Les Veillées des Chaumières - Le numéro 3652 du 9 juillet 2025

Les jumeaux Ber t rand et Baptiste de Vales ont connu une scolarité exemplaire dans la prestigieuse université de Yale. En cette année 1956, ils doivent entrer tous deux dans la vie active, mais avant, ils s'offrent un voyage en Europe afin de découvrir le monde, et pourquoi pas l'amour… PARTIE UNE Monika Morgane L'université de Yale est l'une des écoles supérieures les plus renommées dans le monde. Elle est située à New Haven, à cinquante kilomètres de New York. Elle forme les leaders. Deux présidents et un grand nombre de personnalités dans divers domaines sont des anciens de Yale. Après avoir effectué les trois cycles, l'élève est à peu près certain de se voir proposer un poste qui débouchera sur une carrière d'avenir, dans le domaine qu'il a choisi, économie, diplomatie, commerce, banque ou arts. Mais n'y entre pas qui veut : il faut présenter un cursus scolaire exemplaire, rédiger une lettre de motivation qui sera examinée avec soin et répondre à un questionnaire où, en particulier, on demande la situation financière des parents. Car Yale est une école privée et onéreuse. Certes, il existe la possibilité d'une bourse, mais les places sont limitées et les bourses acceptées à titre exceptionnel. Pour les jumeaux Bertrand et Baptiste de Vales, il n'y eut aucune difficulté à y être admis. Non scolarisés, ils avaient bénéficié de l'instruction de deux précepteurs de haut niveau, eux-mêmes anciens de Yale. L'examen qu'on leur demanda de passer s'avéra concluant. La situation des parents ? Le père, Brody de Vales, était producteur de films à Hollywood, la mère, Monika Morgane, était une star oscarisée, sollicitée autant en Europe qu'aux États-Unis. Mariés en 1932, ils avaient acheté une grande propriété sur les hauteurs de San Francisco « pour abriter leur amour ». Le Domaine comprenait quatre grandes bâtisses, sans étage, disposées en carré autour d'une cour dallée, au centre de laquelle

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Éphémère et fugace, la danse semble ne laisser que le souvenir du geste. Et pourtant, elle a su inventer sa propre écriture par l'usage du dessin. Fruit d'un long programme de recherche mené par l'Institut national d'histoire de l'art (INHA), en partenariat avec le Centre national de la danse et la Bibliothèque nationale de France, cette exposition met en lumière une histoire méconnue : celle du dessin comme outil de création, de transmission et d'apprentissage du mouvement. Dès l'entrée, le ton est donné : d'un traité sur les marches dansées datant du XVIIIe siècle à une vidéo d'un spectacle de la chorégraphe Lucinda Childs, le visiteur est invité à traverser quatre siècles de pratiques chorégraphiques où les traits prolongent les mouvements. Un premier volet montre comment, dès la Renaissance, les chorégraphes ont cherché à traduire la danse en signes sur le papier. En 1589 paraît le premier

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Avant la Première Guerre mondiale, le cheval, compagnon séculaire de l'Homme depuis l'Antiquité, est omniprésent. On le retrouve dans les mines, dans les champs, en ville et dans les armées. L'exposition du musée de la Grande Guerre de Meaux s'ouvre symboliquement sur une affiche publicitaire des cycles Peugeot, diffusée à partir de 1895. Elle met en scène un échange entre une estafette à bicyclette et un capitaine des dragons monté sur son élégant cheval. Le message à destination des clients patriotes est clair : en achetant un vélo, on adopte les valeurs et l'allure de la cavalerie. Cette image illustre une époque charnière, où l'armée encore largement hippomobile est traversée par les premiers signes de la modernité mécanique. Leur départ massif, une tragédie Mais lorsque la guerre est déclarée, à l'été 1914, c'est bien le cheval qui reste au cœur de l'organisation militaire. La mobilisation des équidés accompagne celle

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Le pavot en arbre est un capricieux. Offrez-lui beaucoup de place, car s'il mesure presque 2 m de hauteur, il peut s'étaler sur 3 m et plus, drageonnant avec bonheur. Ses tiges bleutées portent de larges feuilles découpées, mates, de la même teinte. Les grandes fleurs - jusqu'à 15 cm de diamètre- aux pétales de soie fripée, immaculés, entourant un énorme cœur foisonnant d'étamines d'or, s'épanouissent de mai à septembre, dégageant des effluves citronnés. Elles sont suivies de petits fruits étranges qu'adorent les amateurs de bouquets secs.

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HPI. Trois lettres, qui, depuis 2021, ont propulsé la tornade Fleurot dans le salon des Français. Avec, en moyenne, plus de 10 millions de téléspectateurs par épisode, la série, vendue à l'international et adaptée aux États-Unis, a battu des records d'audience sur TF1. Dans les habits de Morgane Alvaro, une enquêtrice surdouée, déjantée et maquillée comme une voiture volée, la comédienne s'est taillé la part du lion. La cinquième saison d'HPI, annoncée comme la dernière de la série, a été diffusée au printemps. La « der des der » ? « Il ne s'agit pas du tout

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Les dauphins et marsouins de France représentent bien plus que de simples curiosités, ils sont des indicateurs de la santé de nos mers. Leur présence rappelle à quel point il est urgent de préserver les écosystèmes marins face aux menaces croissantes, dont la pollution, la surpêche et le dérèglement climatique. Leur survie dépend de notre capacité à concilier les activités humaines avec le respect du vivant. Et cela commence par mieux les connaître. En France, plusieurs espèces de dauphins sont régulièrement observées :

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