Item sans titre C'est une histoire de marbre et d'amitié, d'éclosion artistique et de détachement nécessaire. Celle de deux géants de la sculpture, Auguste Rodin et Antoine Bourdelle, liés par une amitié et une admiration réciproque, une collaboration de quinze années, mais aussi par un affrontement esthétique fécond qui dessine en creux les contours de la modernité. À Montauban, le musée Ingres-Bourdelle, installé dans l'ancien palais épiscopal, consacre une exposition à cette relation complexe, dernière étape d'un itinéraire commencé au musée Bourdelle, à Paris, puis à La Piscine de Roubaix. Rarement un face-à-face aura été aussi dense. Près de 180 œuvres - sculptures, dessins, photographies, lettres, objets personnels - racontent les filiations, tensions, rapprochements et divergences entre ces deux maîtres de la sculpture. Natif de Montauban, dans le Tarn-et-Garonne, Émile-Antoine Bourdelle entre très tôt en contact avec la matière. Élevé dans un milieu d'artisans - père ébéniste et oncle tailleur de pierre -, il sculpte ses premiers visages dans
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