Diapason - Le numéro 747 du 22 août 2025

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Nos lecteurs ne se souviennent probablement pas de la Star Academy. Parallèlement naquit le Jardin des Voix, sorte de Star Ac' sans paillettes dont l'ambition fut de porter au jour une nouvelle génération de chanteurs baroques. Reinoud Van Mechelen est l'un des ténors les plus accomplis du Jardin, notamment par la qualité de son français. Reinoud Van Mechelen : Je suis flamand de naissance. Un flamoutch, comme on dit en Belgique. Lorsque j'étais petit, mon niveau de français n'était pas glorieux. Je pense avoir atteint 49 % à l'un de mes examens. Cette langue a fini par entrer dans mon quotidien grâce au travail avec Nicolas Achten lorsque j'avais dix-neuf ans. Puis j'ai fait l'académie d'Ambronay. Il m'est aussi arrivé de fréquenter galamment en dehors des scènes l'une ou l'autre francophone, notamment la flûtiste

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En son commencement fut sa fin. Lorsque, à la suite d'un désistement, Götz Friedrich décida en 1980 de confier la baguette pour le Macbeth de Verdi affiché à la Deutsche Oper de Berlin au jeune et inconnu Giuseppe Sinopoli, les sceptiques ne manquèrent pas. Du chef au milieu de la trentaine, on savait les accointances aux relents intellectuels avec la musique de son temps. On savait aussi qu'il était venu tard à la direction d'orchestre et au « grand répertoire ». Le pari fut gagnant. Les musiciens, le public, les critiques reconnurent aussitôt son prodigieux ascendant. Vingt ans plus tard, Friedrich et Sinopoli, après s'être durement affrontés, se réconcilièrent. Aida , en 2001, devait

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