Nous Deux - Le numéro 4075 du 4 août 2025

Loin de toi, je ne suis rien qu'un pantin désarticulé / Loin de toi, je suis incapable de lutter / Je me lance à corps perdu contre les dures réalités de la vie / Mais comment plonger mon cœur dans l'oubli / Après tous ces jours passés ensemble, yeux dans les yeux, main dans la main / Reviens, je t'attends, reviens. Comme chaque soir en rentrant du bureau, j'écoutais en boucle la nouvelle chanson de mon chanteur préféré : Peter Donovan, le petit frenchie qui avait réussi aux États-Unis. Avec toi je voulais conjurer l'ennui / Avec toi je voulais bâtir ma vie. Allongée sur mon lit, je savourais les paroles lorsque mon téléphone portable vibra sur ma table de nuit. Le nom de mon patron s'afficha sur l'écran. Je soupirai avant de prendre la communication : - Allô ? - Jade ? Excusez-moi de vous déranger en ce début de week-end, mais j'ai une mission très spéciale à vous confier… j'aimerais vous en parler demain vers 10 heures à l'agence… Je crois que cela va vous plaire. Je m'entendis dire : - Aucun souci, à demain, monsieur Estève. Et pourtant j'avais prévu d'autres projets pour la journée, notamment aller au cinéma, mais priorité au travail ! D'autant plus que sa dernière phrase avait titillé ma curiosité… Ma mère m'appela pour le dîner, interrompant le fil de mes pensées. Mon père était déjà à table, il finissait de lire la page des sports sur le journal. Il se racla la gorge et posa ses lunettes. Il contempla ma mère qui versait le potage dans son assiette et je pouvais voir dans son regard tout l'amour qu'il lui portait après vingt ans de vie commune. - Merci mon cœur, dit-il en la gratifiant d'un sourire avant de reporter son attention sur moi. - Alors, Jade, quoi de neuf… Quel est ton programme pour ce week-end ? - Je

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Dans l'avion qui les menait de Paris à Athènes, Marianne, assise à côté de son mari, Stéphane, feuilletait un magazine féminin acheté à l'aéroport. « Surtourisme », titrait un article, « Peut-on encore décemment passer ses vacances en Grèce ? » Bien sûr que oui, pensa-t-elle, puisqu'on y va ! Elle regarda par le hublot : du bleu, à perte de vue. Comment ces premières vacances sans les enfants allaient-elles se passer ? Leur deuxième, Grégoire, venait d'obtenir son bac et quittait la maison pour étudier en classe prépa, comme sa sœur deux ans plus tôt. Une étape pour lui, c'était chouette. Mais aussi pour eux, ses parents : Marianne appréhendait. Elle se tourna vers son mari. Stéphane ronflait, bouchons enfoncés dans les oreilles, masque sur les yeux. Parfaitement indifférent, évidemment, aux questionnements de sa femme : plongé dans des rêves, qui sait lesquels. Ces derniers temps, elle le trouvait, disons, distant ; peut-être même froid. Elle frémit. Enfin, c'était ça, le mariage : des hauts et des bas. Il ne faut pas trop y accorder d'importance, se dit-elle pour se rassurer. Elle tournait distraitement les pages de son magazine, quand un article, dans les pages Psycho, attira son attention : « Fréquentez-vous un pervers narcissique ? » La photo qui l'illustrait était troublante. On y voyait, au premier plan, une femme assise sur un lit, se prenant la tête dans les mains, désespérée ; au second plan, un type, debout, affichait un sourire machiavélique, l'air de penser : « Bien fait pour toi, j'aurai ta peau ! » Bizarrement, Marianne trouvait à ce type une vague ressemblance avec Stéphane. Coïncidence, bien entendu. L'auteur de l'article, un psychologue médiatique, était très clair : si vous fréquentez un pervers narcissique, fuyez, ou il vous détruira ! Seul problème : comment les détecter ? Marianne se plongea dans la lecture. Les pervers choisissent le plus souvent pour proies des femmes empathiques, peu sûres d'elles-mêmes.

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Voici l'occasion de revisiter ce conte dont le personnage principal est bien connu, mais dont on avaient un peu oublié les détails de l'histoire. Il était une fois… une simple bûche que maître Geppetto transforme en Pinocchio, une marionnette avide de découvrir le monde. N'écoutant ni les conseils avisés de son maître ni ceux de Jiminy Cricket, il accumule les bêtises et croise le chemin d'une fée qui lui jette un sort : chaque fois qu'il mentira, son nez s'allongera. Après de nombreuses mésaventures, il devient aimable, se fait des amis et, en récompense, une fée le change en petit garçon. Au jardin À l'entrée d'un

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C'est peu dire que l'eau de Brides-les-Bains a très tôt fait ses preuves : dès l'Antiquité, elle a la réputation de soigner tous les maux. Mais c'est beaucoup plus tard, alors que les cures sont déjà pratiquées à très petite échelle depuis le XVIIe siècle, que la station thermale va naître, et ce, grâce à une catastrophe naturelle. En 1818, une immense quantité d'eau s'écoule subitement en amont de Brides, découvrant ainsi un

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Cette année-là, depuis sa sortie en janvier, l'ovni sud-africain Les Dieux sont tombés sur la tête caracole en tête du box-office. Le 26 février, au Grand Rex, à Paris, la 8e cérémonie des César consacre La Balance de Bob Swaim. Et le 11 mai 1983 sort L'Été meurtrier, cinquième long-métrage de Jean Becker, fils de Jacques, à qui l'on doit les classiques Casque d'or, Touchez pas au grisbi et Le Trou. Ce mariage de drame rural, thriller érotique et film de vengeance, tourné dans le Vaucluse, est tiré d'un roman de Sébastien

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Pour le pesto : 100 g de roquette - 50 g de persil - 1 gousse d'ail - 30 g de parmesan - 10 cl d'huile d'olive Pour la garniture : 8 tranches de jambon cru - 4 pêches - 4 abricots - 1 poignée de jeunes pousses (ou graines germées) - 50 g de beurre 8 tranches de pain de seigle -

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