Nous Deux - Le numéro 4093 du 8 décembre 2025

Lord Benton vivait au 12 Ebury Street avec sa famille, dans le quartier de Belgravia, à Londres. Outre Margareth, la fragile épouse souffrant des bronches, la demeure abritait leurs deux enfants âgés de 3 et 6 ans, ainsi que la nurse, fraîchement débarquée de France. Annette, originaire de Lille, avait traversé la Manche, le jour même où Elisabeth II montait sur le trône. C'était le 6 février 1952. Les deux enfants, Lindsay et James, s'étaient rapidement attachés à leur nouvelle gouvernante. Leur mère ne quittait plus guère son lit et Lord Benton s'absentait fréquemment pour se rendre à Westminster, où il siégeait à la Chambre des Lords. Le trio se rendait souvent à St James's Parks. Ce jour-là, la partie de ballon semblait ne jamais devoir se terminer jusqu'à ce que la balle disparaisse dans un fourré. À quatre pattes, James tenta de la récupérer au milieu des broussailles tandis qu'Annette fit rapidement le tour du buisson. Elle se retrouva nez à nez avec un jeune homme. - N'est-ce pas ce que vous cherchez ? demanda l'homme avec un large sourire et leur ballon à la main. Avant qu'elle n'ait eu le temps de répondre, James lui attrapa la balle des mains. - James ! le réprimanda Annette. Ce ne sont pas des manières ! - Oh, ce n'est rien ! fit l'homme en riant. Cet enfant déborde d'énergie ! - Oui, mais cela n'excuse pas tout, fit Annette. - Si vous cherchez des idées pour les divertir, je vous propose de les emmener au British Museum. J'y travaille à mi-temps et je me ferai un plaisir de vous servir de guide. - Est-ce qu'on pourra voir des dinosaures ? demanda le petit garçon. - Le musée abrite Sophie, un stégosaure, et le célèbre Dippy ! confirma le jeune homme. - Oh, Annette, on ira ? On ira ? insista le petit garçon. - On peut, en effet, envisager d'aller rendre une petite visite à ces charmantes bestioles. - On

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Nous Deux n°4093 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

Élisa regarda son frère disparaître dans le sas menant à son avion et fit demi-tour pour quitter l'aéroport de Roissy. Peu après, l'Airbus décollait en direction de l'Afrique du Sud où Éric, reporter pour une chaîne de télé, partait réaliser un reportage sur Shaka Zulu, un grand roi guerrier, tandis qu'au volant de sa voiture, Élisa s'engageait sur l'autoroute en direction du Sud. Elle était triste mais déterminée. Un mois de plus dans cet appartement du 11e où Mathias et elle avaient été si heureux avant le drame, et elle n'aurait pas survécu. Cet appartement, ils l'avaient choisi ensemble quand ils avaient senti la puissance de leur amour. Ils étaient bien décidés à y accueillir la venue d'un enfant. Niché au dernier étage d'un immeuble ancien, il était spacieux, lumineux et devancé par un balcon qui offrait une large vue sur les toits de Paris. Ensemble, ils l'avaient décoré en mêlant leurs goûts et parsemant deux des pièces, le vaste salon-salle à manger et leur chambre, d'objets qui racontaient pour chacun une histoire, un bout de leur passé d'avant leur rencontre. La troisième pièce était restée vierge, en attente. Ils avaient pendu la crémaillère en sablant le champagne et deux mois plus tard, Élisa avait su avant même qu'on lui confirme qu'au sein de son ventre battait un autre cœur. Ensemble, Mathias et elle avaient attendu de savoir si ce serait il ou elle avant d'ouvrir la porte de la troisième pièce pour la décorer. Élisa avait vécu sa grossesse avec bonheur, et son accouchement sans le moindre heurt. C'était un garçon, Arthur. Ils avaient installé un cododo dans leur chambre pour mieux le veiller les premiers mois. Élisa avait choisi de l'allaiter, et la nuit Mathias partageait souvent ces moments avec elle. Ils dormaient peu, mais chaque fois que leur regard se posait sur leur bébé, la tendresse qui les submergeait chassait leur fatigue. Arthur niché contre elle, sa tête reposant sur son épaule, Élisa l'emmenait dans sa future chambre en lui décrivant doucement ce qui deviendrait bientôt

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Nous Deux n°4093 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

Ouvrir des huîtres peut être une tâche ardue et périlleuse, souvent source de coupures profondes aux mains. Si cela vous arrive : Que faire ? Bien nettoyer à l'eau et au savon. « Appliquez un point de compression avec votre doigt ou un tissu propre pour arrêter le saignement. Si une autre personne est présente à vos côtés, il est préférable qu'elle se lave les mains avant de faire le point de compression et de désinfecter la plaie », recommande la Dre Agnès Ricard-Hibon, médecin urgentiste. Appeler le 15. Si le saignement est important ou si la plaie touche des tendons ou des nerfs (perte de sensibilité dans la main ou les doigts, difficulté à les bouger), appelez le 15 afin d'être orienté vers un service spécialisé en chirurgie de la main pour une prise en charge plus rapide et adaptée. Pour une plaie plus superficielle, rendez-vous dans un service médical proche de chez vous. Le réflexe prévention Protégez la main qui tient l'huître avec un gant en cotte de

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Nous Deux n°4093 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

250 g de farine - 125 g beurre mou - 125 g sucre 1 œuf + 1 jaune - 50 g d’amandes en poudre - le zeste d’1 citron - 1 c. à café de levure - 1 pincée de sel Dans une jatte, mélangez la farine, la levure, le sucre et la poudre d'amandes. Ajoutez le beurre, le sel et l'œuf, puis travaillez d'abord avec une fourchette, puis avec les mains. Incorporez les zestes du citron.

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Nous Deux n°4093 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

Pour agir, un médicament a besoin d'un « environnement favorable » : la dose juste, les bonnes conditions de prise (avec un verre d'eau, à sucer…), le moment opportun (à jeun ou au contraire pendant le repas), parfois la météo (soleil, chaleur), mais aussi l'absence de substances incompatibles avec la molécule. Faute de quoi, le médicament risque d'être inefficace, voire délétère. « En France, les effets indésirables des médicaments sont à l'origine d'un million de journées d'hospitalisation par an, dont 20 % sont dues à des interactions médicamenteuses, rapporte Florian Lemaitre, pharmacologue au CHU de Rennes. Si très

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Nous Deux n°4093 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.

Les 80 volcans du parc sont parfaits pour la randonnée, avec des chemins permettant d'accéder à des points de vue remarquables. Admirer l'automne et les premières marques de l'hiver sur le puy de Sancy se mérite, mais les efforts sont toujours récompensés. Que l'on découvre les derniers rougeoiements de la nature ou les premières traces blanches sur le plus haut sommet du Massif central, que l'on domine une mer de nuages ou une matinale nappe de

Le contenu complet de cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez également acheter Nous Deux n°4093 au format digital. Vous le retrouverez immédiatement dans votre bibliothèque numérique KiosqueMag.