Diapason - Le numéro 685 du 27 novembre 2019

L'oreille est scotchée dès le premier monologue du Faust de Michael Spyres -le plus séduisant, le mieux senti entendu depuis bien longtemps -sous lequel le Philharmonique de Strasbourg cisèle les bruissements d'une nature en éveil, bientôt troublée « sans trop de force », nous dit Berlioz, par les « lointaines

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Bart Jacobs : « Quelques mots d'un bref compte rendu, paru dans un journal de 1725, me fascinent : durant un concert d'orgue à Dresde, Bach aurait joué plusieurs “ concertos avec un accompagnement instrumental doux ”. Est-ce une coïncidence si, l'année suivante, six cantates présentent des sinfonias où l'orgue

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Emiliano Gonzalez Toro : « Je me rappelle le premier contact avec la partition, lorsque j'ai réalisé la nature exceptionnelle de ces pièces. Comme si, dans une brocante, j'étais tombé sur un tableau inconnu de Léonard ou de Picasso ! L'écriture de Cozzolani avait quelque chose de fascinant et de

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Daniil Trifonov : « J'ai abordé Rachmaninov assez tardivement. Adolescent, je voulais bien sûr me confronter à sa musique, mais mon professeur ne jugeait pas cela prioritaire. Je n'ai donc pas joué la moindre note de Rachmaninov avant l'âge de vingt et un ans ! Le Concerto no 2 a

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Alexandre Kantorow : « Je ne suis généralement pas friand des intégrales mais j'ai décidé de m'atteler à celle des concertos de Saint-Saëns en raison de leur variété stylistique. D'une certaine façon, ils pourraient être tous nés de la plume de compositeurs différents. Je voulais aussi rendre justice à un

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Lorsqu'il se trouvait en tournée avec l'Orchestre de Cleveland, Christoph von Dohnanyi s'amusait du fait que « les bonnes critiques allaient encore à George Szell ! » Une boutade résumant bien l'empreinte laissée sur cette formation par celui qui l'avait dirigée d'une main de fer de 1946 à sa mort

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