C'est une évidence, l'ouverture générale n'est plus ce qu'elle était. Ce n'est plus un événement, ce jalon qui, pour nos pères, marquait le lancement annuel et festif d'une nouvelle campagne de chasse, ouvrant largement le champ des possibles. La veillée d'armes de l'oncle Jules de Marcel Pagnol n'est plus. D'ailleurs, force est de constater que le calendrier cynégétique court du 1er juillet au 30 juin, alors que l'on serait encore tenté de le caler à partir du 1er septembre. Désormais, quand retentit le gong de l'ouverture générale, l'heureux chasseur généraliste a déjà pu s'adonner aux chasses d'été des chevreuils, des sangliers et des renards. Ceux qui goûtent aux joies des chasses du gibier d'eau, bien que malmenés par des décennies de pressions techno cratiques bruxelloise et parisienne, peuvent traquer et affûter limicoles et anatidés dès le début du mois d'août en bord de mer, ainsi que les bécassines dans les marais. La caille, et peut-être à nouveau la tourterelle des bois, offre la possibilité, il est vrai très peu usitée dans la plupart de nos terroirs, d'investir nos postes d'affût ou de suivre notre chien dans l'espoir de conquérir ces
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