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Nous Deux - Le numéro 4075 du 4 août 2025

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La Une de Nous Deux n°4075 du 04/08/2025

Au sommaire de ce numéro

Nous Deux 4075 « Le Café des amis » La plus belle des fleurs

« Le Café des amis » La plus belle des fleurs



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Nous Deux 4075 Le bon choix

Le bon choix



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Nous Deux 4075 La framboise, la petite douceur de l'été

La framboise, la petite douceur de l'été

4 pavés de thon - 100 g de framboises - 10 g de ciboulette ciselée - 1 poignée de jeunes pousses - 1 c. à café de jus de citron - 1 filet d'huile d'olive - 1 c. à café de piment d'Espelette - Sel et poivre 1. Coupez les pavés de thon en cubes d'environ 1 cm. 2. Mélangez le thon avec les framboises (gardez-en un peu pour le

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Nous Deux 4075 Bonheur d'amour

Bonheur d'amour

J'e m'appelle Louise Maréchal, je suis ridée comme une vieille pomme oubliée dans une coupe à fruits. À 95 ans, mes cheveux blancs sont attachés en chignon sur ma nuque et mes yeux d'un bleu délavé ne voient plus très clair. Trop de lumière les fait pleurer. À cet âge, il y en a qui ne peuvent plus marcher, ne voient plus le soleil et d'autres qui sont déjà dans la tombe. Moi, je suis entre les deux, mais plus près de la tombe que du berceau de bois fabriqué par mon père. Je suis née frappée d'une malédiction, celle de mon sexe. Naître fille dans les années 1920 ne laissait pas beaucoup de choix et je l'ai très vite compris. Pourtant, j'ai été heureuse. Vous aimeriez que je vous raconte ? Je me souviens de tout, vous savez. Ma mémoire est intacte, même si pour certains épisodes de ma vie, je préférerais l'avoir perdue. Je peux dire une chose : j'ai été toutes les filles et toutes les femmes, tour à tour. J'ai été multiple, arborant autant de visages qu'en ont l'amour, le deuil, l'espoir et le désespoir. J'ai vécu plusieurs vies et aucune n'a été facile. Mais il y avait l'amour et toutes ses écritures. J'ai tellement aimé, si vous saviez, à commencer par mes parents, mon petit frère Léon et Juliette, ma petite sœur. Dieu, comme je les ai aimés ! Leurs doux visages sont gravés dans mon cœur, je les vois me sourire lorsque je ferme les yeux et je peux entendre leurs rires clairs, leurs voix. J'ai été sœur et mère pour eux, amie, consolatrice, institutrice, infirmière et que sais-je encore. J'ai porté tellement d'uniformes différents. Le soir, quand je m'étends dans mon lit, Léon est le premier à m'y rejoindre. C'est une petite fripouille. Il est tout blond et bouclé, avec une adorable bouche en cœur et de toutes mignonnes quenottes blanches. Il veut toujours que je lui raconte une histoire, il sait bien que j'en connais beaucoup. Ensuite, Juliette bondit sur le lit et ils se chamaillent un peu en me bousculant. Juliette est brune et ses yeux sont noirs. Ils sont si différents et si semblables pourtant. Léon a tout pris de ma mère, et Juliette de mon père. Je rajeunis

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Nous Deux 4075 L'enlèvement

L'enlèvement

Le grand mec était assis à l'arrière de la voiture, près de la jeune femme terrifiée. Il appuyait le canon de son flingue contre les omoplates d'Emmanuel. Ses vacances en Italie étaient fichues mais à présent c'était le cadet de ses soucis, avec ce truc contre lui qui pouvait faire un vilain trou dans son tee-shirt… et dans sa peau. Il avait eu besoin de quelques billets de banque pour régler ses achats. Il était donc entré dans une agence de quartier pour obtenir au distributeur une centaine d'euros avec sa carte. Mais le distributeur était en panne et il était allé se renseigner au guichet. Fâcheuse idée ! Ce qui était arrivé ensuite était irréel. Une scène tirée d'un de ses bouquins ! Il avait toujours su garder ses distances avec ses écrits. Ses personnages ne le suivaient pas dans sa vie privée, ils restaient enfermés dans le disque dur de son ordinateur. Et voilà qu'il entrait de plain-pied, lui, dans l'une de ses histoires. Je devrais tenter quelque chose, foncer au rouge, m'encastrer dans la voiture qui me précède. Il y aurait un constat et les flics viendraient à notre secours ! S'ils en avaient le temps… Car le dingue, qui le mettait en joue, n'hésiterait pas à tirer. Il se revit au guichet de la banque, juste derrière une adorable jeune femme aux cheveux si noirs qu'ils en paraissaient bleus. En entrant, juste devant Emmanuel, elle lui avait tenu la porte et son incroyable regard bleu s'était posé sur lui, s'infiltrant jusqu'à son cœur. Une Italienne aux yeux clairs ! J'aimerais qu'on sorte ensemble ! Eh bien son vœu avait été exaucé ! Ils étaient sortis ensemble, de la banque, avec le type au flingue, cagoulé. Le pétard du type comme une baguette magique avait figé les clients, les employés, les bras en l'air semblaient changés en statues de sel. Le voyou avait raflé quelques devises, dollars, euros, et d'une main empoignant la fille, la

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Nous Deux 4075 Les clés de l'amour

Les clés de l'amour

Devant l'entrée du 40, rue Raulin, dans le quartier des universités Lumière, aux alentours des bords du Rhône à Lyon, Colombe hésite. Une phrase tourne en boucle dans sa tête depuis ce matin lorsqu'elle a pris le TGV à Rouen : « Embrasse Hervé pour moi. » Elle l'a lue tant de fois alors qu'elle parcourait les quatre cents lettres échangées entre son grand-père et sa grand-mère maternels durant la Deuxième Guerre mondiale. Son aïeul André, mobilisé en Afrique, terminait invariablement ainsi ses lettres adressées à son épouse, Ena. Hervé, le fils aîné du couple avait 4 mois quand son père fut envoyé en Afrique. Les doigts de Colombe tremblent alors qu'elle pianote les chiffres du digicode. La porte d'entrée s'ouvre avec un léger grincement et Colombe se dirige vers l'escalier. Hervé, le frère aîné de la mère de Colombe, est mort il y a quelques mois. Artiste peintre brillant et caractériel, il avait fini par faire le vide autour de lui. Il ne s'était jamais marié et n'avait pas d'enfants. Colombe avait été proche de cet oncle que ses neveux et nièces appelaient « Tonton Hervé ». Il avait du panache et leur offrait des cadeaux à la fois insolites et magnifiques. Il était drôle, et leur racontait toujours des histoires farfelues. Depuis dix ans, Colombe s'était éloignée : elle ne pouvait plus lui consacrer du temps, car sa vie personnelle, après un divorce compliqué, lui demandait énormément d'énergie. Ses deux petits garçons avaient besoin de toute son attention. Une de ses tantes lui donnait parfois des nouvelles. L'oncle Hervé, fortement diminué par un AVC et atteint de troubles cognitifs, était sous la tutelle d'Annie, une de ses proches amies qui s'entendait encore avec lui. Il avait souhaité rester chez lui jusqu'à la fin de sa vie et Annie avait mis en place un roulement de gardes-malades qui s'occupaient du vieil artiste. Claire, la sœur de Colombe, s'était un moment dévouée

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