, Francesco Gasparini. Avec ses dix-huit sonates, il incarne un courant original, à la fois conservateur dans la forme et perméable aux détours mélodiques du nouveau style galant. Stefano Molardi diversifie

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On connaissait l'éditeur, pas le compositeur.Giulio Ricordi écrivit pour le piano, l'orchestre et la scène, où on l'attendait davantage. Ses ouvrages lyriques, pourtant, se limitent à trois opérettes signées de pseudonymes, dont ce Seau enlevé prétendument de Jules Burgmein, créé en 1910 à Turin.Invraisemblable histoire : un seau de puits,

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Evidemment, la curiosité de ce disque réside dans les trois tableaux symphoniques tirés de la musique de scène pour La Foi , pièce créée à Monaco en 1909. Les deux versions existantes - l'une toulousaine et dirigée par Michel Plas-son, l'autre bâloise par Ronald Zoll-man - font pâle figure à

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Il ne faut surtout pas s'arrêter aux deux premières minutes emphatiques de Soirées de Vienne , tout s'arrange à partir de 2' 20'', bien qu'une certaine préciosité, ici ou là, chagrine un peu dans cette sixième valse-caprice d'après Schubert. Le temps aussi de se faire à la sonorité du piano,

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