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Les Veillées des Chaumières - Le numéro 3652 du 9 juillet 2025

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La Une de Les Veillées des Chaumières n°3652 du 09/07/2025

Au sommaire de ce numéro

Les Veillées des Chaumières 3652 Trois nuits avec vous

Trois nuits avec vous

Chapitre 2 De retour chez lui, à Londres, dans l'intention de se reposer un peu et de faire le point, Herbert eut bientôt l'impression de tourner en rond. Trop de questions le harcelaient. Il se demandait pourquoi il était mêlé une fois de plus à une affaire criminelle. Tout au long de sa carrière d'écrivain, il avait été amené à prêter main-forte à la police, soit parce qu'il connaissait les personnes mises en cause, soit parce qu'il se trouvait là au moment crucial. Comme affalé devant son bureau, la tête entre ses mains, il réfléchissait à la façon dont il devait agir à présent, le téléphone sonna. Il décrocha, ravi d'entendre la voix enjouée d'Alain Cornou. - Bonjour, Sir Herbert. Comment allez-vous ? il y a bien longtemps que je n'ai eu de vos nouvelles. - Ah, Alain ! c'est le ciel qui vous envoie ! Il se trouve que j'ai bien besoin de vos lumières ! Mais oui, c'était cela la solution ! Faire appel aux talents de ce jeune détective privé qui lui avait rendu tant de services au cours de ses précédentes enquêtes. - Je suis à votre disposition, et toujours avec le plus grand plaisir. - Où êtes-vous en ce moment ? - À Paris. Mais je peux venir vous rejoindre à Londres dès demain si vous voulez. - Attendez ! Je préfère vous entretenir d'abord par téléphone de ce qui me tracasse. Vous me direz comment vous, vous voyez les choses. - Je vous écoute. Quand il eut terminé, Alain lui dit seulement : - Si vous me donnez le nom du détective que Monsieur Wandernyl a contacté, je me mettrai en rapport avec lui. - Un certain Lucius Rodik. Il habite en plein centre de Kherson, un port sur le Dniepr inférieur. Jusqu'à présent, il n'a pas été très efficace. - Je le connais. Il ne refusera pas de collaborer avec moi. Il y a quelques années, nous avons déjà travaillé ensemble. - Quelle chance ! s'émerveilla Herbert. Peut-être la Providence répondait-elle à ses vœux ? - Si vous voulez, je peux l'appeler tout de suite. - Faites, je vous en prie. C'était cet esprit de décision qui l'avait toujours fasciné chez Alain Cornou. Dans les heures qui suivirent, le jeune détective réussit à joindre son homologue ukrainien. Après les congratulations d'usage, ils en vinrent très vite à parler de « L'affaire des Îles Bleues », comme l'avait intitulée Rodik : - Ça me turlupine, croyez-moi ! Quand Monsieur Wandernyl est venu m'engager, je lui ai dit dès l'abord que je n'imaginais pas Oleg Morotov enlevant son épouse. Ce que j'ai appris depuis m'a conforté dans cette idée… Comment cet avorton aurait-il fait -ne serait-ce que pour quitter le domaine -vu qu'il n'a jamais conduit une voiture de sa vie et s'avère en être incapable, comme me l'a précisé l'un de ses anciens codétenus qui se moque ouvertement de ce qu'il juge être de la couardise. - Par exemple ! Mais ça change tout ! s'exclama Alain. Il faut donc penser qu'un troisième larron se tenait en attente à proximité. Ce que personne n'avait envisagé jusqu'ici. - Si, moi,

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Les Veillées des Chaumières 3652 Des fleurs pour Léopold

Des fleurs pour Léopold

Noémie avait appris à Léopold à signer ses œuvres, au grand dam de sa tante qui trouvait que Mademoiselle Ragon brûlait les étapes en matière d'éducation. - Mais je m'appelle Léopold de Bussières, fit un jour remarquer le petit. Pourquoi je n'écris que « Léopold » ? Noémie tiqua : oui, il s'appelait ainsi, mais il portait à l'origine son nom, à elle, qu'elle avait abandonné à la famille Bussières en même temps que son enfant. - Parce que… c'est trop long. Nous verrons plus tard. Toute la famille constatait avec plaisir que Léopold n'était plus aussi coléreux qu'auparavant. Habitué à obéir à sa gouvernante, il s'opposait moins à présent aux rares injonctions des Bussières. - Je vous l'avais dit, que cette jeune femme était une perle ! triompha Jacques quand il revint au château un mois plus tard. Elle a remis sur les rails notre petit Léopold, car il faut bien avouer que mon oncle et ma tante lui avaient donné de bien mauvaises habitudes. Ils ne pouvaient penser que peut-être la docilité native de sa mère était, elle aussi, ressortie, sa facilité à se plier, avant que le destin ne la pousse à prendre des décisions radicales. - C'est une fille curieuse, poursuivit Jacques, l'air rêveur, son extérieur est on ne peut plus lisse, et pourtant on la dirait animée d'une riche vie intérieure. Ce feu dans ses yeux, et ce talent pour la peinture… Jeanne le regarda d'un air incrédule. Où allait-il chercher tout ça ? Quant à elle, elle trouvait la gouvernante d'une totale insignifiance, ce qui lui convenait fort bien. Elle se souvenait des anciennes gouvernantes de Léopold, aperçues chez son beau-frère, qui prenaient parfois de grands airs fort déplaisants. - En tout cas, elle est très polie avec nous et n'a jamais un mot plus haut que l'autre, ni ne manifeste le moindre signe d'impatience à nos demandes. Elle est, comme qui dirait, transparente et ce n'est pas sa mise austère qui la ferait remarquer ! - Pourtant, elle a su prendre de judicieuses initiatives concernant Léopold. Jeanne de Bussières en convint. - Elle doit cacher une grande sensibilité, comme l'attestent ses aquarelles, poursuivit Jacques. Vous devriez monter les voir, cela vaut le coup d'œil, je vous assure. Sa mère haussa les épaules, elle avait autre chose à faire. Tant que cela amusait son petit-neveu, c'était l'essentiel. Mais si elle s'était rendue à la salle d'études, elle aurait pu constater que la gouvernante contrevenait à ses ordres et avait entrepris d'apprendre à lire et écrire à Léopold. Elle n'avait aucune connaissance en la matière, mais cela ne devait pas être bien compliqué : il suffisait sans doute que l'enfant y prenne du plaisir. De plus, n'était-ce pas lui qui en avait manifesté la vive volonté ? On partirait pour l'apprentissage des lettres de l'alphabet des noms des fleurs que Léopold avait peintes, tiens. L'agapanthe illustrerait la lettre A, le bleuet illustrerait la lettre B, le colchique le C, et ainsi de suite. L'enfant se vanterait sûrement de sa science auprès de sa famille, mais qu'importe. Car elle avait pressenti un allié dans la personne de Monsieur Jacques qui prendrait sûrement sa défense. Et qui sait, si les Bussières se rendaient compte qu'elle pouvait aussi

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Les Veillées des Chaumières 3652 La dernière croisade

La dernière croisade

Baudouin de Brunel s’efforça d’ouvrir les yeux en entendant la porte de la chambre s’entrebâiller. La gracieuse silhouette d’Aénor s’avança vers lui, un bol à la main. - Vous sentez-vous mieux aujourd'hui, mon père ? Je vous ai apporté un peu de gruau pour vous aider à reprendre des forces. Messire Baudouin tenta de sourire mais indiqua d'un mouvement de tête qu'il se sentait incapable d'avaler quoi que ce soit. - Je vous en prie, mon père, essayez tout de même, insista la voix douce d'Aénor. La jeune femme s'assit sur le bord du lit et posa sa main fraîche sur le front du malade, qui en ressentit un bienfait immédiat. En dépit de la fièvre qui dévorait son corps, Baudouin parvint à esquisser un sourire de remerciement. C'était la providence qui avait placé cette jeune femme sur son chemin et sur celui de son fils, Guillaume. Guillaume avait fait la connaissance d'Aénor de Lantilde durant l'étape des croisés dans l'île de Chypre, un an auparavant. Les deux jeunes gens s'y étaient mariés quelques mois après leur rencontre. Si seulement sa chère Mathilde avait été à leurs côtés ce jour-là, le bonheur de Baudouin aurait été parfait, ne put-il s'empêcher de se dire, au milieu de ses pensées qui se bousculaient. Comme elle aurait aimé Aénor ! Tout comme Mathilde, la jeune femme alliait une grande force de caractère à la douceur exquise de ses manières. Elle n'avait d'ailleurs pas hésité un instant à suivre son jeune époux dans le périple incertain que représentait la poursuite de cette septième croisade. Le débarquement en Égypte s'était bien déroulé mais les terribles batailles qui avaient suivi avaient fait de nombreux morts et blessés parmi les croisés, jusqu'à ce jour maudit de la bataille de Fariskur, où le roi Louis avait été enlevé par les troupes ennemies. Messire Baudouin sentit une larme de honte et de dépit couler le long de sa joue à l'évocation de ce souvenir cuisant. Il ouvrit à nouveau les yeux et croisa le regard inquiet d'Aénor. - Avons-nous des nouvelles du roi ? réussit-il à articuler. - Non, répondit la jeune femme après une brève hésitation, mais la reine négocie chaque jour les conditions de sa libération. Ne vous tourmentez pas, mon père. Notre Seigneur veille sur le roi comme sur nous tous. Vous ne devez vous préoccuper que de votre guérison. Baudoin referma les yeux, épuisé par cette conversation. Depuis le départ de la croisade, la reine Marguerite, si effacée à la Cour, avait effectivement fait preuve d'un sens militaire et d'une personnalité qu'on ne lui connaissait pas. Aidée par les frères du roi, Charles d'Anjou et Alphonse de Poitiers, Baudouin espérait qu'elle réussirait à faire libérer son époux. Ils s'aimaient tant,

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Les Veillées des Chaumières 3652 Les roses rouges de Palerme

Les roses rouges de Palerme

Ravi de l'aubaine que constituaient les quelques euros que Sylvie venait de lui remettre, l'enfant la gratifia d'un large sourire accompagné d'un « Mille grazie, Signora ! » qui l'amusa. À présent qu'elle se retrouvait seule, Sylvie s'émerveillait de la générosité de son époux et surtout de sa prévenance. Une carte dépassait de l'envoi fleuri. Elle la décacheta et lut : « Buon soggiorno a Roma. » Ce n'était pas l'écriture de Vittorio. Tout d'abord décontenancée, elle en conclut que celui-ci avait dû passer sa commande par téléphone, avec mission d'y adjoindre ces quelques mots. Elle recula pour admirer la splendeur des roses qui, de la corbeille, jaillissaient comme un feu d'artifice. Au même moment, le téléphone sonna, elle le décrocha, mais ne trouva personne au bout du fil, bien qu'on l'ait laissée dire plusieurs fois « allô ! » avant de couper la communication. - Étrange… murmura la jeune femme. Haussant les épaules, elle décida de descendre dans le hall. - Avez-vous vu mon mari ? demanda-t-elle au réceptionniste. - Il me semble que Monsieur le comte est sorti. - Ah ! A-t-il laissé un message pour moi ? - Non, aucun, Madame. L'homme parlait le français avec un accent qui donnait aux mots de la suavité. Désœuvrée, Sylvie décida d'attendre son époux au salon. Au bout de vingt minutes, elle avait feuilleté la plupart des revues qui s'étalaient sur une table basse. Fréquemment, elle lançait des regards inquiets vers la porte d'entrée, guettant les allées et venues des clients parmi lesquels elle s'attendait à voir surgir Vittorio d'un instant à l'autre. Il y avait au bar de nombreuses personnes. La plupart étaient des hommes d'affaires, si l'on en jugeait à leurs serviettes. Une magnifique blonde en robe vaporeuse entra. Elle vint délibérément s'asseoir sur la bergère au côté de Sylvie en s'adressant à elle en français. Puis elle sortit de son sac un paquet de cigarettes et lui en offrit. Pour tromper son attente, la jeune femme se servit. Avec empressement, sa compagne lui présenta son briquet. Sous la pression des longs doigts laqués d'opale, la flamme jaillit. - Merci, dit Sylvie en penchant la tête en arrière pour souffler la fumée. - Pas de quoi, ma chère. Vous attendez votre mari ? - Oui. Et elle avoua : - Son retard m'intrigue. La belle inconnue se mit à rire : - Vous ne devriez pas « déjà » être

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Les Veillées des Chaumières 3652 Chic, un pique-nique en famille !

Chic, un pique-nique en famille !

Ingrédients : 250 g de petites pâtes orzo ou risoni - 1 gros poivron jaune (ou 2 petits) - 400 g de tomates cerises allongées - 1 belle courgette - 200 g de feta - 1 belle gousse d’ail - 1 bouquet de basilic - 4 brins d’origan frais - 15 cl d’huile d’olive extra-vierge - 150 g d’olives violettes - poivre 5-baies - sel. Réalisation - Plongez les pâtes dans une grande casserole d'eau bouillante salée en suivant le temps de cuisson pour un résultat al dente. Égouttez-les et passez-les sous l'eau froide. Égouttez bien à nouveau. - Épépinez le poivron et taillez-le en très petits dés. Coupez les tomates en deux. Lavez la courgette et découpez-la en huit dans la longueur, puis émincez-la. Émiettez la feta. Réservez. - Pelez l'ail et écrasez-le au presse-ail. Effeuillez le basilic et l'origan. Mixez le

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Les Veillées des Chaumières 3652 De mère en fille…

De mère en fille…

Claude écoutait, ravie, les cloches qui sonnaient à toute volée la fin de la messe. La foule des fidèles s'égrenait et formait de petits groupes devant l'église. On se saluait, on papotait, on échangeait les nouvelles de la semaine écoulée. C'était un des plaisirs de ses vacances estivales chez sa grand-mère maternelle. L'adolescente suivait Anne, sa mère, de quelques mètres, quand elle entendit celle-ci héler joyeusement une autre dame. Sans doute l'une de ses amies d'enfance qu'elle était toujours contente de revoir quand elle retrouvait son village natal. D'un naturel timide, Claude resta à l'écart et tendit distraitement l'oreille à la conversation qui commençait entre les deux femmes. Visiblement, elles ne s'étaient pas vues depuis longtemps. - Alors, Juliette, disait sa mère, combien as-tu d'enfants, à présent ? - Trois, répondit l'autre. Deux filles et un garçon. J'avoue, ce dernier me donne du fil à retordre ! Alors que ses sœurs sont tellement sages et souriantes ! Mais elles sont toujours dans mes jupes ! - Moi, ce serait plutôt le contraire, rétorqua Anne. J'ai tendance à préférer le tempérament des garçons, en perpétuel mouvement. - Et qui rentrent les vêtements déchirés et couverts de boue ? demanda Juliette en riant. Sans parler des… Elle se tut soudain, puis reprit d'un air plus grave : - Ah ! c'est vrai que tu as perdu… La discussion tourna court et les deux femmes se séparèrent tandis que Claude, rejoignant sa mère, se demandait bien ce qu'elle avait perdu. Elle faillit lui poser la question mais déjà Anne avait pris d'un pas rapide le chemin du retour vers la maison de la grand-mère. Claude se réjouissait de retrouver son frère Arnaud, de deux ans son cadet, toujours dispensé de la corvée de la messe dominicale, et ses deux cousines, Ségolène et Viviane, elles aussi en vacances chez l'aïeule. Quand elle entra dans la cuisine, elle ne put s'empêcher d'admirer les tenues des deux filles, qui, en cette belle journée de juillet, avaient revêtu des robes claires et

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