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Les Cahiers de Science et Vie - Le numéro 225 du 15 octobre 2025

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La Une de Les Cahiers de Science et Vie n°225 du 15/10/2025

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Les Cahiers de Science et Vie 225 L'OCÉAN SOUS CONTRÔLE

L'OCÉAN SOUS CONTRÔLE

ien avant l'âge des grandes découvertes européennes, des peuples tournés vers la mer ont conçu d'ingénieuses embarcations capables d'affronter les éléments. Armés d'une connaissance intime de leur environnement, ils ont entrepris de grandes explorations maritimes. Les premiers Océaniens s'étaient ainsi lancés à l'assaut du Pacifique avant même que les grands empires antiques méditerranéens ne développent des systèmes de navigation primitifs pour ouvrir de nouvelles routes maritimes et dresser les premières cartes. Au Moyen Âge, Arabes, Chinois et Européens vont perfectionner les bateaux et se lancer à leur tour à la conquête de l'océan. Grâce à des instruments de navigation toujours plus précis, la carte du monde va se remplir… « Depuis la nuit des temps, on navigue grâce aux étoiles et à la position du soleil, qui donne les directions cardinales », remarque l'historienne Emmanuelle Va-gnon (CNRS). Grands navigateurs, les Océaniens, dont les mythes d'origine évoquent des dieux « pêcheurs d'îles », ont exploré un espace immense sans instruments pour se repérer, leur art de la navigation se fondant uniquement sur une attention poussée à leur environnement, reflet d'un lien sacré avec le cosmos. Les « chemins d'étoiles » et les savoirs résultant de la patiente observation de la mer, des vents, des houles, des courants, des nuages, des oiseaux, des poissons, des algues, etc., se sont transmis oralement de génération en génération. « Par l'archéologie terrestre, on sait que les îles d'Océanie ont été peuplées dès la période de la préhistoire, ce qui impliquait des traversées à l'aide d'embarcations suffisamment grandes pour transporter des vivres », remarque Éric Rieth, directeur de recherche

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Les Cahiers de Science et Vie 225 AU COMMENCEMENT, IL Y EUT LA ROUTE

AU COMMENCEMENT, IL Y EUT LA ROUTE

Dans les brumes du IV: millénaire avant notre ère, quelque part dans la plaine alluviale de Mésopotamie, un potier observe le mouvement hypnotique de son tour. Ses mains façonnent l'argile qui tourne, encore et encore, dans un ballet parfait entre la matière et le geste. Il ne sait pas qu'il tient entre ses doigts l'une des inventions les plus révolutionnaires de l'histoire humaine : la roue. Car c'est bien là, dans l'atelier d'un artisan anonyme de Sumer, que naît, vers 3500 av. J.-C., ce disque percé qui va transformer le monde. Conçues au cœur d'une des plus anciennes civilisations urbaines, les premières roues ne sont pas le fruit du hasard, mais celui de la nécessité : celle de produire plus vite, mieux, plus régulièrement. Elles ne roulent pas. Elles tournent sur place, solidaires de leurs tours de potier. Il faudra attendre plusieurs siècles pour qu'un génie inconnu ait l'idée de redresser la roue, de la fixer à un essieu et d'y atteler un bœuf ou un cheval. Le char est né. Dès lors, l'innovation se propage comme une traînée de poudre le long des pistes et des champs qui commencent à mailler le continent asiatique, de Sumer à l'Indus, de l'Égypte à la Chine, favorisant l'agriculture et la circulation des armées, des marchandises, des idées. Avec la roue, les empires entrent dans l'ère des grands trajets terrestres. L’Inde de l’empire Maurya institue un réseau routier d’échelle impériale, structurant son territoire avec une cohésion rare en Asie du Sud à cette époque. Au III e siècle av. J.-C., l’empereur Ashoka fait ainsi tracer de longues voies impériales entre sa capitale de Pataliputra (actuelle Patna)

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Les Cahiers de Science et Vie 225 L'ÉPOPÉE SOUS-MARINE

L'ÉPOPÉE SOUS-MARINE

Là, tout près de nous, à quelques encablures des côtes, sommeille un monde encore largement inconnu. « Les épaisseurs océanes » demeurent le dernier refuge du doute, l'ultime bastion de l'inconnu et de l'inexplicable sur une planète que l'homme a depuis longtemps mise à nue. Un monde encore si peu défriché que tout ou presque y paraît encore possible : faute de pouvoir s'aventurer dans ces ténèbres liquides, l'homme y a lâché les chevaux de son imagination et en a fait un territoire de dieux et de monstres. Tous les vieux cauchemars traînés depuis des millénaires par le subconscient humain semblent s'être donné rendez-vous au plus profond de l'océan. Un infra-monde peuplé de mâchoires avides, de gueules béantes et de griffes acérées, voilà comment Hugo dépeint encore les abysses en 1866 dans les Travailleurs de la mer . Alors pendant longtemps, les hommes ont préféré naviguer sur la mer plutôt que de s'y aventurer. Franchir la surface pour aller frayer avec les poissons et risquer la noyade ? Folie pure ! Et pourtant, la littérature antique abonde déjà en références aux apnéistes de la première heure, défricheurs des petits fonds. Dès le IXe siècle av. J.-C. dans L'Iliade , Homère mentionne les plongeurs pêcheurs de coquillages. Un peu plus tard, Aristote nous informe que les pêcheurs d'éponges ont déjà inventé le tuba ou plus exactement « un tube respirateur comparable à la trompe des éléphants ». Pline l'Ancien décrit les dangers de la récolte des huîtres perlières en Grèce ou dans le Bosphore lorsque ces maudits bivalves se referment parfois sur la main des plongeurs pour les trancher avec une efficacité de sécateur. Le maillot de bain n'a pas toujours été le seul instrument à la disposition des premiers explorateurs. Pour rester sous l'eau plus longtemps, il faut soit prélever de l'air en surface au

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Les Cahiers de Science et Vie 225 SOUS LES ÉTOILES

SOUS LES ÉTOILES

Depuis que les humains ont pour la première fois levé les yeux vers la voûte céleste, une question les hante : quelle est la nature de ces points lumineux qui constellent la nuit ? « L'astronomie naquit de cette terreur sacrée que les hommes éprouvèrent devant la nuit étoilée » , écrit joliment Hubert Reeves dans Poussières d'étoiles (1984). En effet, dès le troisième millénaire avant notre ère, en Égypte, les prêtres-astronomes surveillent avec une attention teintée d'inquiétude le lever héliaque de Sirius, dont le retour annonce les précieuses crues du Nil. Dans le même temps, quelques milliers de kilomètres plus à l'est, les astronomes chinois tiennent des archives d'une précision remarquable, consignant chaque éclipse et chaque apparition de comète, convaincus que ces phénomènes célestes présagent des événements terrestres. Élucubrations teintées de superstition ? Loin de là ; si elles ne sont pas exemptes de croyance religieuse, ces pratiques constituent bel et bien les prémices de la plus grande aventure scientifique de l'humanité. « L'astronomie primitive répondait à des impératifs vitaux - prédire les saisons, structurer le calendrier - mais révélait déjà une curiosité pour les régularités

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Les Cahiers de Science et Vie 225 L'APPEL DU CIEL

L'APPEL DU CIEL

Se délivrer de la pesanteur : mythes et légendes antiques, truffés de représentations de figures volantes, expriment la fascination qu'exercent les cieux, domaine des dieux, que l'homme brûle d'atteindre, ici et ailleurs. « Ce rêve est général, il est lié au genre humain, souligne Bernard Marck, auteur et spécialiste de l'histoire de l'aviation, il est commun à toutes les cultures, on le retrouve au Japon et jusque dans les Andes ; l'homme, dès lors qu'il a regardé en l'air et y a vu les oiseaux, n'a eu de cesse de vouloir les imiter ! » La fabuleuse ascension d'Alexandre le Grand, curieux de voir « la forme de la terre vue du dessus », repose sur l'emprunt de leur pouvoir aux volatiles, celui qui manque cruellement

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Les Cahiers de Science et Vie 225 EXPLORER, C'EST ÉQUIPER UN RÊVE

EXPLORER, C'EST ÉQUIPER UN RÊVE

Un jour en Afrique, un homme a jeté l'os qu'il rongeait dans le feu, s'est levé et est parti vers le nord voir si l'herbe y était plus verte. L'humain est un vagabond. Depuis les premières migrations hors du continent originel voici 60 000 ans jusqu'aux dernières missions spatiales, l'exploration est dans sa nature, comme s'il ne pouvait se soustraire à ce besoin inné de franchir une montagne à l'horizon, remonter un cours d'eau jusqu'à sa source ou traverser les solitudes incendiées d'un désert. Mais dès les origines, cet élan n'est pas seulement affaire d'instinct : chaque étape est indissociable d'un outil, d'un dispositif technique qui prolonge le corps et élargit le champ du possible - un galet taillé pour chasser avec plus d'efficacité, une pirogue creusée dans un tronc pour traverser un fleuve… La silhouette de l'explorateur ne se dessine pleinement dans l'imaginaire collectif que tardivement. Le mot même n'apparaît dans le dictionnaire de

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