Diapason - Le numéro 744 du 25 avril 2025

Le 7 janvier 1992 au Musikverein de Vienne, Michael Gielen et l'Orchestre symphonique de la Radio de Vienne donnent Le Mandarin merveilleux (1919, révisé en 1925) en intégralité. Ils cernent avec acuité ce que le langage de ce ballet en un acte, dernier ouvrage scénique de Bartok, peut avoir de

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Gerd Schaller veut nous faire découvrir Bruckner sur un Cavaillé-Coll ; il rend un mauvais service à l'un comme à l'autre. A vouloir « entrelacer de manière ciblée ce qui doit être entendu et la matière structurelle », l'interprète sacrifie la clarté du contrepoint, si essentielle à la forme et

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Disciple de Drae-seke et contemporain de Pfitzner, Paul Büttner atteignit une certaine renommée entre 1915 et 1933 et dirigea le Conservatoire de Dresde. Son mariage avec une activiste juive et ses convictions politiques progressistes lui valurent d'être mis à l'index par le régime nazi, puis réhabilité par celui de la

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I Giardini se sont formés autour d'un noyau constitué de Pauline Bruet au violoncelle et du pianiste David Violi. Cela s'entend dans le Concert où le tandem mène le bal : derrière la robustesse de leurs basses s'agrègent avec une grande cohésion l'alto de Violaine Despeyroux et les violons de

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C'est un Stephen Hough à la nostalgie assumée que donne à entendre son Concerto pourpiano « Le Monde d'hier » (2023). Ce clin d'œil à l'essai de Stefan Zweig sur la Vienne d'avant-guerre prend sa source dans une musique de film avortée. Cette partition savoureuse et brillante s'ouvre sur une

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Au piano, Scarlatti reste marqué à tout jamais par les enregistrements de Vladimir Horowitz. Etageant les plans sonores en un vaste espace, personnalisant à l'extrême chaque péripétie en jouant de sa palette inépuisable et d'un rubato sur le fil du rasoir, ses doigts ironiques, burlesques ou nostalgiques faisaient de chaque

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