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Guerres & Histoire - Le numéro 86 du 14 août 2025

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La Une de Guerres & Histoire n°86 du 14/08/2025

Au sommaire de ce numéro

Guerres & Histoire 86 MARÉCHAL DE FRANCE ET OGRE DE BRETAGNE

MARÉCHAL DE FRANCE ET OGRE DE BRETAGNE

Gilles de Rais ou de Retz, nom d'une baronnie située au sud de Nantes, est né vers 1404-1405 de l'union de Guy de Montmorency-Laval et de Marie de Craon. Il appartient donc à l'un des plus hauts et influents lignages à l'ouest du royaume de France. Le petit Gilles et son frère cadet René de La Suze, né à une date inconnue, deviennent très tôt orphelins. Leur mère meurt en 1414 et leur père est tué à Azincourt en 1415. Ils sont élevés par leur grand-père maternel, Jean de Craon. Le jeune Gilles est violent. En 1420, il enlève et épouse sa cousine Catherine de Thouars. Le mariage, reconnu par l'Église deux ans plus tard, donne une fille unique, Marie, née en 1433 ou 1434.Des débuts en grandeurPar ses différents héritages et son mariage, Gilles de Rais est un puissant seigneur, possessionné au sud du duché de Bretagne, dans le Maine, en Poitou et en Anjou. Si ses terres sont dispersées, elles lui apportent des revenus confortables pour un homme de son rang et, surtout, lui permettent d'entretenir des relations avec les autres grands personnages de l'Ouest : ses cousins sires de Laval, le duc Jean V de Bretagne, dont il est le vassal pour sa baronnie de Retz,

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Guerres & Histoire 86 « CITADELLE » L'OPÉRATION À CONTRECŒUR

« CITADELLE » L'OPÉRATION À CONTRECŒUR

À la mi-mars 1943, Hitler reste sous le choc du désastre de Stalingrad, malgré la contre-offensive de Manstein, toujours en cours, qui reprend la ville de Kharkov et rejette les Soviétiques de l’autre côté de la Donets. Les deux offensives stratégiques d’été, en 1941 et 1942, ont échoué : l’Armée rouge n’est pas détruite, le régime de Staline résiste et réussit même mieux que le Troisième Reich à mobiliser ses ressources ainsi que celles de ses alliés. La Wehrmacht compte quant à elle 2,6 millions de pertes sur le front de l’Est, dont 1,3 million définitives. Les armées de ses vassales la Roumanie, la Hongrie et l’Italie ont été réduites en bouillie. Elle n’a plus les moyens d’une offensive générale. Pour l'heure, du fait de la fonte des neiges, la Russie est un immense champ de boue, impropre aux opérations mécanisées. Les armées en profitent pour souffler après dix mois de combats incessants. Que faire durant le printemps et l'été de 1943 ? Hitler ne sait pas s'il faut défendre ou attaquer, et encore moins à quel endroit. Le 13 mars, lors d'une réunion au QG du groupe d'armées Centre, le commandant de la 2e Rudolf Schmidt, propose au Führer une nouvelle idée d'opération.Le coup qui changerait la donnePuisque les combats de l'hiver ont formé autour de Koursk un saillant large de 200 kilomètres qui pénètre de 150 kilomètres dans les lignes allemandes, pourquoi ne pas y détruire les forces soviétiques qui s'y trouvent par une attaque en pince ? Hitler est séduit et, le même jour, il donne ordre

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Guerres & Histoire 86 LE SPECTRE INCARNÉ DE L’APOCALYPSE

LE SPECTRE INCARNÉ DE L’APOCALYPSE

1. LE MASQUE HIDEUX DE LA GRANDE GUERRE Après une première tentative inaperçue fin janvier 1915 sur le front de l'Est, les Allemands inaugurent l'attaque aux gaz toxiques contre les Alliés le 22 avril 1915 dans le secteur d'Ypres. Le chlore de bonbonnes déployées au sol dérive vers les lignes adverses, porté par le vent. Par la suite, d'autres agents toxiques sont synthétisés et, cette fois, distribués par des obus spéciaux, qu'ils soient de type asphyxiant, suffocant ou vésicant. Très vite apparaissent les premières protections. D'abord des expédients : masques ou cagoules, intégrant des compresses imbibées d'antidote et des lunettes neutralisant les effets lacrymogènes. Puis

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Guerres & Histoire 86 HITLER A-T-IL GÂCHÉ LA VICTOIRE ?

HITLER A-T-IL GÂCHÉ LA VICTOIRE ?



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Guerres & Histoire 86 LA « VICTOIRE PERDUE », UN MYTHE À LA PEAU DURE

LA « VICTOIRE PERDUE », UN MYTHE À LA PEAU DURE

Le 13 juillet 1943, Hitler convoque à son QG de la Wolfsschanze les commandants en chef des groupes d’armées Centre et Sud, les feldmaréchaux von Kluge et von Manstein. La discussion s’engage sur la situation militaire. Selon le dictateur, elle serait très sérieuse en Sicile, où les Anglo-Américains ont débarqué trois jours plus tôt. Les Italiens ne combattraient pas du tout, aussi l’île est-elle sans doute déjà perdue. Le front de l'Est devra donc céder des unités de façon à concentrer des forces en Italie ou à l'ouest des Balkans, probable objectif futur de Washington et de Londres. En conséquence, l'opération Citadelle doit être interrompue. Le feld-maréchal von Kluge salue la décision. Il fait valoir que la 9e armée de Model, qui attaque au nord du saillant de Koursk, a déjà perdu 20 000 hommes et ne parvient plus à avancer. La veille, l'Armée rouge a déclenché une offensive en direction d'Orel et a percé en profondeur sur trois axes aux dépens de la 2e armée Panzer. La 9e armée se trouve contrainte d'envoyer toutes ses forces mobiles pour empêcher les Soviétiques d'atteindre Orel. Dans ces conditions, l'opération Citadelle ne peut en aucun

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Guerres & Histoire 86 5. LES OPÉRATIONS (18 juin 1812-12 février 1815)

5. LES OPÉRATIONS (18 juin 1812-12 février 1815)

ACTE I 1812 : échec au Canada Sûr de la force de ses troupes malgré le déficit criant de préparatifs, le général Dear-born autorise l'invasion du Haut-Canada en juillet 1812. Le général Hull, qui s'avance depuis le Michigan et appelle emphatiquement les milices canadiennes à le rejoindre, déchante rapidement. Refoulés par les forces combinées anglo-indiennes inférieures en nombre, mais bien organisées du général Brock, notamment des guerriers mohawks efficaces dans ces régions boisées, les Américains se replient. Hull s'enferme alors à Fort Detroit, la « capitale de l'Ouest ». Apeuré et incompétent, l'Américain, après quelques jours de siège et un semblant de résistance, capitule le 16 août avec 2 000 hommes et un abondant matériel, laissant au passage aux Britanniques le contrôle de toute la région. Mieux préparée, la tentative du général Van Rensselaer depuis Fort Niagara n'est pas plus heureuse. Les Américains sont minés par les rivalités politiques. Van Rensselaer est un

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