Me réabonner

Nous Deux - Le numéro 4083 du 29 septembre 2025

Consultez le sommaire détaillé des articles parus dans ce numéro de Nous Deux.
Feuilletez un extrait de cette parution. Achetez le numéro au format papier ou numérique pour le retrouver sur votre espace client et l’application KiosqueMag.
KiosqueMag, la boutique officielle de Nous Deux propose l’accès le plus complet aux archives de la revue.

Feuilleter un extrait
La Une de Nous Deux n°4083 du 29/09/2025

Au sommaire de ce numéro

Nous Deux 4083 Aie confiance en moi

Aie confiance en moi



Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Nous Deux n°4083 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

Voir plus
Nous Deux 4083 Une belle arnaque

Une belle arnaque



Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Nous Deux n°4083 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

Voir plus
Nous Deux 4083 Quand la radiologie révèle les secrets des chefs-d'œuvre

Quand la radiologie révèle les secrets des chefs-d'œuvre

Qu'est-ce qui vous a amenée à réorienter votre savoir de radiologue ? Élisabeth Ravaud : Passionnée par l'histoire de l'art, je me suis inscrite à la faculté en parallèle de mon activité de radiologue à l'hôpital. Quand il a fallu trouver un stage, on m'a conseillé d'aller frapper à la porte du laboratoire de recherche des musées de France. À l'issue des six mois, on m'a proposé de rester. Trente ans plus tard, j'y travaille toujours. Quelles sont les premières utilisations de la radiologie dans le domaine des arts ? La découverte des rayons X par le physicien allemand Röntgen date de 1895. Les médecins se sont immédiatement emparés de cette innovation technologique pour voir à travers le corps humain. Pendant la Grande Guerre, cela leur permettait de retirer les éclats d’obus. Certains s’amusaient à radiographier des tableaux pour

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Nous Deux n°4083 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

Voir plus
Nous Deux 4083 Juste retour des choses

Juste retour des choses

En recevant l'information, Jocelyn Valois-Leblanc eut l'impression que le ciel lui tombait sur la tête. Ce que redoutaient nos ancêtres les Gaulois, Jocelyn le ressentit tout au fond de ses chairs et de son sang. Un cataclysme. La fin du monde. La fin de sa vie. Depuis plusieurs mois, Jocelyn souffrait du foie. Ses douleurs étaient passagères, mais aiguës et violentes. Il les avait espérées sans conséquence et au fil du temps, il s'était mis à les redouter. Le mal progressait inexorablement. Un matin, ne supportant plus la douleur, l'homme d'affaires avait décidé de consulter un spécialiste. Jamais dans le passé il ne s'était rendu dans une clinique ni chez un simple généraliste. Probablement s'imaginait-il posséder une santé au-dessus de celle du commun des mortels. Le professeur Marche, entre les mains duquel il s'était remis, avait ordonné toute une série d'examens : IRM, échographie, contrôle tomodensitomètre - tout en se gardant bien d'inquiéter son client au nom prestigieux et à la fortune importante. - Je vous recontacterai dans moins d'une semaine, dès que j'aurai étudié les résultats de ces analyses. Puis l'homme de science avait ajouté ces mots qui avaient eu sur Jocelyn l'effet contraire à celui voulu par le professeur : - Ne vous inquiétez pas, monsieur Valois-Leblanc, il n'y a pas là de quoi vous affoler… mais il était peut-être temps de consulter… Comment ne pas s'inquiéter, ne pas s'affoler justement s'il « était temps » ? Le fait même de donner un tel conseil n'était-il pas en soi la preuve de la gravité de son état ? Les jours suivants, la nervosité et les tourments de Jocelyn n'avaient cessé de progresser. Dès le lendemain, il souhaitait déjà connaître les résultats de la prise de sang. Le troisième jour, il imaginait le médecin, la tête entre les mains, analysant puis rédigeant des comptes-rendus à son intention : allait-il l'opérer ? Une intervention était-elle nécessaire, voire indispensable ? Le quatrième jour, n'y tenant plus, il avait téléphoné

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Nous Deux n°4083 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

Voir plus
Nous Deux 4083 La terre neuve de l'amour

La terre neuve de l'amour

C'était la première fois que François passait des vacances en Bretagne : lui qui était habitué à la lumière écrasante du Midi, il voulait s'essayer à autre chose, aux ombres, à la pluie, à la mer humide, aux grandes marées. Il avait choisi Loguivy, dans les Côtes-d'Armor, à cause d'une vieille chanson que lui chantait autrefois sa grand-mère. Il ne parvenait à se souvenir que du refrain : Loguivy de la mer, Loguivy de la mer Tu regardes mourir les derniers vrais marins… Loguivy de la mer, au fond de ton vieux port S'entassent les carcasses des bateaux déjà morts. Il marcha lentement sur la bande d'herbe rase qui bordait la falaise. Il y avait une odeur d'algues sèches. Le ciel, d'un bleu laiteux, était strié de longs nuages effilés, et l'océan, plus bas, ressemblait à une bête affamée, aux babines écumantes. Le peintre s'arrêta à l'endroit précis où le sentier s'ouvrait sur la mer. Il posa son sac de toile sur le sol, déplia son chevalet, le planta fermement dans la terre. Sur sa tête, un chapeau de paille à large bord bougeait au rythme du vent. Pour éviter qu'il ne s'envolât, il l'avait noué sous le menton avec une ficelle blanche. Une mèche de cheveux s'échappait sur sa tempe. François était jeune, mais le soleil avait déjà imprimé ses marques profondes sur son visage. Un observateur attentif aurait pu deviner quelles étaient ses couleurs favorites en s'approchant de sa chemise de lin, dont les manches étaient retroussées jusqu'aux coudes : bleu outremer, ocre, vert-de-gris… La peinture avait envoyé de petits éclats séchés, qui ne partaient plus au lavage. Son pantalon, large et souple, était remonté aux chevilles. Il dévoilait des espadrilles achetées au marché d'Aix-en-Provence. Une ceinture de cuir usée maintenait une sacoche d'où dépassaient des pinceaux et des chiffons roulés. Bref : il répondait tout à fait au cliché de l'artiste. Silencieux, François fixait un reflet de lumière sur l'eau, un clapot discret, le vol

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Nous Deux n°4083 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

Voir plus
Nous Deux 4083 Juste lui

Juste lui

Félicia avait vu le jour se lever. Drôle de matin. Le soleil était pâle et sans éclat, comme maladif. La jeune femme se tourna sur le côté pour regarder l'homme qui dormait auprès d'elle. C'était Lucas. Cette nuit, ils avaient fait l'amour dans son lit, dans sa maison, pour la toute première fois. Habituellement, ils se retrouvaient dans l'appartement de Lucas, et jamais la nuit. Leurs étreintes duraient une heure ou deux, deux ou trois fois par semaine, et Félicia s'en allait. Elle retournait à sa vie d'épouse. Elle était arrivée de Grèce avec ses parents alors qu'elle n'était encore qu'une enfant de 3 ans. Quarante-deux ans plus tard, elle était une belle femme à la peau mate et à la lourde chevelure noire. Ce matin, elle ne savait plus très bien qui elle était. Parce qu'il y avait cet homme dans son lit, et que dans ce lit, elle en avait longtemps aimé un autre : Yanis, son mari. Lucas ouvrit les yeux, lui sourit et passa le bras par-dessus son épaule. - Je voulais me réveiller avant toi pour préparer le petit déjeuner, fit-il. Notre premier petit déjeuner. C'était merveilleux, cette nuit, nous deux. Félicia frémit et repoussa doucement Lucas. Que lui arrivait-il ? - Oui, merveilleux. - Je te trouve bizarre, ça ne va pas ? dit-il en se redressant. - Je… Je me sens un peu nauséeuse. Ce n'est pas grave pour le petit déjeuner, il vaut mieux que j'aille prendre une douche et que je file au travail. J'ai sûrement bu un peu trop de vin hier soir. Lucas tenta encore de la prendre dans ses bras, mais Félicia le repoussa à nouveau et s'assit au bord du lit. - Je t'ai dit que je n'avais pas le temps ! Je dois remplacer une collègue en plus de mes cours. Je prendrai mon petit déjeuner sur place. - J'ai fait quelque chose ? s'inquiéta Lucas. - Tu n'as rien fait. C'est moi… Je te l'ai dit, j'ai dû boire trop de vin, ça ne me réussit jamais. - Tu n'as bu que deux verres. Il y a autre chose, je le vois bien. On ne va pas commencer à se mentir, on s'est

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Nous Deux n°4083 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

Voir plus

J'achète ce numéro

Voir toutes les archives de Nous Deux

Tous les numéros de Nous Deux

J'aime Nous Deux ? Je m'abonne

Nos offres d'abonnement à Nous Deux
Satisfait<br>ou remboursé

Satisfait
ou remboursé

Service client à votre écoute

Service client à votre écoute

Moins cher qu'en kiosque

Moins cher qu'en kiosque