Jusqu'au milieu du XXe siècle, partout en France, on fêtait la naissance du Christ, mais chaque région avait ses propres coutumes. « La figure du Père Noël n'était pas encore omniprésente, explique Nadine Cretin(1) , historienne des fêtes, spécialisée en anthropologie religieuse. Et d'autres personnages, comme saint Nicolas dans l'Est ou le père Janvier en Bourgogne, se chargeaient des cadeaux. » Les menus faisaient la part belle aux spécialités régionales. En Provence, « la messe de minuit était précédée du “gros souper” maigre : soupe à l'ail, légumes, poissons, etc. ». En Corse, on préparait un cabri cuit au four, et en Aveyron, des farçous (galettes aux blettes et à la chair à saucisse). Dans le Perche, on dégustait le boudin de Mortagne (noir), et dans les Ardennes, celui de Rethel (blanc), tandis qu'en Anjou, on bénissait le jambon à
Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Le Chasseur Français n°1546 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.
Voir plus