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Les Cahiers de Science & Vie - Le numéro 223 du 18 juin 2025

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La Une de Les Cahiers de Science & Vie n°223 du 18/06/2025

Au sommaire de ce numéro

Les Cahiers de Science & Vie 223 LES JARDINS DE LA RENAISSANCE

LES JARDINS DE LA RENAISSANCE

Au tournant du XVIe siècle, la Touraine prend des airs de Toscane. Dans le Val de Loire, Charles VII puis ses successeurs bâtissent ou restaurent le long du fleuve leur résidence. Là fleurit un nouveau type de jardin, qui rompt avec l'espace clos médiéval, intégré à la forteresse. Ceux qui peuplent les logis royaux et la Cour s'ouvrent progressivement sur le paysage, s'agrémentent de statues et font la part belle à l'eau, qui devient un élément du jardin à part entière. Cette mode venue du sud s'impose lors des guerres d'Italie (1494-1559), au cours desquelles on découvre une esthétique inspirée de l'Antiquité. « Les vergers, statues et fontaines du jardin de Poggio Reale, près de Naples, et les paysages italiens sont alors une véritable révélation », souligne l'historienne Michèle Quentin. Le goût pour le jardin n'a pourtant rien de nouveau, nuance aujourd'hui la recherche. Lucie Gaugain, historienne de l'art et co-auteur de l'ouvrage La fabrique du jardin à la Renaissance , souligne ainsi que celui-ci est aussi héritier du Moyen Âge, et ne peut être considéré comme une pure

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Les Cahiers de Science & Vie 223 DE IVAN LE TERRIBLE À POUTINE

DE IVAN LE TERRIBLE À POUTINE

En 1946, Joseph Staline visionne le deuxième volet du film sur Ivan le Terrible qu'il a commandé à Sergueï Eisenstein cinq ans plus tôt. Fervent admirateur du régime de terreur imposé par le monarque du XVIe siècle, il souhaite un film à sa gloire soulignant son rôle de bâtisseur d'un État fort, un film qui par la même occasion pourrait justifier ses propres politiques de répression et de pouvoir absolu. La première partie qui dépeint le tyran en souverain visionnaire et héroïque, combattant les ennemis intérieurs et extérieurs de la Russie, lui a bien plu, au point de décerner à Eisenstein le prix Staline. Mais là, Oncle Jo a les moustaches fort hérissées par ce qu'il vient de voir à l'écran : cet Ivan solitaire sombrant dans la paranoïa, cet autocrate vieillissant et soupçonneux avec pour seuls compagnons les nervis de sa sinistre milice… Pouah ! Il se reconnaît trop bien dans ce portrait peu flatteur. Eisenstein sans doute trop stressé par cette réaction de rejet qu'il avait pressentie est déjà à l'hôpital, victime d'un infarctus. Mais Nikolaï Tcherkassov, l'acteur qui interprète Ivan, est là et il n'en mène pas large. Staline se tourne vers lui, regard de busard embusqué sous deux sourcils broussailleux. « Ivan était très cruel. On peut montrer qu'il était cruel, mais il faut montrer aussi pourquoi il était indispensable d'êtrecruel ! » Instigateur d'un pouvoir

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Les Cahiers de Science & Vie 223 « L'archéologue produit des archives du sol qui ouvrent un tout autre récit que celui des textes. »

« L'archéologue produit des archives du sol qui ouvrent un tout autre récit que celui des textes. »

Cahiers de Science & Vie : On disait autrefois de l'archéologie qu'elle était une science auxiliaire de l'histoire, quelle est désormais sa place ? Comment nous raconte-t-elle autre chose que les textes ? Dominique Garcia : Pendant longtemps, l'archéologue dégageait des ruines et collectait des objets qui aboutissaient dans les musées et permettaient d'illustrer le propos des historiens. Mais aujourd'hui, c'est l'humain et ses rapports à l'environnement qui est au centre de ses préoccupations : sa nature, ses cultures, ses formes d'organisation sociale, son impact sur le milieu naturel. Il peut tout aussi bien s'intéresser à des grains de pollen que travailler à l'échelle de tout un territoire. En somme, l'archéologie ne sert plus seulement à illustrer des textes, c'est une approche environnementale des sociétés humaines, une histoire de la construction des paysages, une histoire génétique des populations, etc. L'archéologue produit désormais des archives du sol qui ouvrent un tout autre récit que celui des textes. CSV : Quelles sont les places respectives de l'archéologie dite préventive et de l'archéologie programmée dans les fouilles ? D.G. : Si l'on ajoute à l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) les autres opérateurs - entreprises privées et collectivités - ce sont, en France, quelque 60

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Les Cahiers de Science & Vie 223 « Une autocratie, des régions sans autonomie, un empire qui s'est constitué depuis Ivan le Terrible. »

« Une autocratie, des régions sans autonomie, un empire qui s'est constitué depuis Ivan le Terrible. »

Cahiers de Science & Vie : Dans Les quatre guerres de Poutine, vous écrivez que la figure de ce dernier incarne l'histoire de la Russie. Qu'emprunte-t-il aux tsars et aux autocrates du passé ? Sergei Medvedev : Le poutinisme est une forme de « rétro-politique » ou, pour reprendre les termes du sociologue Zygmunt Bauman, une retrotopia , une utopie construite sur le passé, une sorte de Make Russia Great Again . Il s'agit de revenir à 1945, quand Staline, Roosevelt et Churchill étaient penchés sur la carte du monde et se la partageaient ; ou bien à 1814/1815, quand les cosaques se tenaient sur les Champs-Élysées, puis que la Russie participait au Congrès de Vienne ; ou encore au demi-siècle qui a suivi et à 1848, quand elle constituait le gendarme de l'Europe et la gardienne de l'Ancien Régime. Ce sont pour Vladimir Poutine les temps glorieux, l'empire glorieux que nous avons perdu, et il pioche dans le passé comme dans un menu. Les Russes se laissent facilement berner, car pour beaucoup l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) était une bonne chose, et ils jugent l'Occident responsable de son effondrement. Et puis, au-delà de l'idéologie, la

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Les Cahiers de Science & Vie 223 LES MUCHES DE NAOURS

LES MUCHES DE NAOURS

Il faut laisser derrière soi les pâtures vallonnées du plateau picard, franchir un bois clairsemé, et grimper encore un peu. Là, sur le flanc crayeux d'un coteau qui domine les sources de la Nièvre, une faille noire s'ouvre dans la blancheur de la roche : l'entrée des muches de Naours. Il suffit de quelques marches pour basculer dans un autre monde. Pas moins de deux kilomètres de galeries, des centaines de chambres creusées à même la craie, des recoins sombres où règne un silence feutré. Sur les parois irrégulières de cette ancienne carrière, des niches murales, une auge taillée, des anneaux fixés dans la roche ou encore des noms depuis longtemps oubliés, gravés ici et là, laissent entrevoir une riche vie souterraine passée. Item sans titre Car les muches, comme on les appelle en

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Les Cahiers de Science & Vie 223 NATZWEILER-STRUTHOF, UN CAMP NAZI EN FRANCE

NATZWEILER-STRUTHOF, UN CAMP NAZI EN FRANCE

Iwan Gorgola, matricule 1516 ». Gravée à la main, la petite plaque métallique retrouvée lors de la campagne de fouilles menée de 2022 à 2024 sur la carrière du camp de Natzweiler-Struthof, sur les hauteurs du village alsacien de Natzwiller (Bas-Rhin), a fait resurgir le souvenir d'une vie brisée. Celle d'un jeune Ukrainien fait prisonnier politique par le régime nazi et détenu durant deux ans dans cet enfer des forêts vosgiennes, reclus et isolé à 800 mètres d'altitude. D'avril 1941 à septembre 1944, quelque 52 000 déportés sont comme lui passés par ce camp de concentration, le seul installé sur le territoire français, dans une Alsace alors annexée par le IIIe Reich. Parmi eux, une majorité de Russes et de Polonais, mais aussi des résistants français, des Juifs, des Tsiganes, des

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