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Les Cahiers de Science & Vie - Le numéro 223 du 18 juin 2025

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La Une de Les Cahiers de Science & Vie n°223 du 18/06/2025

Au sommaire de ce numéro

Les Cahiers de Science & Vie 223 LE CHARME DES VRAIES GROTTES ORNÉES

LE CHARME DES VRAIES GROTTES ORNÉES

C'est le lundi 4 septembre 1922 qu'a été révélé l'art pariétal de la grotte du Pech Merle, dans le Lot. Ce jour-là, trois ados de Cabrerets, petite commune nichée dans une vallée encaissée à l'est de Cahors, explorent un trou qui s'ouvre sur le causse, vaste plateau calcaire surplombant le village. Munis de cordes et de bougies, André David (16 ans), sa sœur Marthe (13) et leur ami Henri Dutertre (15) s'engagent dans un conduit repéré les mois précédents. Après avoir rampé plus d'une heure, brisé des concrétions calcaires pour se frayer un passage et franchi un puits vertical de plusieurs mètres, le trio débouche dans une vaste salle. Après quelques pas dans l'obscurité presque totale, c'est le choc. Sur une paroi couleur crème, éclairés par la lueur tremblante des bougies, surgissent d'impressionnants bisons noirs, une main rouge entourée de points et un cerf délicat. Un peu plus loin, nouvelle trouvaille, accueillie par des cris de joie : deux magnifiques chevaux au corps recouvert de ponctuations rouges et noires entourés d'empreintes de mains, puis, encore plus loin, une frise de mammouths noirs se déroule sur la roche ! Les trois jeunes découvreurs, émerveillés, ne ressortiront qu'à la nuit tombée, retrouvant au bord du trou la mère de

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Les Cahiers de Science & Vie 223 BIBRACTE : VILLE GAULOISE

BIBRACTE : VILLE GAULOISE

Du haut de ses 821 mètres, la silhouette massive du mont Beuvray se dresse telle une sentinelle sur le rebord méridional du Morvan, ce vieux massif raboté par l'érosion enraciné en terre bourguignonne, offrant à ceux qui le gravissent un panorama époustouflant portant jusqu'aux Alpes et aux volcans d'Auvergne. Du moins par temps clair… C'est là, au sommet, sous une majestueuse forêt de hêtres, qu'est enfouie depuis deux mille ans Bibracte, l'ancienne capitale des Éduens, puissant peuple gaulois établi sur un territoire allant de la Saône à l'Allier. Item sans titre Là, qu'à l'été 52 avant notre ère, Vercingétorix se voit confier le commandement en chef de la fédération des peuples gaulois contre les légions de Jules César. Ici encore que, quelques mois plus tard, après sa victoire écrasante à Alésia, le général romain prendra ses quartiers d'hiver et mettra sans doute la touche finale à ses Commentaires sur la Guerre des Gaules. Fondée à la fin du IIe siècle avant notre ère, Bibracte est abandonnée dès le tout début du Ier siècle de notre ère, quelques décennies après la conquête romaine de la Gaule, au profit de la nouvelle ville romaine d'Augustodunum (Autun), avec laquelle elle

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Les Cahiers de Science & Vie 223 SUR LA TRACE DES ENFANTS DU PALÉOLITHIQUE

SUR LA TRACE DES ENFANTS DU PALÉOLITHIQUE

SOUS TERRE, IL Y A 15 000 ANS, ON JOUAIT DANS LES GROTTES La scène, fascinante, se déroule il y a 15 000 ans dans une grotte des Pyrénées appelée aujourd'hui Fontanet. Plusieurs femmes et hommes sont entrés sous terre par le porche d'ouverture de la cavité, effondré depuis. Surprise, plusieurs enfants, dont un bambin de 5 ou 6 ans, les accompagnent dans cette incursion à la lueur des torches. Tous portent des vêtements chauds en peaux de renne cousues de perles et de coquillages, et marchent pieds nus, peut-être pour ne pas perdre l'équilibre sur les sols argileux et humides. Parvenu à une cinquantaine de mètres de l'entrée, le groupe s'arrête devant une paroi et les adultes commencent leur œuvre. Au tampon de fourrure, au doigt et au silex, ils peignent, dessinent et gravent, faisant surgir sur la roche de magnifiques images de bisons et de chevaux, ainsi que deux étranges profils humains. Après avoir observé leurs aînés durant de longues minutes, les enfants poursuivent, seuls, l'exploration. Dans une galerie étroite et reculée, les voilà qui se lancent dans une partie de cache-cache souterraine, les uns se dissimulant accroupis dans des replis de la paroi tandis que d'autres les cherchent en glissant sur les sols et en se rattrapant avec les doigts. Puis, au milieu des cris et des éclats de rire qui résonnent dans la grotte, la petite bande entreprend de malaxer

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Les Cahiers de Science & Vie 223 GUÉDELON, BÂTIR ET COMPRENDRE

GUÉDELON, BÂTIR ET COMPRENDRE

Top départ ! Avec les beaux jours du printemps, la 28e saison de Guédelon a commencé pour le chantier expérimental de château fort sis dans la petite commune nouvelle de Treigny-Perreuse-Sainte-Colombe (Yonne), au cœur du pays de la Puisaye. Pendant sept mois s'affaireront sur le site 45 « œuvriers » (néologisme issu de l'ancien français ovrier, attesté jusqu'au XIIIe siècle), exerçant dans des conditions qui se veulent aussi proches que possible du XIIIe siècle une quinzaine de métiers : carriers, tailleurs de pierre, maçons, charpentiers, menuisiers, forgerons, mais aussi peintres, potiers, tuiliers, teinturiers, charretiers… Guédelon s'est imposé au fil des ans comme un incontournable dans la région. Avec environ 300 000 visiteurs annuels en 2024, le site tutoie en fréquentation des châteaux du Val de Loire comme ceux de Blois et d'Azay-le-Rideau - et coiffe au poteau deux de ses inspirateurs en Puisaye : le château de Ratilly, situé dans la même commune à moins de 5 km, et le château de Saint-Fargeau, à 10 km. Sacré décollage pour le plus contemporain des châteaux forts, dont la construction a commencé le 20 juin 1997 avec une équipe de seulement cinq permanents. Il faut dire que le fort attrait du public pour Guédelon diffère de celui pour un monument historique. Là où ce dernier attire par son histoire et

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Les Cahiers de Science & Vie 223 ÎLE SAINT-JOSEPH, MANGEUSE D'HOMMES

ÎLE SAINT-JOSEPH, MANGEUSE D'HOMMES

Une atmosphère paradisiaque enveloppe la petite île Saint-Joseph qui forme, avec l'île Royale et l'île du Diable, l'archipel des îles du Salut, au large des côtes de Guyane. La chaleur humide, le martèlement incessant des vagues de l'océan sur les rochers, la nature luxuriante et sauvage, le bruissement du vent, le piaillement des oiseaux… Un véritable décor de carte postale, mais qui se fissure dès que surgissent les ruines du bagne et de ce qu'il a contenu de vies et de morts, de supplices et de souffrances. L'île Saint-Joseph bouscule, bien plus que ses deux voisines qui, pourtant, ont elles aussi accueilli des forçats. Et pour cause, de 1897 à 1938, elle abritait la Réclusion cellulaire, le « bagne du bagne », la « guillotine sèche », la « mangeuse d'hommes ». Les surnoms ne manquent pas pour désigner cet enfer où les détenus étaient maintenus à l'isolement dans de minuscules cellules des années durant, avec interdiction de parler, de fumer, d'écrire… La Guyane a une longue tradition pénitentiaire. Dès 1793, on y envoie les premiers déportés politiques de la Révolution, prêtres réfractaires,

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Les Cahiers de Science & Vie 223 LES STANTARI DE L'ÎLE DE BEAUTÉ

LES STANTARI DE L'ÎLE DE BEAUTÉ

Pour découvrir les mégalithes de Cauria, au sud de l'île, il faut quitter Sartène direction Bonifacio, puis bifurquer vers le village côtier de Tizzano. La petite départementale serpente dans un vallon de chênes verts et d'arbousiers, puis une piste grimpe dans le maquis vers un plateau de granit de 300 hectares culminant à 267 m. Les statues dressées sont là, comme si elles vous attendaient avec leur regard énigmatique tourné vers l'est, dans un décor à couper le souffle entre montagne et Méditerranée. Appelés « Stantari » (« les Pétrifiés » en langue corse), les monolithes du plateau de Cauria sont un site majeur pour comprendre une forme de mégalithisme originale qui s'est développée sur l'île à l'âge du Bronze. Parmi la quarantaine de stèles monumentales taillées dans du granit (certaines mesurent près de 4 m), plusieurs présentent en effet des visages sculptés, avec yeux, nez et possibles barbes, ainsi que des armes figurées sur le torse, poignards et épées avec pommeau, parfois suspendues à des baudriers. Les archéologues parlent de statues-menhirs, monuments mégalithiques anthropomorphes (d'apparence humaine) qui constituent une spécificité insulaire. L'île de Beauté en compte à elle

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