Me réabonner

Les Veillées des Chaumières - Le numéro 3663 du 10 décembre 2025

Consultez le sommaire détaillé des articles parus dans ce numéro de Les Veillées des Chaumières.
Feuilletez un extrait de cette parution. Achetez le numéro au format papier ou numérique pour le retrouver sur votre espace client et l’application KiosqueMag.
KiosqueMag, la boutique officielle de Les Veillées des Chaumières propose l’accès le plus complet aux archives de la revue.

Feuilleter un extrait
La Une de Les Veillées des Chaumières n°3663 du 10/12/2025

Au sommaire de ce numéro

Les Veillées des Chaumières 3663 Pourquoi douter ?

Pourquoi douter ?

Je venais de prendre le thé avec des amies dans une pâtisserie élégante, et, sur le trottoir, nous nous quittions à regret après bien des bavardages. Il faisait un de ces beaux crépuscules d'un rosé tendre, dont Paris est prodigue, et je me sentais belle, heureuse, adulée. On dirait que c'est toujours ces moments-là que choisit le destin pour tâcher de démolir un bel équilibre ! Pour moi, je n'avais que des raisons d'être heureuse : une bonne santé depuis toujours, assez de logique pour ne pas me tourmenter inutilement, un mari aimant qui gagnait beaucoup d'argent dans l'industrie… Une seule chose, une seule, aurait pu me désespérer jusqu'à me mener à la neurasthénie. Mais je ne voulais pas y penser. Entre cette chose et moi, j'avais, une fois pour toutes, mis une barrière solide. Rien n'est plus efficace ! Aussi, je vous l'ai dit, je me gardais rayonnante. Je me dirigeais vers ma voiture, garée un peu plus loin, quand une jeune fille, simplement mise, mais avec le chic des Parisiennes, s'approcha de moi et me toucha le bras de sa main gantée. - Pardon, madame, c'est bien vous, madame Lebel ? - C'est moi, oui. Pourquoi ? - Je voudrais vous parler. - Me parler ! Mais à quel sujet ? - C'est difficile, madame, ici, sur ce trottoir. Mais voilà, je suis Danielle Meyer. - Ce nom ne me dit rien, répondis-je froidement. - Il ne vous dit rien, mais il en est différemment pour votre mari. - Mon mari ? Qu'avez-vous à faire avec mon mari ? La jeune fille baissa la tête, mais j'avais eu le temps de voir que ses yeux s'étaient remplis de larmes. Avec ses cheveux blonds coiffés de côté, qui frisottaient autour de sa figure, ses yeux bleu de ciel, ses lèvres à peine fardées qui tremblaient, elle paraissait si malheureuse d'avoir à me parler ainsi, si gênée que, sur l'instant, je n'eus pas très nette conscience de ce qu'elle venait de me suggérer. - Ma voiture est à deux pas, lui

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Les Veillées des Chaumières n°3663 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

Voir plus
Les Veillées des Chaumières 3663 Odette Pauvert ou l'Art déco au féminin

Odette Pauvert ou l'Art déco au féminin

Item sans titre Pour le centenaire du mouvement Art déco, La Piscine, à Roubaix, rouvre le dossier d'une pionnière, Odette Pauvert, la première femme peintre à avoir reçu le Grand Prix de Rome, en 1925. Sous la direction d'Adèle Taillefait, conservatrice au musée roubaisien, l'exposition présente quelque 150 œuvres et donne une voix à cette artiste méconnue. Odette Pauvert grandit au milieu des chevalets dans un atelier de la rue du Cherche-Midi, en plein cœur du quartier Montparnasse, à Paris. Son père, Henri Pauvert, peintre animalier, portraitiste et copiste formé auprès de William Bouguereau et Léon Bonnat, lui transmet le sens du modelé ; sa mère, Louise Cochet, miniaturiste sur ivoire, lui enseigne la patience du geste. Sa sœur, Marguerite, elle aussi, se destine à une carrière de peintre. À 18 ans, elle suit les cours de l'École

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Les Veillées des Chaumières n°3663 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

Voir plus
Les Veillées des Chaumières 3663 Un peintre américain à Paris

Un peintre américain à Paris

L'exposition au musée d'Orsay, déjà présentée à New York d'avril à août dernier, est organisée à l'occasion du centenaire de la mort du peintre John Singer Sargent (1856-1925). Plus de 90 de ses œuvres sont exposées, mais uniquement des tableaux peints alors qu'il vivait à Paris. L'un d'eux a fait scandale en 1884 : il s'agit du portrait d'une jeune femme, Virginie Gautreau, une Américaine d'origine française, mariée à un banquier. Ils ne se connaissent pas. Il lui demande de poser car elle est une figure de la vie mondaine parisienne, connue pour sa beauté un peu atypique et son goût pour le maquillage. Elle est poudrée de la tête aux pieds. Item sans titre Elle accepte de poser pour cet artiste montant. Elle a 25 ans, lui en a 28. Il la peint de profil dans une gamme de couleurs très

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Les Veillées des Chaumières n°3663 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

Voir plus
Les Veillées des Chaumières 3663 Une oasis au cœur de la ville

Une oasis au cœur de la ville

Comme dans toute grande ville, il fallait un lieu pour les études et la production de plantes médicinales. S'il est créé, à la fin du XVIIe siècle, à l'est de la ville, il déménage au début du XIXe siècle à l'emplacement actuel et s'enrichit, se modèle au fil du siècle : butte artificielle, cascades, ponts, grottes, rivières puis fabrication des serres. Au début du XXe siècle, il acquiert l'allure qu'on lui connaît aujourd'hui. Ces quelques chiffres donnent le tournis : 10 000 espèces de végétaux et 800 m2 de serres sur

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Les Veillées des Chaumières n°3663 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

Voir plus
Les Veillées des Chaumières 3663 Tanlay, un sublime écrin pour Angélique

Tanlay, un sublime écrin pour Angélique

Jadis lieu d'intrigues et de folles conspirations, le château de Tanlay semblait promis à un éclatant destin cinématographique. En 1963, le réalisateur Bernard Borderie ne s'y trompe pas. En quête d'un décor aussi fastueux que flamboyant, il y capture quelques scènes du désormais cultissime Angélique, Marquise des Anges. Soixante ans plus tard, l'ombre de Michèle Mercier continue de planer sur cet édifice pluriséculaire. Souvenez-vous, l'incendiaire rousse, que l'on dit la plus belle femme du royaume, est promise au riche comte de Toulouse, un homme balafré à la réputation sulfureuse. Boudeuse et résignée, elle fait

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Les Veillées des Chaumières n°3663 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

Voir plus
Les Veillées des Chaumières 3663 L'ocicat, un petit fauveau destin étonnant

L'ocicat, un petit fauveau destin étonnant

C'est une histoire typiquement américaine, où la science et le hasard se rencontrent pour donner naissance à une beauté inattendue. Au début des années 1960, dans le Michigan, une éleveuse passionnée, Virginia Daly, souhaitait créer un chat Siamois à robe unie, d'une teinte chaude et dorée comme celle de l'abyssin. En croisant un mâle abyssin et une femelle siamoise « chocolate point » - c'est-à-dire à pelage ivoire et extrémités brun cacao - elle espérait adoucir les contrastes du siamois tout en conservant son élégance racée. Mais la nature,

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Les Veillées des Chaumières n°3663 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

Voir plus

J'achète ce numéro

Voir toutes les archives de Les Veillées des Chaumières

Tous les numéros de Les Veillées des Chaumières

J'aime Les Veillées des Chaumières ? Je m'abonne

Nos offres d'abonnement à Les Veillées des Chaumières
Satisfait<br>ou remboursé

Satisfait
ou remboursé

Service client à votre écoute

Service client à votre écoute

Moins cher qu'en kiosque

Moins cher qu'en kiosque