Le Chasseur Français - Le numéro 1542 du 25 juillet 2025

C'est du grand n'importe quoi ! L'Europe parle de diviser par deux les prélèvements sur le souchet. Il faudrait qu'ils sortent, on n'en a jamais vu autant ! » s'offusque Jim Lemaire, chasseur camarguais. Ce souhait vient d'une instance encore inconnue du monde cynégétique il y a un an mais dont le nom hérisse désormais le poil des chasseurs de plume : le Nadeg. En novembre dernier, cette instance européenne avait exprimé sa volonté de tout bonnement supprimer jusqu'à nouvel ordre la chasse du fuligule milouin et du canard siffleur et de réduire de moitié les prélèvements de sarcelles d'hiver, canards souchets et pilets. La chasse de quatre des cinq espèces de canards les plus prélevées en France, derrière le colvert, serait ainsi sur la sellette : ne serait-ce pas tout simplement une opération déguisée pour noyer la chasse du gibier d'eau ? « l y a des fonctionnaires qui devaient s'ennuyer dans leur bureau et qui ont donc décidé de lancer une étude sur la durabilité de la chasse des espèces en Europe, dont les canards », s'agace Olivier Berthold, président de l'Association nationale des chasseurs de gibiers d'eau (ANCGE). Et les résultats de cette enquête, nous les connaissons : la chasse ne serait pas durable pour les cinq canards évoqués précédemment : « Alors pourquoi les prélèvements à la hutte pour la sarcelle d'hiver, le

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Au total, 92 espèces d'oiseaux figurent dans vos réponses : une diversité déjà en soi surprenante, mais à la réflexion, pas autant que cela, car notre lectorat, au travers de la variété de nos rubriques, se recrute parmi un large public attaché à un domaine particulier de la nature - ou à plusieurs. DES OISEAUX GIBIERS EN NOMBRE RESTREINT Les chasseurs, les pêcheurs, les agriculteurs, les jardiniers amateurs ne fréquentent pas la même avifaune. Sur la quasi-centaine d'espèces citées, les oiseaux gibiers sont 26 (mais comptent pour moins d'un cinquième du cumul de tous les noms pointés dans vos lettres). En réalité, ce sont nos passereaux les plus familiers, ceux visibles sur le pas de sa porte quand on réside à la campagne, qui vous touchent dans des proportions écrasantes. À cela, rien de surprenant : ils

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Les Plus Beaux Villages de France ? J'essaie toujours de les éviter ! » s'amuse Thomas Kötting dans un français parfait. Le patron allemand de France Naturelle organise des circuits sur mesure pour ses compatriotes désireux de découvrir l'art de vivre à la française. Des villages, il en a visité des centaines. « Il y a plein d'autres villages chez vous, tout aussi beaux et beaucoup plus authentiques ! » Bien sûr, le président du réseau des Plus Beaux Villages de France, Alain Di Stefano, a une opinion différente : « Nous défendons nos villages et les savoir-faire français! C'est le plus reconnu des labels voués au patrimoine et à la ruralité ! » Ainsi va le débat qui secoue bien des conseils municipaux pour peu que la commune abrite quelques sites classés et un joli point de vue : label ou pas label ? Notoriété ou « vivons cachés » ? Item sans titre Touristes ou connaisseurs ? Pour bien comprendre le phénomène, il faut remonter en 1982 avec la publication d'un

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1. Lunettes polarisantes pour voir sous la surface Indispensables pour lire le poste, les lunettes polarisantes réduisent reflets et UV, révèlent failles, proies et variations de fond. Le contraste est saisissant, surtout aux lumières rasantes du matin et du soir. 2. Un nœud de sécurité pour garnir vos bobines En fond de bobine, un nœud bien serré évite que le fil ne glisse, surtout avec la tresse. Faites un nœud de butée, puis un nœud simple qui viendra buter dessus. Facile, efficace et valable pour moulinets à tambour fixe, tournant ou mouche. 3. Un nœud de blocage pour flotteur coulissant À défaut de stop float, réalisez un nœud de butée avec 10-15 cm de nylon coloré. Un simple nœud de pendu permet de bloquer le flotteur coulissant tout en restant ajustable. Pratique, visible et efficace en action de pêche. 4. Des bas

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Étant gamin Jacquot, s'est offert son premier vélo en vendant ses grenouilles, c'est dire la maîtrise… Alors, ni une ni deux, nous acceptons son invitation de remonter le temps en direction d'une petite mare perdue dans le bocage chouan. Un lieu précieusement gardé secret regorgeant de belles grenouilles belles en cuisses ! Pas d'équipement sophistiqué : une simple canne de 3 à 4 m minimum fera l'affaire. Un scion souple est préférable : il facilite l'animation du leurre et évite les mouvements brusques. Ici, pas de ferrage à prévoir, il n'y a aucun hameçon. Au contraire, l'extraction doit rester souple, continue, sans à-coups, pour éviter que la grenouille ne se libère en cours de route. Le fil, légèrement plus court

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Ce chantier, c'est l'histoire d'une vie, la rencontre avec un lieu, puis avec des gens. » Corinne Ocana-Dorado, bientôt 70 ans, voix énergique, enthousiasme intact, restaure le château de Thouzon, dans la commune du Thor, dans le Vaucluse. Elle le reconnaît : au départ, ce n'était qu'une ruine entourée de nature, un tas de pierres « tellement belles à la lumière du soir ». En 1992, avec son mari et ses enfants, elle découvre ce château, un édifice composé de deux chapelles romanes qu'il fallait urgemment mettre en sécurité, et de remparts en ruine. Le chantier de sauvegarde puis de rénovation est alors commencé depuis cinq ans. Le travail est énorme…

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